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Le blog de Persone

PORCHERIE

2 Janvier 2018, 20:50pm

Publié par Persone

PORCHERIE
PORCHERIE

Après la question discrètement bâclée du repentir post colonial, après la moralisation de la vie publique agitant dans la nasse les gros poissons du dessus et les crabes du dessous, voici la moralisation du spectacle et de l’espace virtuel ! Ni Valéry, ni François n’avaient tenté l’aventure… Tous prisonniers de leurs ostentatoires tombeaux, les intendants des nations s’offrent une récréation dont le cynisme est déjà repris par ces vautours que sont les médias : Bonne chance Emmanuel !

Qu’a-t-on fait de l’ironie ? La peste soit sur nos vaniteuses maisons !

PORCHERIE

Combien de réformes essentielles devront être sacrifiées au nom de cette ridicule suffisance intellectuelle qui fait de nous les bouffons de notre propre tragédie, au nom de cet entonnoir doré qui nous entraîne confortablement vers la suite logique de la perdition ? Combien de blanches colombes devront être flinguées en plein vol pour satisfaire l’ignoble paix des vainqueurs ? Combien de vérités devront encore être falsifiées pour occulter les crimes et les mensonges qui corrompent le cœur des esclaves, autant que celui des maîtres ?

 

Donnons raison à tous les sceptiques que nous sommes :

Notre Président est trop jeune ou trop opportuniste, il invoque de réels et légitimes chantiers qu’il ne sera pas capable de réaliser… Soit !

Notre Président surfe dangereusement sur le retour de la moralisation policière et dogmatique qui fera du puritanisme et de l’écologie des dictatures protégeant d’elles-mêmes les vaches folles que nous sommes devenues… Soit !

Les classes supérieures y trouveront forcément leur compte ! Autrement dit : une malédiction plus transparente pour les riches, un enfer plus ordonné pour les pauvres… Soit !

Mais il est trop tard, la France a élu son homme, bien plus jeune et sensible que ses prédécesseurs, un jeune homme, donc, qui a su séduire la fleur au fusil et l’espoir en bouche. Les paroles ont été prononcées, le capitaine assumera-t-il le feu ? Est-il l’artisan de la dictature du positivisme ? Est-il un homme de paille ? Telles sont les questions qui devraient faire les gros titres et remettre notre ironie à sa place.

 Si l’Homme, tel qu’il soit, nous avait déballé son « sans cartisme » dynamique et novateur en observant le même déni que ses prédécesseurs sur les raisons principales de l’horreur guerrière ou du néant confortable qui guettent notre cité… Qu’aurions-nous dit ?

Comprenons-le, la critique est devenue un automatisme instrumentalisable parmi les indigents, auxquels la complexité du monde échappe souvent ! Pour les partis qui les dirigent, elle est aussi une stratégie d’opposition se passant de la vérité comme l’hôpital se fout de la charité ! Elle est une mécanique empirique dont on occulte les conséquences parmi les chantres de la révolution matérielle permanente, qui voient l’avenir se dessiner dans l’horreur de la guerre et de la fracture, plutôt que dans la complexe réparation qui s’impose pourtant d’elle-même ! Elle est enfin le pain béni de ces mangemorts que sont devenus les pouvoirs médiatiques…

Si notre président invoque la vérité comme un génie que l’on garde pour soi, le renvoyant dans sa lampe après son œuvre, à terme il ne vaudra pas mieux que Marine, sa concurrente aux élections, dont le parti ramasse toutes les évidences sociales à la louche pour cuisiner sa soupe populiste. Un joueur de plus sur l’échiquier de ceux qui dirigent les pions, un nouveau roi sur l’échiquier de ceux qui dirigent les présidents, un énième programme cancéreux pour ce système d’exploitation dénié qu’est l’orgueil des nations. Ce Léviathan est la somme de « Nous », le monstre que la jeune, tyrannique et présomptueuse humanité dresse contre elle-même.

Mais que chacun comprenne qu’en raillant gratuitement ce non moins jeune président, nous participons tous à réduire ses faibles chances de réussite ! Nous incarnons tous Apollon, dans sa frustration, qui s’apprête à maudire Cassandre une nouvelle fois ! Dans cette fosse septique que nous entretenons fièrement par manque de solutions et de pertinence, nous ne noierons pas seulement notre homme, mais avec lui, toutes les vérités qu’il décide de porter et d’exposer devant l’impitoyable scène publique. La vérité fait peur, la vérité est galvaudée, la vérité est le mensonge des vainqueurs, la vérité est le jihad des fous de Dieu, la vérité : chacun a la sienne ! Et au-delà, elle nous emmerde… Achevons-la ! Mieux vaut faire partie de ceux qui profitent de la comédie humaine… Autrement dit, si la colombe était moins conne, elle ne survolerait pas un champ de bataille et profiterait des décombres pour satisfaire son légitime appétit.

Qu’a-t-on fait du cynisme ? La peste soit sur nos maisons, mon très brave Mercutio !

Pour de nombreux médias, traiter le sujet de l’engagement présidentiel contre les abus de la pornographie, se résume à interviewer un lot de bourgeoises en mode puériculture et une grappe d’acteurs porno, à questionner un intellectuel sur l’histoire et la chronologie de la censure et enfin, à relayer le message de l’opposition sans pour autant provoquer celui que l’hypocrisie du milieu nomme déjà « Père de la nation » !  Un grand merci à la presse quotidienne !

Le porno, on le consomme, mais on n’en parle pas. Concentrer les vices de l’Homme dans une boîte à  images pour qu’il puisse les assouvir par procuration virtuelle est un enjeu politique et financier qui précède de peu la révolution des mœurs des 70’s. Un dossier très peu médiatisé, nous comprendrons pourquoi !

L’industrie du X et la commercialisation des vices, des fantasmes et des horreurs ont-elles amélioré la condition humaine dans la cité, dans sa banlieue et au-delà ???

De simples policiers en îlotage, après quelques mois de pratique, pourraient vous affirmer que l’amélioration des mœurs n’est qu’une illusion reposant sur une meilleure technologie d’isolation des murs séparant les cages à lapins ! La majorité de leurs interventions consiste à gérer des cas de violence, liés à des rivalités de voisinage ou à des problèmes conjugaux et familiaux, tous dignes de la guerre du feu et du vagin, en ce qui concerne le fond, tous dignes des nouvelles séries les plus choquantes en ce qui concerne la forme !

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Citons quelques ingrédients du caractère pornographique de notre grande cité des sciences, des arts et des industries :

Des gens bien-pensants qui affichent sans vergogne leur positivisme en évitant de songer  aux calamités qui se trament à deux pas de chez eux… Des « darons » qui imaginent que des codes « tout cramés » empêcheront leurs enfants d’accéder au « cul »… Des gamins de 0 à 12 ans exposés à la pornographie subliminale de la télé des adultes... l’univers « gansta, bling-bling et pétasses en tous genres » dont la marque et les griffes deviennent indispensables pour la survie sociale de nos ados... Des affiches démesurées sur lesquelles les orifices ne sont cachés que pour être mieux suggérés… Des publicitaires n’hésitant plus à mettre en scène les vices grâce auxquels on nous asservit… Des milliards de jeunes mâles qui végètent devant un écran dans l’obligation de choisir un avenir dans cette charmante fourmilière, tous à un clic du soulagement rapide, de préférence sur une séquence bien hard, une jeune beauté qui s’en prend plein la tronche… Des caméscopes HD faisant de notre intimité de la charcuterie… Des souvenirs de vacances salaces, « des trucs de ouf »  disent les jeunes, parfois des viols… Des X hard, des trash (avec de jeunes actrices, prises par de très vieux pervers, par d’horribles bonhommes, par d’énormes pachydermes, par des nains lubriques ou des animaux...), des gores bien violents, parfois des Snuffs… L’offre du fantasme infini qui conditionne la demande… La violence visuelle, qui envahit la cité où l’Homme s’empatte, s’affaiblit et s’ennuierait à longueur de temps, sans tous ses paradis artificiels… Le nouveau vocabulaire des nouvelles générations dès 5 ans... La généralisation chez les filles du « ça me casse les couilles, t’est plus ma pote » … La banalisation de « la vie est une pute cousin, nique la avant qu’elle te nique gros ! »… Le millénarisme sénile du mâle dominant et de la femme soumise ou castratrice (un must parmi les bourgeois)… Le constat alarmant des violences quotidiennes faites aux femmes de 6 à environ 40 ans, dans le déni collectif le plus total (du harcèlement jusqu’au viol, en passant par les attouchements)… etc, etc…

Aviez-vous déjà tenté de dresser une liste pareille ?

Pourquoi ?

Parce que cela n’est pas la réalité ?

Soyons honnêtes...

Par déni peut-être ? Pas assez d’édulcorants dans ma liste !

« Mes enfants ne s’adonnent et ne s’adonneront jamais à cela ! » disent les parents les plus présomptueux ! Ceux dont les moyens financiers permettent l’illusion du « kit sécurité classique » ou ceux dont l’autorité et les croyances restent aveugles à la réalité quotidienne de leur progéniture ! « Les enfants doivent vivre avec leur temps, il faut leur faire confiance, ils s’adaptent ! » ajoutent les bien-pensants dont l’opportune neutralité rassure les masses par les voies médiatiques.

Soit ! Admettons que la médiocratie empirique ne soit qu’une mauvaise passe… Mais que faire de tous ceux qui n’ont et n’auront ni l’éducation, ni les privilèges requis pour échapper au matraquage de la ploutocratie, de la pornographie et de la violence ? Que faire de tous ces gamins de 6 ans qui commencent leur vie consciente devant une télé branchée en continu, dans un de ces innombrables quartiers dont les jardins publics riment avec désolation - « Super vitesse, super pouvoir, coup de pied fatal, ninja exterminateur, coups bas entre filles et coups de traître entre p’tits mecs, défis et compétitions en tous genres, passe la monnaie sans faire le malin, ou j’te mets une bastos dans la tête ! De la balle cette réplique !... » ? Que faire des faibles, des malades, des victimes de mères abusives ou de pères violents, des enfants traumatisés, violés dans leur chair ou dans leur âme, toutes classes sociales confondues ??? Combien sont-ils ?

Et avec tous ceux qui n’y comprennent simplement plus rien, préférant suivre aveuglement en se nichant dans le stéréotype le plus confortable, combien sont-ils ?

Et tous ces nouveaux pays compétiteurs qui considèrent l’écologie, l’égalité et les valeurs philosophiques comme le luxe insolent, une hypocrisie que tente d’imposer l’Occident au nom de ses valeurs. Nos attitudes matérialistes, notre bonne conscience et la globalisation de notre mode de vie les motivent elles à baisser la garde ? Des affamés capables de dévaster leurs forêts plus vite que nous pour se procurer un Samsung tout en continuant à mal se nourrir… Ça vous dit quelque chose ?

Posons-nous la question suivante : Que veut dire too big to fail ? Pourquoi dit-on à regret qu’on ne peut stopper un train en marche, malgré la probabilité croissante d’une fin de voyage morbide ?  

Et si toute la société de consommation n’était que de la nourriture addictive pour compenser la vie absurde de hordes ouvrières poussées dans l’entonnoir de la frustration et de l’insatiabilité ?

Que faire après plus d’un siècle de déni, une fois que la machine est en marche et fonctionne à la banque centrale et au tout nucléaire ? Que faire une fois que chacun a eu sa part du gâteau ou ses miettes en acceptant le pacte du sang par un simple acte de procuration ? Que faire une fois que les voraces « qui n’y comprennent plus rien » deviennent une majorité électorale ?

Too big to fail est une opportune expression qui menace et rassure les vaches !

Allongeons encore ma petite liste avec les réfugiés de guerre, les enfants soldats dont on a perdu le passé, la jeunesse délinquante, les racistes et les nationalistes actifs ou refoulés, les vengeurs masqués qui passent à l’acte (très à la mode), les terroristes, les hooligans, etc, etc… En oubliant pas les nouveaux cartels de la finance.

Un système qui risque fort de transformer cette masse toujours grandissante en légions. Au service d’un nouvel Empire, si l’on en croit les frasques annonciatrices du nouvel ordre mondial, sinon au service du chaos !  Les limites de l’empirisme !

« Avec un MBA, je vais tout déchirer » se dit le fils de Pierre, « entre mes actions et le magasin, je vais me gaver » jubile le fils de monsieur Goldstein, « avec la nouvelle concurrence réseau, je vais tout niquer » - projette Jamal… Les nouveaux supermen chargés de sauver le monde !   

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Alors que faire ?

Toute cette triste démonstration ne serait qu’un vilain augure de zemblanité privée de toute lumière ?

C’est ici que la vérité intervient, généreusement, malgré le tort qu’on lui a causé :

Tout notre système repose sur la compensation des masses et un labeur consumériste imposé par une croissance dont la nécessité provient de l’esprit de compétition. Or, l’esprit de compétition économique, n’est que le résidu hypocrite des guerres de domination que nous menions jadis. Tout comme la lutte des classes fournit le charbon d’une société en révolution permanente, une machine de guerre atteignant le comble du productivisme. L’égalité dans la sueur et le charbon ! Difficile de ne pas comprendre que tout ce mécanisme de compétition repose sur le mensonge et l’autosatisfaction des grands vainqueurs ! Citons aussi la trahison, le déni, l’hypocrisie, le virtuel, le tout illimité et l’oubli !

Et pourtant… Pas de mensonge entre les nations, pas de motif de guerre. Pardon et réparation : plus de motif de guerre ! Sans les mensonges entre le maître et l’esclave qui sommeillent en chacun de nous, nul besoin de tyran, plus d’Empire conquérant, plus de lutte des classes.

Des prophètes, des philosophes et hommes de science, des artistes, des alchimistes (…) ont tenté de nous rapprocher d’un bon nombre de vérités essentielles concernant les antiques mensonges et les quiproquos ayant scellé les rivalités dont souffrent nos « Terres du milieu ». Des mensonges, des falsifications, ainsi que d’erratiques interprétations des paroles prophétiques et des textes fondateurs, qui ont semé le confusionnisme et la haine entre païens, juifs, chrétiens et musulmans ! Des mensonges parfois innocents, mais surtout l’œuvre de faussaires dont la science a pu retrouver le cheminement et la motivation souvent politique. Plus fascinant encore, la théorie des cordes ou les progrès de la cosmologie et de la physique quantique semblent nous démontrer que tout l’univers fonctionne sur des constantes déterminées, mais aussi sur l’intention, la vibration et donc l’information sous forme de codes dont les principaux vérifient des énigmes posées par l’ancien et le nouveau testament, ainsi que le Coran.

La falsification des signes et des symboles, suivie de l’amnésie sélective de la révolution prolétariste ont grandement contribué à la corruption des codes source ayant programmé notre mondialisation actuelle. Ce coffre maudit, que nous ne souhaitons pas ouvrir contient pourtant notre Graal.

Au fond de soi, chacun sait qu’aucun patriarche ne s’est jamais remis du viol originel, ni du complexe de ses trois fils dont au moins deux d’entre eux cherchent à le tuer tout en se déchirant à propos du pourquoi. Au fond de soi, chacun se rappelle, lorsque Rome imposa l’étendard de l’Occident sur le monde, que ceux qui pactisèrent devaient signer l’amer pacte de la fortune et que ceux qui résistèrent, s’abonnèrent quant à eux aux revers de l’art de la guerre contre un ennemi à multiples têtes, destiné à délaisser le pouvoir divin contre l’arme absolue de la technologie. Au fond d’eux-mêmes, les plus conservateurs d’entre nous savent bien que le radicalisme islamiste est proportionnel à notre hypocrisie postcoloniale et à l’exportation de notre pornocratie !

Serais-je en train de dire que les musulmans sont des exemples de vertu ? Que nenni ! Les Juifs, les Chrétiens, les musulmans (…), les occidentaux, les arabes, les africains, les hindous, les chinois (…), n’ont rien à s’envier en matière de perversité et d’abominations guerrières et sexuelles. Chacun sa méthode, chacun son hypocrisie.  

Il y a 15 ans à peine, entre les attentats du World Trade Center et les prémisses de notre crise, les plus sceptiques d’entre nous exigeaient des preuves pour se risquer à suivre les alarmes de la sagesse et remettre en question notre mode de vie, aujourd’hui la science nous apporte ces preuves et nous lui répondons cyniquement qu’il est trop tard ! Elle répond pourtant à des questions concernant l’origine de tous les maux et démystifie des mensonges très précis !

Une fois encore, le problème n’est pas l’outil, l’impasse n’est pas le progrès, le monstre n’est pas la religion (…), mais la corruption de notre conscience et notre choix de demeurer prisonniers de la fréquence de l’illusoire au mépris de la vérité, au mépris des signes, des symboles et des évidences dont nous perdons le sens.

Pour conclure, j’affirme que la pornographie est un symptôme de décadence mondialisé qui trahit l’invincible échec des échanges entre les hommes, entre les nations.

Certains souhaiteront que je clarifie mon opinion à propos du jeu mené par notre président…

N’étant pas un intime de notre nouveau leader, je ne peux livrer que mes inquiétudes :

Hier le président qualifiait la colonisation de crime contre l’humanité, avant-hier il déclarait que la page étant tournée, nul besoin d’approfondir la question. Aujourd’hui, il nous adresse ses vœux en rappelant la nécessité de notre union et de la défense de nos valeurs européennes « FACE à la chine, etc … » pour le citer. Apparemment l’esprit de conquête, le paternalisme colonial, l’absolution de 1789, le paternalisme néocolonial, la bonne conscience, le droit d’ingérence (avec les résultats que l’on connaît), la force des armes et de l’industrie, le généreux partage de notre mode de vie avec les peuples attardés, le sens de l’équité dont la générosité des lois du Marché est le meilleur exemple… ne sont pas des valeurs occidentales, du moins européennes ! Malheureusement l’ironie n’explique pas ce revirement d’attitude. Le Président aurait-il été prié de ne pas s’aventurer sur le terrain glissant des affaires coloniales ?

Dans la cour des grands, nulle faiblesse n’est permise : la religion nous emmerde, mais si notre culture cède, l’état islamique ou le péril jaune nous guettent ! L’effet totalement incertain de la pleine vérité sur nos concurrents et ennemis relève de la nature indéterminée des choses, voilà qui est politiquement incorrect et indigne du premier fils d’un patriarche !

J’insiste encore : cet étau invincible, n’est pas que le fait des classes dirigeantes, c’est la somme de nos ego qui en est la cause !

Notre président n’est qu’un instrument ? Aidons-le à prouver aux mangemorts et aux intendants des moldus que nous n’en sommes pas tous !

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