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Le blog de Persone

Les 70’s derrière le voile des illusions - Partie 4 :

18 Août 2018, 22:45pm

Publié par Persone

Le New-Age et la grande désillusion de la société théosophique pré et post coloniale.
Le New-Age et la grande désillusion de la société théosophique pré et post coloniale.
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Le New-Age et la grande désillusion de la société théosophique pré et post coloniale.

Le New-Age et la grande désillusion de la société théosophique pré et post coloniale.

James Churchward, Graham Hancock, Zecharia Sitchin… Autant de succès littéraires internationaux et de promesses de révélation devant bouleverser toute l’humanité et abolir le règne de la pensée unique ! Vérité ou opportunisme ?

Entrons dans la réflexion :

Je propose d’introduire le sujet avec Graham Hancock :

Je n’ai lu qu’une partie de son corpus il y a une quinzaine d’années… Honnêtement j’ai trouvé le style et l’accroche brillants, mais j’étais plus jeune. Depuis, je n’ai pas repris l’œuvre, mais j’ai eu accès à d’autres auteurs similaires jusqu’à ce que je décèle une dérive, notamment concernant l’argumentation. Le cœur des théories n’était plus que du réchauffé en contradiction avec les dernières découvertes scientifiques, mais les styles et les méthodes démonstratives  devenaient de la rhétorique de plus en plus aiguisée !  Les succès médiatiques de nos deux dernières décennies sont pire encore : la soupe a pris, les convives ont adopté le fumet et se sont habitués au goût et n’importe qui peut aujourd’hui s’improviser écrivain des voies célestes, coach de développement personnel, dispensateur de soins et purificateur d’âmes etc… avec un diplôme « libéral » en poche ou la validation d’un initié autoproclamé « Maître » ! Autrement dit, le niveau a baissé jusqu’au charlatanisme décomplexé !    

Graham Hancock fait partie de cette génération d’homme qui ont vécu la révolution des mœurs des années 70 à l’âge de 20 ans, après une enfance dans un climat d’après-guerre ! Cette génération a dans le même temps découvert les délices de Katmandou et les mystères de l’Orient, ainsi que le droit d’ouvrir sa gueule, de crier non à la guerre et de voyager en chair et en os jusqu’à ces régions fantasmées peuplées de ces « amours de gens » que nous pays ont colonisé. Le second procès de la religion chrétienne, la guerre froide et la conquête spatiale, ne l’oublions pas font partie du décor… Or, il se trouve que plusieurs cultures anciennes vénéraient des Dieux vivant dans un noun (terme égyptien désignant l’océan glacé infini, l’éther, les eaux…) et que ces dieux descendaient parfois pour se jouer des hommes, pour les juger, pour provoquer des catastrophes, pour féconder les jolies femmes ou pour améliorer l’homme. Des gravures ou des sculptures évoquant des êtres volant avec des couronnes sur la tête, des runes qui ressemblent à des hélicoptères etc, etc… Autant de choses aujourd’hui démystifiées qui, à l’époque ont mis le feu aux poudres !  Les soixante-huitards sont fâchés avec leur gouvernement et leur Eglise (non sans raison), on leur a menti, leurs propres parents sont de braves et besogneuses brebis qui imaginaient que les indiens ou les noirs étaient des êtres inférieurs (…) et ils découvrent d’un coup les traces de leur passé et la guerre des étoiles !

Pour exemple, les sumériens avaient une cosmogonie fondée sur des dieux en guerre dont certains, les Igigis, se révoltèrent contre les Anunnakis pour n’être que des travailleurs terrestres. Enlil, le dieu supérieur, se mit en colère, mais Enki, un anunnaki lui proposa de remplacer les Igigis par l’homme pour s’apaiser. Mais l’homme fut corruptible et ses femmes étaient très belles ! Les anunnakis auraient fécondé de nombreuses femmes et pratiqué des expériences pour obtenir des êtres hybrides. Voilà les données archéologiques, et nous savons que toutes les anciennes civilisations avaient leurs fables écologiques, leur déluge, leurs héros, leurs rois légendaires etc… Mais demandez à un type galvanisé par la littérature New-Age de vous parler de la traduction des textes sumériens retrouvés sur les tablettes d’argile de l’époque et sans vous répondre, il affirmera comme une vérité universelle le fait que seuls les moutons ne comprennent pas que les extra-terrestres nous aident ou nous colonisent depuis l’antiquité et qu’encore avant cela, nous étions des géants et que des civilisations parfaites vivaient sur des continents aujourd’hui engloutis !!!

L’avantage de Hancock, pour le lecteur c’est que son style est à la hauteur d’un type qui a travaillé longtemps pour de grands journaux.  Mais il l’a dit lui-même, il n’est pas champion en archéologie moderne ! Dénonçant à juste titre le formatage des pensées, il a tout de même commis l’erreur de snober les progrès scientifiques et d’utiliser un protocole scientifique datant des « Lumières » en ce qui concerne les continents engloutis.  La dérive des continents et le mouvement des plaques sont aujourd’hui modélisés et cela balaye la possibilité de continents entiers engloutis. Entre outre, l’archéologie a aussi retrouvé de nombreux écrits grecs, qui témoignent de la LEGENDE écologique et morale de l’Atlantide (pour exemple). Comme déjà évoqué précédemment, Atlantis tire son nom du dieu Atlas et le Critias, mentionnant cet hypothétique territoire, précise qu’il s’agit là d’une légende morale et écologique proposée au peuple afin qu’il accède sans imposition dogmatique à l’idéal social recherché par les philosophes et les théosophes.

Une petite méditation pour conclure ces 4 articles sur les 70's, derrière le voile des illusions :

Depuis 50 ans, le New-Age a grassement enrichi un bon nombre d’écrivains aventuriers, tous initiés à la quête de la société théosophique dont Helena Blavatski est restée l’emblème. Mais depuis 10 ans, les analystes constatent que le phénomène tire la population vers le bas de bien vile manière : l’instrumentalisation de vérités bel et bien établies, mais mal interprétées ou volontairement déformées avec l’excuse de la ligne romanesque, le tout pour motiver un fonds de commerce international très juteux ! Juridiquement et compte tenu de notre situation humaine planétaire, il s’agit d’une arnaque de la pire espèce ou d’une manifestation schizophrénique, mais surtout d’un dangereux exemple pour la société. J’ai bien écrit schizophrénie ! Exemple : « Hahhh, je sais et je sens encore que j’agis mal ! Ferme-la, pauvre malade, c’est grâce à cela que tes enfants mangent bien et que ta femme s’amuse malgré la vie chiante que ta carrière lui fait mener ! »…

Imaginons donc que la justice souhaite intervenir :

La ligne romanesque des pionniers est un joker imparable, nous l’avons vu. Comment font les nouveaux, alors qu’ils sont plus nombreux que leurs prédécesseurs sur le gâteau ?

Ils vous font vivre des expériences de plus en plus variées moyennant finance, des choses légales et fonctionnelles comme le yoga, la méditation, le coaching de vie pour moutons en dépression, et en sous-sol de l’autosuggestion et des séances de persuasion collective fondées sur un corpus syncrétiste plus ou moins maîtrisé par le maître de cérémonie.

Reste leur liturgie, l’objet que la justice peut retenir comme pièce à conviction !

Aussi surprenant que cela puisse paraître, les auteurs sont protégés par leur candeur. Leur ligne n’est plus romanesque, elle présente bel et bien les arguments comme des vérités ou sous forme d’enseignement ! Mais l’auteur du livre n’en est jamais la source ! Celui qui dicte est un maître de Lumière ! Il en existe plusieurs, dont le classement est inspiré des anges et des archanges.

Or, si la justice remonte la piste de ces anges pour prouver que ces auteurs sont les associés conscients ou inconscients d’une organisation bien plus vaste et ancienne, que va-t-elle trouver ? L’instrumentalisation des dieux par les chefs ou les sages de l’antiquité ? Le côté obscur de l’Eglise ? Entre autres ! Mais qui aujourd’hui imaginerait un tel procès ?

Que va-t-elle trouver d’autre ? Les techniques de manipulation des masses appliquées depuis la grande expérience des seventies !  Autant dire que les auteurs, du moins jusqu’aujourd’hui, s’en sont donnés à cœur joie, leur maison mère étant « too big to fail » !

A méditer, donc…

Les 70’s derrière le voile des illusions - Partie 4 :
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