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Le blog de Persone

de l'histoire a l'actualite

Les tableaux s'envolent, que reste-t-il?

23 Novembre 2017, 23:26pm

Publié par Persone

Les tableaux s'envolent, que reste-t-il?
Les tableaux s'envolent, que reste-t-il?
Les tableaux s'envolent, que reste-t-il?
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Les tableaux s'envolent, que reste-t-il?
Les tableaux s'envolent, que reste-t-il?
Les tableaux s'envolent, que reste-t-il?
Les tableaux s'envolent, que reste-t-il?

Depuis la Rome antique, qu’un Alexandre torturé et tout puissant aurait vu comme une vulgaire putain dévastatrice, l’Occident a définitivement accepté de violer, voler et falsifier les signes, les symboles et la mémoire. Nous encensons la grandeur,  l’arène et le colisée nous fascinent, nous photographions les pyramides… En oubliant le sang des gladiateurs, des esclaves, des fauves et des taureaux, en oubliant la malédiction du roi, qui lui aussi pénètre et reste possédé par l’arène (et par la reine, pauvre reine dont la vengeance se mange froide)… Vaniteux et assistés que nous sommes ! Vaniteux, avides, hypocrites, consommateurs… Pitoyables dévoreurs du monde protégés et avilis par des lois fondamentalement illégitimes ! L’homme moderne ne croit plus en le Malin ? Rien d’étonnant, le petit malin c’est lui ! Rien d’extraordinaire.  

Plus jamais rien d’extraordinaire, juste le consommable et la ruine. Les enfants nous emmerdent avec leurs rêves et leurs envies, collons-les au centre ou devant la télé ! Ceux qui crient au viol ! À l’assassin ! Au pollueur ! Aux arnaqueurs ! Et tutti quanti… Nous emmerdent aussi ! Qu’on les foute enfin au boulot ! Think POSITIVE, c’est un ORDRE !

Chemin faisant, la France en crise positive se sépare de nombre de ses œuvres d’Art et recherche des mécènes pour entretenir ses coûteux monuments… Le passé demandait qu’on l’écoute, pas qu’on le glorifie vainement, c’est un fait ! Le gouvernement Sarkozy avait donc un bon argument pour justifier cet exemple d’empirisme et de médiocrité décomplexée de la nouvelle vague politique : « Il est trop tard, il faut être raisonnable et savoir s’ouvrir au partage ! ». Tout en s’obstinant à ne pas restituer à leurs propriétaires, les œuvres pillées entre les périodes coloniales et néocoloniales ! La crème de la rhétorique de bas étage, que l’on mérite peut-être.  Tout cela a donc contribué pour une large part au fameux « Louvre Abou Dhabi ». Pour ce faire, la France s’est séparée des œuvres originales parmi les plus enluminées, celles des alchimistes de la peinture par exemple… Un acte anodin, qu’on oubliera vite ? Ou un mécanisme plus complexe qu’on ne l’imagine et des conséquences incertaines ? Les médias titrent « partage culturel ou opération financière de mauvaise augure ? »… Je doute que la question soit aussi pertinente qu’elle n’en a l’air ! Y aurait-il une autre façon de voir les choses ? Il se trouve que le Moyen-Orient, depuis les frasques de l’Empire romain, est le symbole même de la fracture entre les juifs, les arabes et les occidentaux ! La symbolique terre du milieu (entre l’Ouest et l’Est) sur laquelle tous les mensonges furent prononcés et incorporés dans la sémantique de l’ensemble des livres et des objets sacrés. Il se trouve aussi qu’en conséquence de notre impérialisme (la cruelle et indigne vérité des vainqueurs), de la position trouble des juifs (la vérité cachée des assimilés) et de la pornographie décomplexée caractérisant l’Occident, les pays musulmans vivent dictatures, écarts indécents de richesse, désastres écologiques et radicalisation de nombreuses âmes… Ceci explique entre autres pourquoi ces pays dans lesquels le religieux se mêle à la politique nous étonnent par leur retard à suivre le progrès de la science, des arts et des industries. Idiots que nous sommes ! Les arabes ne nous ont jamais attendus pour inventer ou réinventer la mathématique ou l’astronomie ! Quelle honte que la vanité et l’ignorance ! Je parle ici de la nôtre.

Pour résumer la situation : Les alchimistes, des hommes, des femmes et de nombreux androgynes, aux esprits libres, sensibles, sensés, savants mais non déterminés (…), ont laissé à travers les âges des codes et des signes leur permettant de dialoguer discrètement entre eux et de divulguer aux générations futures ce qu’ils ne pouvaient dire sans perdre la vie. Aujourd’hui, dans un monde où Apollon a déclaré irrévocable la malédiction de Cassandre, la diffamation et le discrédit suffisent souvent pour dissuader les êtres qui s’éveillent de continuer sur ce chemin !!! Le monde moderne est vacciné contre le syndrome de la résilience et l’envie de retrouver son unité et sa mémoire… Quelle pitoyable petite chose, source de si grands malheurs ! Les lois de l'hermétisme! Autrement dit, les enluminures et les œuvres de nombreux artistes et intellectuels européens contiennent des codes, signes, chiffres et symboles cachés qui ont le pouvoir de nous dévoiler ce qui a été perdu ! Et nous les envoyons au cœur des terres les plus torturées au monde ! Dans d’ostentatoires édifices modernes reliés à une pompe à fric, des lieux galvaudés insultant les régions voisines les plus pauvres, des palaces de vulgaire béton où tous les cadres et les gagnants du tiercé du monde se pavaneront en costard baskets, un IPhone Neuf à la main pour assurer les selfies. Y a-t-il l’expression d’un invincible échec dans le fait de déplacer ces œuvres et les secrets sémantiques qu’elles contiennent en des lieux partagés entre le prestige, la réussite et le radicalisme religieux ? Des régions que la guerre menace en permanence? Ou certains, qui n’ont plus de nom, auraient-ils l’espoir que ces œuvres brûlent, une fois encore et que les secrets qu'elles renferment disparaissent une bonne fois pour toute?

Cette décision de nos élites répond-elle simplement à la situation de crise, ce qui fait les choux gras des journaux en ce moment même ? Je ne pense pas. Je pose une nouvelle question : Pour tout violeur, voleur, menteur, hypocrite, vaniteux, avare, gourmand, paresseux et initié de ce monde… Y a-t-il meilleur période pour un autodafé ? Aucun complot, si ce n'est celui de la somme de nos orgueils soumis, dissociés et hiérarchisés par d'illégitimes et morbides associations hermétiques (temple, église, état nation, état mondialiste). Le choc des titans aveugles et un œil unique, pourvoyeur de mort, pour les tenir en laisse. Une question qui va déranger, soyons-en sûr(e)s ! Depuis une dizaine d’années, la théorie du complot a prouvé ses limites et son opportunisme, mais elle a néanmoins éveillé les consciences et motivé un grand nombre de personnes à méditer, à lire et à trouver des solutions alternatives. Mais le murmure est vite devenu une clameur et un objet consommable que chacun reprend à son compte. Le poisson se noie, l'orgueil se défend comme il peut, la vanité triomphe! Remercions plutôt les enlumineurs que sont  JRR Tolkien et JK Rolling pour leur tour de magie offert aux enfants et aux cœurs du monde !!! Je glisse un message au passage à tous les alchimistes : il serait temps de sortir de l’ombre et d’affronter l’innommable ! Dans toutes les couches de la société et à travers le monde, des solutions alternatives naissent et des rêveurs se réveillent avec dans le cœur l’esquisse d’une pierre capable de contenir le plus grand ! Perdre notre patrimoine est encore un sacrilège pour bon nombre de nos aristocrates ou simples citoyens franchouillards ! Des forces résistent, malgré qu’elles aient perdu leurs titres pour les uns et leur douceur de vivre, ainsi que le pain à un prix décent, pour les autres. On résiste, donc, mais pas toujours pour de bonnes raisons... Bien malheureusement.

Autrement dit, si l’on considère que les maîtres artistes ont laissés des codes auxquels le commun des mortels va bientôt s’intéresser de plus près, de nombreux pouvoirs en place, si ce n’est tous les pouvoirs en place, risquent une avalanche imprévisible ! Aujourd’hui, rien ne fait plus peur au maître et aux esclaves, que l’imprévisible et l’indéterminé. 

Je ne fais qu’émettre des hypothèses, mais dans ce scénario, une solution intermédiaire à l’autodafé s’impose, pour tout intendant d’un pouvoir pseudo démocratique fondé sur des mensonges plurimillénaires qui ressortent de leurs oubliettes ! Il se trouve que dans les pays du Moyen-Orient, la moitié de la population est partagée entre l’Islam modéré et le radicalisme ! Les esprits libres, les contestataires et les « fouineurs » n’ont pas la vie facile !!! Quant aux chercheurs, ils sont rigoureusement priés de participer à la course à la découverte, mais restent sous le contrôle de l’autorité politique et religieuse. Là-bas, les progressistes ne s’amusent pas avec la notion de Dieu en discutant à la cafète ! Une aubaine ! Et rien n’empêche nos scientifiques et cryptologues mandatés de continuer leur travail dans ces nouveaux paradis exotiques, dans un piège à rats qui se mondialise. La seule différence : monsieur Toulmonde n’aura plus la possibilité de voir ces originaux chez lui, pour quelques sous ! Ce même monsieur Toulmonde qui de toutes façons n’a plus besoin de s’efforcer à remonter le jeu de piste de la vie, puisque le Life coaching et le New-Age lui apportent la sensation de son bonheur et l’assurance de sa fortune sur un plateau d’argent ! Des modes d’emploi de la réussite et de l’autosuggestion, qui enrichissent les nouveaux gourous qui les produisent et qui ont l’avantage de présenter des méthodes et des pratiques qui fonctionnent bel et bien ! Ces mouvements syncrétistes ont des origines bien plus sérieuses qu’on ne l’imagine : il y a de cela des siècles et des siècles, les pèlerins, les mages, les sorcières, les alchimistes, les invisibles, les shamans, les guerriers de lumière (…), cherchaient les signes, les symboles et l’expression de Dieu dans toute chose. En concentrant ce pouvoir dans l’Eglise, l’Homme s’est acharné à les éliminer, sans pour autant avoir mérité le Saint Graal ! Plus tard, la franc-maçonnerie a reproduit la même erreur en associant les initiés dans les loges! Mais cette fois, ces messieurs (sauf exceptions soumises à conditions, le féminin attendra 2016 pour avoir le privilège de faire parti de la fraternité) , approchaient du mystère de l’atome  et de la banque centrale… Toujours sans mériter la coupe ! En Asie, les moines bouddhistes prendront conscience que durant ces mêmes siècles, ils ont enseigné l’abnégation au peuple et toutes les techniques de réussite, de force et d’endurance à des hommes de pouvoir qui ont fini par se ranger derrière l’Occident avide. Et un jour, comme chacun le sait malgré l'indifférence globalisée, les chinois, devenus communistes, ont décidé de reprendre le Tibet ! Depuis cette effroyable invasion, couverte par le déni de la communauté internationale, les moines tibétains n’hésitent plus à s’immoler en public… je vous laisse méditer au sens de cet acte ! A-t-on compris la leçon? Non, mais il y a pire: aujourd’hui, à l’heure de la grande dilution de tout, c’est monsieur Toulmonde qui a droit à son illumination et à sa réussite clé en main ! Plus besoin d'effort intellectuel, plus besoin de repentir (...), le Graal est un esprit très libéral qui s'adapte au Marché pour le petit bonheur de tous!  La réalité et l’être humain augmentés avec modes d’emploi en vente libre... La réalité cosmique à 70 euros la séance... Des affaires qui commencent à rapporter gros et qui motivent les moutons enragés à repartir de plus belle, sans s’encombrer des questions existentielles.

Le lâcher prise… Descendez… Retrouvez votre moi intérieur… Tout ce mérite caché et cet amour que vous avez en vous… Vous n’êtes pas responsable de tout ce monde ! Laissez-vous glisser… No smoking… Le grand Détox ! NON !!! Le négatif ne passera plus ! Fuyez les pessimistes, éloignez-vous du négatif et oubliez le vilain passé… dans vos vies antérieures ne voyez pas la pute, mais la reine que vous étiez sûrement ! Nous y sommes (après plusieurs livres ou séances)… ! Je suis heureux, je suis dans le partage, mais comme rien n’est gratuit (qui dissimule : sinon le système s’effondrerait), nous sommes aussi dans l’échange et la sainte logique du marché ! Je suis heureux, vous souhaitez l’être et les résultats viendront dès la signature de votre premier chèque. Laissez glisser vos souffrances, vous êtes beaux, vous êtes vivant, vous respirez… Respirez… Respirez… Love, Just love, for you. Vous sentez l’ENERGIE ? VOUS SENTEZ l’ENERGIE ? Vous êtes connecté ? Vous êtes connecté ? Le divin descend en vous !Bien qu’ils puisent dans les mêmes sources, il convient ici de distinguer les amateurs de New-Age cosmique et ceux qui suivent les prêtres de la réussite.

Autosuggestion, effet placebo, peu importe le terme, il faut surtout comprendre que cela fonctionne !!! Prenez donc conscience de ce que les rois, les financiers et les papes ont fait avec la religion ! De ce que les génies des lumières (maçons ou non) ont fait avec le progrès et la science… Et imaginez maintenant les conséquences de l’utilisation de « la force », qui est encore corrompue et incomprise, par le commun des mortels ! Citons un leitmotiv de toutes ces nouvelles bibles de l’arrivisme ou de la jouissance permanente : La fortune et le bonheur de ceux qui ont lu le livre ne pourront se réaliser s’ils ne tournent pas le dos à TOUT le négatif, comprenant leurs proches s’il le faut lorsqu’ils s’accrochent encore à leurs souffrances ! Tous les détenteurs des Livres les plus efficaces vont s’enrichir (et surtout ceux qui les vendent), mais à quel prix ? La grande victoire du côté obscur! La multiplication des orques, des fous qui comptent et des moutons qui prient ! Si l’on suit le discours de l’indifférence au négatif : ceux qui ont vécu directement ou indirectement les plus grands crimes et préjudices de l’Histoire, sans les avoir « chassé, comme nous devons le faire avec le négatif », doivent se débrouiller entre eux et attendre d’arriver au même stade d’éveil que nous. L’Occident, sa condescendance et sa bonne conscience dans toute leur misérable splendeur ! Or les scientifiques l’affirment : la vie n’attendra pas que toutes nos anciennes colonies vivent la même folie des grandeurs que nous ! Elle agonise et s’empoisonne à « grands pas » dans l’eau, sur la terre et dans le ciel. Le feu ne nous tue plus à petits feux chers lecteurs.

Pour résumer cette parenthèse et recoller à notre sujet :

Dupés par la raison illégitime de notre mondialisation, nous nous jetons corps et âme dans la dissociation et le piège du temps, alors que seuls comptent la réunion, la réparation.

Quel politicien auraient fomenté une chose pareille ? Aucun, probablement ! La seule chose que je cherche à faire comprendre ici, c’est toute la bassesse d’un complot qui n’a de fomentateur que l’Orgueil en personne, celui de l'Œil unique protégé par ces aveugles chiens de l'enfer ! L’orgueil des Hommes, corrompu par le truchement de l’amour propre, qui n’a rien de l’Amour. L’orgueil dont la dualité est pourtant la source même de la logique, de l’intelligence et de la lumière dans les ténèbres ! Aveuglé par la jeunesse de son libre arbitre et envouté par l’avalanche des évènements dans la cité, le gardien déterminé s’est fait geôlier, puis bourreau. Fourvoyée la dualité, fourvoyée l’unité, fourvoyée la fécondité ! Avili notre Amour ! Par le viol, le meurtre, le mensonge, l’hypocrisie, l’insatiabilité… Nous étions enfants lorsque ROME (MORE) brûla la bibliothèque d’Alexandrie ! Et ce n’est qu’un exemple… Les signes et les symboles furent perdus, puis oubliés.

Mais ce que ROME n’a pas vu, pas plus que notre élite intendante corrompue, pas plus que les médias qui s’enrichissent en aspirant la substance de nos rêves (des mangemorts)… C’est qu’une ombre ne peut se combattre et ne disparaît qu’à la mort du père sévère, sans avoir été vaincue ! Elle échappera toujours au chasseur… Ici et là naissent et renaissent les pèlerins et les alchimistes.

Il est temps de réunir ce qui a été dispersé semble-t-il.

Pour conclure:

La lumière et les ténèbres restent un espoir!

Prochainement les chiffres, les lettres, les signes et les symboles danseront de nouveau et vibreront en accord pour jouer une mélodie silencieuse que n’entendront que les cœurs et les esprits qui le méritent. Ils s’exprimeront néanmoins en tous et pour tous, par les voies sémantiques et réductionnistes et réconcilieront ces frères ennemis que sont les "déterministres" (croyance et réductionnisme) et les "indéterministres" (art et matérialisme).

Les énarques ou les mages noirs qui s’enrichissent de tout cela n’auront pas grand-chose à perdre au final, si ce n’est ce maudit bâton de pouvoir lié à son anneau, ce braquemart condamné à retrouver et perdre sans cesse son précieux objet, acquis avec tant de souffrance… Le bâton et l'anneau ne sont qu'illusion, des artéfacts de pouvoir, corrompus par le mensonge et façonnés par la main naïve de l'homme! Homme possédé par ce qu'il possède. 

La structure de l'Objet et la raison du crime enfin dévoilés, les nombres, le chaos et l'Ordre illégitime qui nous menacent, enfin maîtrisés par l'union de la science et de l'art de la sémantique! Le pouvoir révélateur des chiffres et des lettres, seul capable de se dresser devant le pouvoir matériel que nous leur avons demandé au prix de nos âmes.  Cessons de vénérer et de maudire l'anneau, prenons conscience de la fracture de nos âmes!

Il était temps, avant que Cronos nous piège définitivement ! 

Autrement dit, peu importe la raison (probablement plurielle et mitigée) pour laquelle les œuvres ont été cédées, pour ne pas dire prostituées au bon vouloir du Grand Marché : La plupart des encyclopédies contiennent aujourd’hui de quoi décrypter les pièces qui nous manquent et les grands rêveurs sont de retour !

Les tableaux s'envolent, que reste-t-il?

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LE SILENCE DES AGNEAUX

9 Octobre 2017, 18:03pm

Publié par Persone

LE SILENCE DES AGNEAUX
LE SILENCE DES AGNEAUX
LE SILENCE DES AGNEAUX
LE SILENCE DES AGNEAUX

En France, on compte 198 000 tentatives de viol à l’année, 75 000 viols consommés dont 12 768 ont été déclarés en 2016, ce qui fait environ 9 viols par heure sur le territoire.

Un abus sexuel sur une enfant remue la justice française et révèle un vide juridique qui fait polémique. Mais derrière l’euphorie des imbéciles, derrière l’opportunisme pornographique des médias, quelque chose m’inquiète : s’agit-il vraiment d’un vide juridique ?

Rubrique faits divers :

Une fillette de 11 ans n’ose pas se défier d’un homme qui lui a déjà adressé gentiment la parole, il arrive à l’emmener devant un bâtiment. Elle résiste verbalement, mais il la force. Dans l’ascenseur elle résiste physiquement, il reste ferme. Dans l’appartement c’est le viol. La fillette est dure, élevée en cité. Comme tout Homme, elle ne résiste qu’un temps, pour diminuer la souffrance, pour éviter la violence. La justice statue : il ne s’agit pas d’un viol. Au bénéfice de l’accusé.

Fait d’hier et d’aujourd’hui… Les cas sont légions :

Une autre fillette, 10 ans à peine, se fait violer par trois jeunes types dans un camp de vacances, sans témoin. Elle reste prostrée un an avant d’ « avouer » les faits. Le choc éprouvé par les parents entraîne le doute, le cauchemar recommence, la douleur est vive, comme si le temps n’était pas passé. La grande désillusion dont la fillette avait si peur ! L’éteignoir, dans sa version la plus cruelle. La justice ? Le coup de grâce. Les coupables sont retrouvés, ils racontent leur version puis sont acquittés, faute d’éléments probants, par prescription pourrait-on dire.

Une jeune fille, violée à l’âge de 9 ans, s’exprime comme les camionneurs, elle a choisi la défense, elle n’a pas froid aux yeux. A 26 ans, elle entre dans la sécurité et obtient un boulot d’agent d’accueil dans un lieu public. Ses collègues, comme souvent, la prennent pour une « chaudasse ». Un soir d’été, après la fermeture du domaine, un collègue lui propose de visiter les appartements de fonction et de prendre un verre, elle accepte, ils visitent, ils boivent un verre, il doit aller pisser. Il revient nu, elle rigole. Il ne plaisante pas, elle le repousse. Il la force, elle reste ferme et s’enfuit sans encombre. Elle sait qu’il n’est pas un violeur, un simple connard, comme tant d’autres, elle l’a senti. Elle ne porte pas plainte, mais on continue à la prendre pour une « chaudasse » et elle dort mal, des cauchemars ressurgissent. Elle demande réparation à qui de droit, il la rejette comme une allumeuse qu’elle est et se charge de faire de ses heures de service un enfer quotidien. Elle craque et raconte l’histoire à d’autres collègues… Dans la masse de fier-à-bras, elle passe pour une nympho affabulatrice, mais la réputation et les états de service du loyal fonctionnaire sont menacés. La hiérarchie intervient, mais elle décide de ne pas porter plainte, elle ne demande que justice, autrement dit, de simples excuses et un changement d’attitude vis-à-vis de sa personne. La hiérarchie statue, l’histoire de la jeune fille n’est pas crédible, l’absence de plainte confirme les doutes ! Elle est évincée, poussée vers la sortie. Elle et le loyal fonctionnaire passeront un hiver glacial.

Un jeune ouvrier sans diplôme quitte la rue, les foyers et les hôtels malfamés pour un appartement. Son voisin est un algérien dirigeant un garage automobile, un homme d’une certaine influence dans une petite communauté que notre jeune homme a pu rencontrer dans le troquet du coin, tenu par le frère du garagiste. La cohabitation se passe mal, notre jeune homme est métis, franco-algérien, cela n’arrange en rien les choses, qui dégénèrent… Il a du répondant et toute la force de l’âge pour lui, mais le voisin fonctionne autrement : il lui fait une réputation dans le quartier, il trafique subtilement son véhicule, il le réveille toutes les nuits, plusieurs fois, à heure irrégulière. Après quelques mois dans ce marasme, la violence paraît inévitable et notre jeune homme se rend au commissariat pour exposer toute la situation. Il apprend que l’homme en question est connu des services de police et que les plaintes, faute de preuves ou de traces de violence réelle, n’ont jamais donné lieu à une enquête. L’année passe, il porte plainte, 3 fois. Il veut en finir, il veut tuer. Il décide de partir et retourne à la rue. Dans sa boîte, les collègues ne comprennent pas, il tente d’expliquer que la vie ne se limite pas à ce qu’imaginent ceux qui ont suffisamment de ressources pour vivre dans des bulles… Avec son vocable et sa colère, il perd aussi son emploi. Humilié, il comprend une chose : si la justice devait s’occuper de tous les cas comme le mien, avant la violence, on comprendrait que le système repose sur la domination, l’injustice et l’arnaque… Il regrette et se dit « les gens devraient passer à l’acte » ! Il se procure une arme à feu…

Un homme assiste à la lente agonie de sa femme, durant toute une année. Après les usages et les politesses, ses collègues finissent par tenter de le remonter. Il répond qu’il trouve absurde toute cette politesse dont on fait preuve au quotidien alors que l’on vit comme des machines, sans respect pour la vie, en toute hypocrisie et pour la croissance d’une société criminelle… Oups ! Les mois passent, le chagrin n’est plus une excuse. Soupçonné de complotisme par les uns et de grillé du casque par les autres… Pauvre type ! Voilà qui n’améliore pas cette éternelle journée qui se répète entre collègues. Parfois, il vaut mieux partir. Il s’en va et c’est la déchéance, à 60 ans. A l’HP, qu’il fréquente depuis, il assiste à un numéro chronique étonnant : Un « pisseur » inonde de temps à autre le lit de ses voisins zinzins, provoquant l’agitation du poulailler. Un de ces condamnés à la pilule, le plus triste apparemment, intelligent aussi, finit toujours par lui tomber dessus au service des autres, n’osant pas se plaindre. Souvent, lorsque le pisseur s’emporte, il lui en colle une… et finit au mitard. « Si les autres avaient à se plaindre, ils le feraient d’eux-mêmes, tu n’es pas là pour les sauver… » - lui répète le juge improvisé. Le pisseur, mascotte du service, continuera à pisser, encore et encore, encore et encore… Notre homme, qui se demande ce que l’HP est en train de faire avec tous ces types et avec son chagrin, finit par se prendre au jeu, il ne l’avait jamais fait, pour ne pas s’accoutumer à ses murs froids et à cette odeur moribonde. Il prend parti de l’homme dans le mitard, il tente d’être lui et s’affirme, ça fait rire les internes. Il dénonce la cruauté de la situation, qu’il juge à la hauteur de notre société ! Oups… Le juge médecin tranche : on garde les mêmes pilules, on change la posologie.

Un lycéen fragile, sensible, issu de souche populaire, se fait draguer par un homo, les choses vont trop loin, la famille de l’ado n’a pas assez de répondant. L’homme est subtil, il veut arriver à ses fins, il a les moyens et le temps pour le faire… Il s’immisce dans la vie du lycéen, de notre victime, non jusqu’à le faire douter de son identité sexuelle, mais jusqu’à l’humiliation quand-même, vis à vis des autres. Mauvaises notes, pétards et indignation, l’école commence à être derrière, cette « société de merde » aussi. Il porte plainte, plusieurs fois, en vain : pas de coups, pas d’agression flagrante. « Éclate-lui la tronche » - disent les derniers copains qui n’ont pas quitté le navire en difficulté. Un soir, notre ado picole, l’homo lui a glissé les clés de sa belle moto dans son sac depuis une semaine… Ivresse, vitesse, métal hurlant, l’heure est rouge, mais la nuit est fraîche et la route glissante. Il n’avait que 18 ans. Le perturbateur sexuel porte son cadavre, il s’adonne à la drogue et la fumée qui donnait tout son charme à ce jeune écorché, il le cherche, en vain. Il a les moyens et le temps d’aller plus loin, mais en matière de drogue, la faim dépasse souvent les moyens. L’histoire s’achève dans un dernier trip, fatal !             

 Etc, etc… Le silence des agneaux avant le grand naufrage ! 09 viols par heure !

Développement : (Réflexion) (démonstration)

Dans chacun de ces cas, si la loi condamne le violeur pour viol, elle admet que  l’innocence, la naïveté et la compréhension (la prise de conscience) du rapport de force, qui ont conduit à l’absence de résistance caractéristique(s) de la victime, sont des faiblesses légitimes dont profite le criminel, mais en aucun cas un consentement. Il en va de même pour la peur et l’humiliation que doit affronter la victime avant de se déclarer plaignante. Autrement dit, le délai de la plainte et l’absence de résistance par défaut de la victime d’un crime n’excusent en aucun cas le criminel.  

Or, si la majorité des délits d’initiés et des crimes de l’histoire sont passés entre les filets de la justice avant de devenir une institution « too big to fail », c’est parce que nous les acceptions tous, globalement PAR DEFAUT, tout comme nous acceptons aujourd’hui leur entropie suicidaire, PAR DEFAUT ! La cause principale, maligne, de notre Anthropocène est ici !

De ce fait, nous comprenons que si la justice qualifiait de viol, les crimes commis sur des personnes ayant accepté le rapport de force sans agressivité notoire, elle serait en totale contradiction avec elle-même en ce qui concerne le vide juridique dont elle laisse le bénéfice aux plus grands criminels de l’Histoire, faute, non pas de preuves, mais de plaignants déterminés et de résistance aux préjudices !

Autrement dit, lorsque les médias font leurs choux gras avec ce genre d’affaires en fustigeant la loi française pour son archaïsme, ils nous éloignent d’une vérité bien plus cruelle qu’on ne l’imagine !

Mais le raisonnement va plus loin :

Nous venons de voir que la justice, pour conserver sa légitimité, ne peut condamner un crime si on ne lui apporte pas la preuve de violence ou de résistance caractérisée. Nous venons aussi de voir que ce paradoxe vient du fait que nos sociétés se sont fondées sur une lacune juridique concernant les crimes les plus dévastateurs dont les victimes n’ont pu ou su se plaindre.

Nous pouvons donc conclure que tant que la justice ne s’attaquera pas à la moralisation de la vie publique en commençant par statuer sur les crimes et les mensonges les plus odieux de notre Histoire commune, elle continuera à justifier sa légitimité en faisant du renoncement de la victime, une suspicion de consentement, au bénéfice de l'agresseur. 

C’est ce qu’elle a toujours fait jusqu’ici, sciemment et non par archaïsme.

Voyons les choses plus vulgairement : comment niquer une pétasse sans violence pourrait-il être qualifié de viol dans un monde où chacun apprend docilement à se faire baiser au quotidien, à donner du Monsieur à des tyrans, à accepter le pire en disant merci. Admettons-le, appeler un chat un chat n’arrange plus beaucoup de monde aujourd’hui !

Nous avons ici le creuset du cycle de la haine, les serpents de la sérendipité et de la zemblanité qui s’entredévorent. Nous avons ici la clé d’une fameuse énigme : la révolution tire-t-elle son nom du fait qu’elle nous revienne sans cesse à la figure ? A l’origine, les hommes ont tué pour le feu, mais avant ? Pour la viande ? Non, la chasse est fédératrice ! Il a tué pour le vagin… A l’origine du mal, la première fondation du mâle ! En matière d’Histoire, comme dans chacun des faits, le viol précède le crime… il y a là quelque chose à comprendre !

Notre justice, lorsqu’on la réduit, est un système de révolution permanente dont la minuterie, le retardateur et la commande à distance, sont dans les mains des politiques !  

La justice est un appel à la nuisance. Et depuis peu, les suralimentés dament le pion aux affamés en terme de record de décès…

Vous ne voyez pas le rapport ?

Normal ! Tout cela est comme notre nez, au milieu de notre figure.

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Empirisme et déontologie: la science avec ou sans conscience

6 Septembre 2017, 12:33pm

Publié par Persone

Empirisme et déontologie: la science avec ou sans conscience
Empirisme et déontologie: la science avec ou sans conscience
Empirisme et déontologie: la science avec ou sans conscience
Empirisme et déontologie: la science avec ou sans conscience
Empirisme et déontologie: la science avec ou sans conscience

Méditation réconciliatrice à propos de la guerre affectant l'innéisme, le rationalisme et l'empirisme:

Peut-on émettre un jugement de valeur sur une société qui n’est pas ou plus la nôtre ?

Après avoir colonisé les bons sauvages au nom de la supériorité de la race et de la nécessité d’inculquer ses valeurs, la crème de la pensée occidentaliste affirme aujourd’hui que non, nous ne pouvons pas émettre de jugement de valeur sur une société qui n’est pas ou plus la nôtre.  Ce point de vue comporte plusieurs avantages : il cadre parfaitement avec la sérendipité des vainqueurs, il réaffirme la raison déterminée et la bonne conscience d’une société se rêvant démocratique et il justifie les actions du passé avec une fausse excuse anthropologique. Rien d’étonnant, donc, dans le fait que le point de vue soit majoritaire, allègrement médiatisé et apprécié dans les milieux autorisés !

Mais est-il représentatif de la société occidentale ?

Et le terme de société nous représente-t-il ? De quelle façon ?

Une interrogation qui apporte un nouvel élément à l’équation précédente !

Peut-on avoir un jugement de valeur sur une société qui n’est pas ou plus la nôtre est donc une question mal posée ! Une question pour tester la subtilité des bacheliers ? Probablement, mais aussi  une question très médiatique ayant entraîné une avalanche de OUI et de NON au pouvoir paradigmatique… Un piège sémantique pervers dépassant les capacités du commun des mortels, ce pauvre petit homme besogneux que l’on noie dans le confusionnisme!

La tendance médiatique étant au NON, laissons de côté le OUI :

Affirmer qu’on ne peut émettre de jugement de valeur sur une société qui n’est pas ou plus la nôtre revient donc à banaliser un amalgame commun à propos de la société majoritaire et de la société plurielle ! En d’autres termes, soit le postulat admet les minorités mais ne les prend pas en compte, soit il prétend que les valeurs sous-entendues sont absentes de la totalité des populations ou des époques étudiées, celles-ci échappant donc à tout jugement grâce à la fameuse excuse anthropologique. Pourtant chaque population et chaque époque ont vu des minorités, voire des majorités muselées, affronter l’air du temps et se dresser contre les valeurs admises par la vérité des vainqueurs. L’existence de ces voix fait s’écrouler la grande muraille autosuffisante des excuses de l’histoire !

Prenons quelques exemples :

  • De nombreux contemporains affirment qu’on ne peut juger l’opportunisme d’un Voltaire ou les décisions prises au siècle des Lumières puisque ces phénomènes étaient conditionnés par les mœurs de l’époque et de la région. L’Europe tout entière étaitelle fascinée par le bistouri et l’exposition du zoo humain ? Tous les intellectuels prenaient-ils le progrès, le matérialisme et les affaires pour un gage de paix ? Imaginaient-ils à l’unisson que le libre-échange apaiserait le choc des civilisations sans créer un effet pervers ? Les avertissements de Flaubert, les travaux de Fourier ou encore l’opposition de Rousseau à la pensée voltairienne ne font-ils pas partie de l’équation ? Tous ces contestataires et bien d’autres encore faisaient bel et bien partie du tableau ! Et c’est bel et bien un jugement de valeur qu’ils exprimaient à l’encontre des paradigmes communément admis !  
  • Les mêmes contemporains disent aussi qu’il ne faut plus juger le meurtre, la lapidation ou l’infanticide pratiqués par nos ancêtres et parfois légitimés dans les écritures, sans les remettre dans leur contexte historique. Protection des alliances, sécurité de la tribu, affirmation des dominants et préservation du collectif face à l’indicible légèreté de l’être (…) sont les facteurs anthropologiques servant ici d’excuse. Mais sans le moindre jugement de valeur, comment définir le travail du philosophe face à la tyrannie de l’empereur,  la raison de l’homme de foi face à celle de l’homme de pouvoir (…) ? Comment départager un Diogène d’un Alexandre ? Un Jésus apocalyptique d’un Juda, d’un Pierre, d’un Paul ou d’un Hérode ? Un Ponce Pilate d’un Caligula ? Un Muhammad d’un prince mecquois ordinaire ?  

Si seul le progrès et l’éducation participent de l’amélioration de la condition humaine, nous ne serions pas dépassés par notre propre technologie et nous aurions très certainement amélioré notre approche systémique de la vie en collectivité avant de laisser l’empirisme nous guider indolemment vers la guerre économique et le suicide consumériste.  Le rôle d’un Maître, d’un philosophe, d’un guide, d’un père ou d’une mère (…), consiste essentiellement à limiter le pouvoir de la bêtise dans la cité et à chaperonner la rencontre de l’orgueil, de l’amour propre et de la grande putain des arts, des sciences et des industries.  Sans jugement de valeur, le guide n’épanouit pas la conscience, il apporte la ruse, la métis, ou il favorise la pensée empirique. Or, chez l’Homme, l’intelligence et le bon esprit sont répartis aussi inégalement que les richesses, c’est un fait ! Autrement dit, sans jugement de valeur, l’éducation et le progrès ne font que distribuer des kalachnikov et des modes d’emploi à des primates rêvant à leur mois de vacances après avoir sacrifié une année à fabriquer l’arme du crime.

Sans jugement de valeur, la méritocratie n’a guère plus de sens que l’égalitarisme ! S’agirait-il de la malédiction des fantômes de la révolution ?   

Sans jugement de valeur, toute société, tout individu, reste uniformément excusable. Toute période aussi, y compris la nôtre. Voilà qui nous arrange.

Sans jugement de valeur, les frasques de Ethan, le môme de Jean-Pierre, sont excusables, vu les manquements de son père. Un jour il se plantera et comprendra ! Le jour où il se came, il reste excusable, vu les circonstances et l’emprise de cette saloperie chimique. Le jour où il commence à piquer du fric à sa mère pour… Jusqu’où doit-on pousser l’empirisme ? Soumettre un jugement de valeur à Ethan ne veut pas dire le condamner ! Bien au contraire, un bon guide ira chercher l’enfant là où il se trouve, il s’immergera dans sa détresse la plus profonde jusqu’à lui offrir la possibilité du choix. Pas de sanction, pas de menace, pas de sectorisation par défaut. L’affirmation des valeurs complète les expériences empiriques de l’Homme et le rappelle à l’ordre au nom de ce qui est Amour, conscience, unité…

Nous revenons de vacances, beaucoup d’entre nous, victimes de la grande dépression contemporaine aurons séjourné dans un camping, il en existe de toutes sortes… Toute société est un organisme et tout organisme est une société… Chacun(e) est une île… Si vous êtes de ceux que cela intéresse, votre séjour dans un mini vivier humain a dû vous en dire long sur la question soulevée ici :

Peut-on émettre un jugement de valeur sur une société qui n’est pas ou plus la nôtre ?

Jugement de valeur, dialectique, rationalisation, point de vue anthropologique et recherche d’une cohérence, d’une unité, ne sont en rien incompatibles, ils sont complémentaires ! C’est ainsi que l’on répare les pots cassés !

Un jugement de valeur n’est pas une croyance, tout comme la vertu n’appartient pas à ceux qui la revendique ! Le jugement de valeur fait peur parce qu’il touche au complexe du déterminé et de l’indéterminable, il concerne l’horloge biologique, il évoque la notion de libre arbitre, on lui prête un caractère religieux ; qu’est-ce que la religion ? On le soupçonne d’être inquisiteur, il nous fait pénétrer dans la substance abstraite de l’Amour… ça fout la haine à certains ! Souvent la honte.

A d’autres, le vertige…

Pour le commun des mortels, un bon jugement de valeur est aussi motivant qu’un test de QI.

La morale, le jugement de valeur et la vérité ont mauvaise presse ! L’anthropocène est le terrain des hommes d’action.

Ne nous étonnons pas que les élèves pissent sur les professeurs ! Platon nous avait prévenus…

Un jugement de valeur s’adresse à l’Homme qui peut l’entendre, mais seul l’acte est sur le banc des accusés et l’auteur est invité à en défendre la pertinence. Le but ultime de la justice n’est-il pas de rendre à l’Homme la pleine maîtrise de ses actes ?

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Prosélytisme et clientélisme complotiste

19 Août 2017, 12:46pm

Publié par Persone

Prosélytisme et clientélisme complotiste

A propos du 11 septembre 2001

Sur internet circulent un bon nombre de fakes vidéo sur le 11 septembre. Pour convaincre de la véracité de la théorie du complot de nombreux partisans (cyber-anarchistes, geeks réactionnaires,  monarchistes, djihadistes…) trafiquent les données ! Une vidéo en particulier, anglophone, a fait le buzz entre l’Espagne et la France : Elle concerne la seconde tour frappée, le film est enregistré dans un hélicoptère présent sur les lieux et les images montrent clairement la partie du bâtiment concernée par l’impact, avant, pendant et après l’explosion, mais aucun avion n’est présent ! Or, lorsque l’on regarde bien la vidéo (à 2 minutes 14 pour ceux qui l’ont encore dans leurs archives), nous pouvons voir un objet volant apparaître (en haut et sur la droite de l'image), puis disparaître à 2 minutes 15! Un fake visuel imparfait, fait à partir d’un document original ? Un effet volontaire pour tenter de montrer que les avions n’étaient que des hologrammes disparaissant suivant le point de vue de l’observateur ? Et si les avions étaient vraiment des hologrammes, comme tentent de le démontrer le dernier cri des thèses conspirationnistes ? Voilà pourquoi de nombreux témoins les ont bien vus ! Je ne reviendrais pas sur les rapports scientifiques démontrant l’improbabilité d’un dynamitage programmé des bâtiments, puisque ces rapports peuvent avoir été falsifiés eux aussi ! Je rappelle néanmoins qu’un simple témoin d’une intrusion nocturne dans des bureaux de l’administration a suffi à faire tomber le gouvernement Nixon! Peut-on croire que le gouvernement américain, que les bilderbergers ou pourquoi pas les machiavels assez rusés pour avoir berné l’ensemble de l’humanité avec le plus grand complot jamais mis sur pied,  auraient été assez cons pour demander au gouvernement américain de faire sauter ses propres buildings en les déguisant en attentats par du bricolage technologique hollywoodien ??? Alors qu'il suffisait d'attendre que cela arrive… Soyons raisonnables!

"Comment ça attendre que cela arrive ???" - Dirons certains… "On ne voit vraiment pas ce que les islamistes peuvent nous reprocher!"  

Doit-on revenir, encore et encore, sur l'écriture de l'Histoire par ses grands vainqueurs? Sur le bilan de la colonisation? Sur l'hypocrisie du néocolonialisme? Ou encore sur la formation des groupes terroristes d’Afghanistan par la CIA à l’époque de l’invasion soviétique ? Un rappel tout de même : à cette époque les patriotes américains les plus immaculés et leur puissant lobby nationaliste ont convaincu le gouvernement américain d’aider les gentils arabes contre l’ignoble chimère communiste. Ironiquement, nous pourrions dire que le bleu roi, allergique au rouge, n’hésite pas à rappeler de vieux fantômes pour défendre ses intérêts : le pavillon noir et blanc, le crâne dans les ténèbres. Des pirates pour faire le sale boulot ! On devine la suite du plan : révolution clé en main, planche à billets, alliance politico-économique… reste à gérer les pirates ! C’est ici que l’histoire a dérapé pour la CIA, le gouvernement américain et le reste du monde « libre ». Ici, quelque chose fait peur : en France nous admettons nous-mêmes que nous suivons les américains, avec un certain temps de retard, c’est un cliché. Mais que penser de cet engouement grandissant pour le national-socialisme et pour les théories de complot, rapprochant les nationalistes occidentaux et orientaux contre les lobbies juifs et ceux qu’ils définissent comme les conspirateurs du Nouvel Ordre Mondial ? Ici ce n’est pas le communisme qui est visé, mais l’Empire des vainqueurs ! Le communisme a laissé place à l’hégémonie compétitive de chimères autocratiques, austères, et capitalistes, des nations endurcies, douées et puissantes… A quelle mode ces pays planteront leurs choux ? Celle de la mondialisation selon L’Oncle Sam ? Celle de Poutine le fort ? Celle du Yes we can ? Ou celle du No, but we could fight !  

Mais revenons à notre question : comment profiter d’un attentat sans le mettre en œuvre soi-même ?

Chaque pays n’a-t-il pas des taupes infiltrées ? Pour info, on a dénombré plus de cent mille espions dans la seule Allemagne à l’époque de la guerre froide !!! Ces taupes sont partout et nulle part, actives ou dormantes, dans de nombreux lieux stratégiques, dans de nombreux corps de métier… Côté américain, il s’agit d’attendre l’info et de suivre le processus de l’attentat sans intervenir. Il n’est pas impossible non plus de provoquer les djihadistes sur leur terrain pour les enrager, en insistant si nécessaire, quitte à créer quelques bévues diplomatiques. La cerise sur le gâteau est l’activation d’une taupe infiltrée chez l’ennemi qui suggère la vengeance à ses frères.  Relativement simple et surtout parfaitement efficace ! Quoi qu’il en soit, aucun de ces scénarios ne contrarie les évidences : les EU et les spéculateurs de l’empire globaliste avaient besoin d’une bonne raison pour déclencher leur business :

  • La guerre en Irak, précédant l’aube des printemps arabes. Après les révolutions oranges achevées dans les pays de l’Est européen… Encore une belle expression du Soft Power américain!
  • Et l’instrumentalisation de la terreur djihadiste : le monde se fout de savoir qui a formé les terroristes à nos méthodes et à notre armement, en revanche ces fanatiques font un nouvel épouvantail qui fait trembler les vaches occidentales et les convertit peu à peu à la pensée sécuritaire du N.O.M ! Je rappelle que le Nouvel Ordre Mondial est un fantasme qui a porté plusieurs noms dans l’Histoire, il précède nos pâles Lumières occidentales et la révolution. Néanmoins, le terme a été utilisé en toute franchise et pour la première fois par un certain Adolf Hitler.

De nouveaux épouvantails pour justifier la vérité des vainqueurs ? Des printemps démocratiques pour endiguer les territoires de nos amis du pétrole et les protéger de la mode Poutine et de la séduction du national-socialisme ?

Une question chatouille les bien-pensants: Chez les juifs qui auraient intérêt à jouer le jeu de l’épouvantail Islamiste ? Qui n’hésiterait pas à voir la vieille Europe s’incliner et s’embraser même, pour mieux revenir vers la nécessité d’un nouvel ordre mondial où les « pogromistes » n’auraient plus le vent en poupe? Qui ne rechignerait pas à voir les chrétiens et les musulmans s’affronter une dernière fois pour dégoûter définitivement le reste du monde ? Qui s’amuserait de voir les grands donneurs de leçon de l’air moderne se noyer à crédit dans le New-Age et devenir de nouveaux Lotophages.

  • Certains grands noms de la finance ? Lesquels ont des raisons pragmatiques, lesquels ont des raisons messianiques ?
  • Des lobbies sionistes avec ou  sans la moindre revendication religieuse, mais soutenant la globalisation et la politique de l’establishment étatsunien ? 
  • Le bras le plus obscur du Likoud, assassins présumés de l’assassinat d’Yitzhak Rabin, ne serait-ce que pour attirer le mauvais œil sur l’Islam ?    
  • Et que dire de l’ordre des sicaires ? Vraiment dissout ? Ces hommes, leurs partisans et leurs admirateurs silencieux ont-ils définitivement digéré Nabuchodonosor, Massada, l’exil, le nom de déicide, les taxes discriminatoires, les pogromes, les ghettos,  les pogromes, les ghettos… encore et encore, jusqu’à la SHOAH ?

Lorsque l’on tente de mesurer la colère qui gronde derrière l’hypocrisie progressiste et dans les coulisses du spectacle donné par les vainqueurs, la bien-pensance en prend un coup ! Et toutes les brutes ou les indignés de l’Histoire, pour les plus radicaux d’entre eux, peut-on leur en vouloir de cultiver cette Haine qui n’est que de l’Amour avili, humilié et torturé à répétition !? Ou doit-on comprendre que nous sommes tous les mêmes et que la sérendipité tyrannique ou hypocrite des uns engendre la zemblanité morbide des autres ! S’il y avait une justice au-dessus de la nôtre, une très large majorité d’entre nous se retrouverait probablement sur le banc des coupables, des complices ou des fausses victimes… Voilà qui laisse l’ombre d’un doute sur la pertinence de la méritocratie et de l’égalitarisme dans une démocratie d’imbéciles gouvernés par des opportunistes.  

Le constat est dur, mais il ne serait pas superflu de le conscientiser enfin, au lieu de consumer le monde dans la sale et médiocre guerre que se livrent nos altérités réciproques.

L’Islam conquérant, le péril jaune, le légendaire complot judéo maçonnique, le réveil des nationalismes… Mais qui fait quoi ??? De quel complot parle-t-on dans tout ce confusionnisme ?

A ce stade, il semblerait sage de ne pas embrasser les promesses du grand marché avant de nous réconcilier les uns les autres !

Epilogue :

Il y a quelques mois, des femmes juives, musulmanes et chrétiennes ont fait une marche pacifique vers Jérusalem, un acte sublime et totalement d’actualité !!! Certains riront. Les croyants du monde entier ne sont-ils que des rétrogrades qui consomment la liturgie tels des Lotophages ?

Imaginons un scénario fou : l’Orgueil, jouissant des chiffres et de la science depuis quelques millénaires, a déménagé d’Allemagne après le massacre en 45, chassé par une femme, ce dragon fumant qu’était Hannah Arendt. Et si l’Orgueil officiait de nouveau depuis l’ancienne Judée romaine, bien qu’il ait des alliés à Washington et à Bruxelles. La mondialisation, le réveil des tigres et des dragons, le bassin méditerranéen, l’histoire des Juifs, des Chrétiens et des Arabes… Apocalypse ou révélation ? Mieux vaut en rire !

Alors complot ?

De la part des opportunistes et des hypocrites peut-être, quelles que soient leurs origines et leurs cultures… ça fait beaucoup de monde !

Peut-être aussi de la part des quelques milliardaires qui profitent du spectacle et misent sur les parties…

Ou, pour faire de l’humour noir : Le même genre de type que ceux qui furent impliqués dans la crucifixion ? Et que ceux qui fermèrent leurs gueules comme des lâches ! 

Le Christ lui-même en doutait… « Pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font »

Mais depuis avouons que l’on a beaucoup planché sur la théologie, la théosophie, la science et tutti quanti… Ça fait beaucoup moins d’excuses pour tout le monde !

Au poker, l’excuse ne concerne pas le pardon, ni la vérité ! Quel que soit son jeu, l’Homme d’action s’acharne sur un adversaire qui n’est que son reflet, la morale et les jugements de valeur lui font peur, cela lui rappelle quelques cauchemars d’enfance.   

A quand l’âge de raison ?

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LES PETITS POLISSONS ENDOCRINIENS III

5 Juillet 2017, 20:36pm

Publié par Persone

LES PETITS POLISSONS ENDOCRINIENS III

Pour faire suite à la médiatisation de la réponse du parlement Européen à propos des perturbateurs endocrinien (voir article du Monde « PE : la France capitule devant l’Allemagne » http://www.lemonde.fr/pollution/article/2017/07/04/perturbateurs-endocriniens-la-france-cede-a-l-allemagne_5155485_1652666.html

Attardons nous sur le discours du commissaire européen :

« Après des mois de discussion, nous avançons vers le premier système réglementaire au monde pourvu de critères légalement contraignants, définissant ce qu’est un perturbateur endocrinien, s’est félicité Vytenis Andriukaitis, le commissaire européen à la santé. C’est un grand succès. Une fois mis en œuvre, ce texte assurera que toute substance utilisée dans les pesticides et identifiée comme perturbateur endocrinien pour les humains ou les animaux pourra être évaluée et retirée du marché. »

Comment un être humain peut-il lire cela sans comprendre ipso facto à quel point nous sommes de misérables troupeaux que l’on persuade de se diriger gaiement vers le paradis des vaches sans tête ! Les bergers sans foi ni loi jubilent, les chiens de garde, de chasse et de troupeaux, remuent la queue et les loups de la finance se lèchent les babines… Une véritable orgie est à prévoir dans les années qui viennent pour tous les amateurs de vache folle !

Je dissèque le texte :

« Après des mois de discussion »  - Soit dit en passant le terme de PE a été défini en 1991 par Mme Théo Colborn, une zoologiste et épidémiologiste américaine !

Des mois de discussion sur un sujet alarmant depuis une quarantaine d’année ! Dans les années 70, un certain Roger Guillemin a mis en évidence le rôle de liaison de l’hypothalamus, entre le système nerveux et le système endocrinien. Or, en 1959, un certain Peter Karlson a défini le mot « phéromones », ces petites molécules souvent odorantes apportant la preuve que des substances volatiles invisibles peuvent affecter la physiologie et le comportement animal en diffusant des messages que le système nerveux transmet au système endocrinien. Autrement dit, avant les années 80, les gens se piquaient déjà d’une étrange curiosité envers ces nouvelles matières plastiques très odorantes et nos élites étaient parfaitement en mesure de comprendre les dangers innombrables que représentait la synthèse débridée de molécules issues de la pétrochimie !

Mais ne l’oublions pas, les années 70, c’est la coupe qui déborde, qui se renverse et le nouveau pinard qu’on verse dedans !  Les années 70 c’est la gauche et la droite, les démocrates et les républicains qui misent sur la grande fête du slip et le libre échangisme pour éviter d’affronter le nerf de la guerre, la vérité, et pour entrer dans une paix d’hypocrites, une paix compétitive et consumériste. Les années 70, c’est la pilule et la maison « en tout plastique » ! Le plastique c’est fantastique, le caoutchouc super doux, chantait-on 10 ans plus tard… Et nous, hystériques, libres de jubiler comme des cons jusqu’à plus d’heure sur le danse floor !  Comment arrêter une politique qui fonctionne si bien alors qu’on a déjà fabriqué et vendu l’arme du crime à tout le monde, TOUT LE MONDE ?!?

« … vers le premier système réglementaire au monde pourvu de critères légalement contraignants, définissant ce qu’est un perturbateur endocrinien, s’est félicité Vytenis Andriukaitis, le commissaire européen à la santé. » - Au regard de ce que je viens d’écrire, l’affirmation est le comble de la honte ! Pitié pour ce pauvre commissaire ! Mais allons plus loin pour démontrer l’absurdité qui nous envahit : « Un système règlementaire définissant ce qu’est un perturbateur endocrinien » !!! C’est la science qui définit ce qu’est et ce que fait une molécule, pas la justice ! Autrement dit, sans langue de bois, la justice, après 40 ans de déni, se décide enfin à accepter que les PE existent, mais les industriels et les nouvelles lois du grand Marché lui demandent d’exiger des preuves concernant les effets de chaque type de PE sur le sujet humain spécifiquement, avant de rédiger une définition définitive de ce que sont ces molécules ! Et M. Vytenis Andriukaitis s’en félicite !

Mais continuons :

« Nous avançons vers… » « Une fois mis en œuvre… »

Donc toute cette farce, ce grand progrès dont le commissaire se félicite, n’est encore qu’un objectif à atteindre ! Think positive !

« Utilisé dans les pesticides »

Doit-on comprendre qu’une fois que toute cette fadaise sera mise en place, après des années de déni, elle ne s’appliquera qu’aux seuls pesticides ? Et la pilule ? Et tout ce foutu plastique ? Et les pectines dans les jus de fruits ? Et les expériences militaires sur le climat ?

« … pourra être évalué et retiré du marché… »

Là, on comprend clairement : le produit pourra être évalué. (!?!?!?) La cerise sur le gâteau ! Si ce monsieur ne se moque pas ouvertement de nos tronches, c’est qu’il espère que nous sommes tous devenus aussi cons que ses commanditaires l’on assuré.

Pour conclure, évoquons la notion de concentration, que les chantres de l’industrie espèrent voir figurer dans la définition des PE : un PE est ce qu’un scientifique appelle un modèle de vecteur endocrinien suivant une courbe dose-dépendante en U, ce qui signifie que les petites concentrations sont aussi efficaces que les fortes. L’action d’un PE n’est pas limitée localement, il ne représente pas un empoisonnement classique et il suffit d’une seule de ces molécules usurpatrices pour déclencher une réponse de l’organisme. Comme nous venons de le voir une faible concentration suffira à provoquer une réaction en chaine pouvant affecter profondément l’organisme. Les formes géométriques et la taille des PE correspondent à celles de molécules naturellement produites par le corps ou son environnement, des molécules donnant des indices sur leur état respectif lorsqu’elles sont captées par le système nerveux et endocrinien, qui déclenche les réactions adaptées. Imaginez ces milliards de milliards de molécules déversées dans le sol, les rivières et les océans, dont CHACUNE est une fausse information pour les organismes vivants.

Depuis 40 ans, les industriels nous rassurent avec un leurre « le poison, c’est la dose », sous-entendu : la dose nous pouvons la calculer et donc ne pas la dépasser ! Une majorité de scientifiques demande à ce qu’on corrige cette erreur, mais appelons un chat un chat, il s’agit ici d’un délit d’initié et d’un déni criminel de la part des états !

Chers lecteurs, certains, beaucoup même, j’en suis persuadé imaginent que je vais trop loin quand je ramène systématiquement tout à la psychanalyse du viol originel et des mensonges « bibliques » que se sont fait les fondateurs des lois divines, civiles et réductionnistes : les hommes ! Les BOOOOOOSS !

En quelques mots :

Ce qui nous ronge est avant tout la suppression de notre temps par la compétition, les obligations et les compensations organisées pour masquer l’entretien de nos altérités réciproques et l’actualité de tous nos vieux mensonges.

L’origine de la merde est souvent sous notre pif ou accrochée aux poils de nos culs, et notre couple « orgueil/amour-propre » cache  indécrottablement les remèdes à nos souffrances là où l’on ne veut pas regarder !

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... OUBLIETTE... Hypocrisie, guerre... OUBLIETTE...

25 Juin 2017, 19:52pm

Publié par Persone

... OUBLIETTE... Hypocrisie, guerre... OUBLIETTE...
... OUBLIETTE... Hypocrisie, guerre... OUBLIETTE...
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... OUBLIETTE... Hypocrisie, guerre... OUBLIETTE...
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Chaque trauma, chaque blessure, chaque rancune que l’on a planqués sous les tapis ou laissés pour compte dans les coulisses de l’Histoire sont pourtant les ingrédients indispensables pour cuisiner enfin le juste pardon et nous désintoxiquer de ces catharsis prêtes à consommer, avec lesquelles l’industrie de la paix nous gave et nous endort jusqu’à ce que mort s’en suive ! Ce pardon, c’est la seule alternative à la compensation consumériste et à l’esprit de compétition avec lesquels l’Homme se drogue pour oublier ses responsabilités et sa douleur de vivre.   

Chaque trauma, chaque blessure, chaque rancune… Nous avons ici un fil d’Ariane, mais la vérité, la sincérité et le repentir sont des mots qui n’ont plus court ! C’est un fil rouge, sale, puant, parfois invisible, froid ou brulant ! Un sac de nœuds qui agace, dont on ne veut plus parler, imaginant que Moïse, Jésus, Muhammad, Siddhârta, Roosevelt, Staline, Mao et Hitler ont déjà tout dit et tout fait, imaginant comme des cons, que nous avons déjà tout lu, tout bu et tout subi. Les rouges et les roses bonbons ne veulent plus de l’opium de la religion, les noirs et blancs ne veulent plus de la philosophie, les bigots ont peur que la science anéantisse leur croyance, les autorités religieuses craignent que des mensonges soient dévoilés, les fidèles de la main invisible ne veulent plus d’idéologies, les futuristes n’envisagent même plus de retrouver les liens avec la nature, si cela doit les séparer de l’objet de leur confort (…) et TOUS, m’est avis, seraient très hermétiques a une bonne séance de psychanalyse de groupe ! Tous les partisans se déchirent et se rejettent la faute, les autres ne croient plus en rien ! De Hobbes et Voltaire au nihilisme actuel il n’y avait qu’un pas : l’homme est un loup pour l’homme,  les échanges, le fric et le progrès nous rendront meilleurs… Et le pas suivant : l’humanité c’est de la merde destinée à redevenir de la merde après avoir répandu toute sa merde, nique la vie avant qu’elle te nique (pour la version hard) !  La substantifique moelle n’est qu’une illusion issue d’un hasard ! L’humanité est ainsi, tout comme le soleil envahira un jour la terre ! Laisse couler, tout cela n’a pas le moindre sens, éclate-toi ou attends la mort si bon te semble (pour la version soft) !

Les traumas, les blessures, les rancunes, donc, sous le tapis ! En revanche, tous les OBJETS les plus anciens, sont précieusement conservés et admirés dans des musées ! Chatouille ton ego en visitant http://la gloire de nos anciens.com !

Les autorités lancent des appels « vos enfants deviennent des nihilistes, nous baissons les tarifs des musées !»

« Les brûlures de l’histoire il faut les oublier, cela ne sert plus à rien de les ressortir du tiroir ! » - Une pensée discrète, mais communément admise dans un monde qui veut aller de l’avant. Voilà qui n’empêche pas monsieur Toulmonde de photographier sa pyramide en Egypte ou son bunker à Verdun !

Pour finir sur une lueur d’espoir : la surabondance de clichés souvenir dans un système en proie au nihilisme est suffisamment paradoxal pour indiquer que même la créature la plus sophistiquée cherche inconsciemment ce qu’elle a perdu. Voilà qui est bon signe.  

A propos des rêves :

Les innombrables addictions avec lesquelles nous nous pacifions fonctionnent comme de nombreuses substances. La drogue soulage, mais elle brise les rêves ! Heureusement il nous reste un peu de volonté et de raison (?) et la psychanalyse (!) encore faut-il maîtriser l’outil et ne pas le retourner contre nous-mêmes ! Certains se divisent et d’autres spéculent !

A propos de la réalité :

La complexité de l’entropie des évènements, largement augmentée par notre hypocrisie, par notre déni et par notre refus d’affronter le divan collectif, est telle que les révolutionnaires deviennent des professionnels de la révolution permanente dont les casernes sont hermétiques aux réalités de la nouvelle indigence qui ronge l’humanité ! Je cite la stratégie du choc et de la croissance permanente pour l’establishment libéral et ses vaches, je cite l’attente de la bonne opportunité pour les cols rouges, bruns ou bleus dont certains ne dépassent leurs griefs que pour s’unir contre l’ennemi commun. Le déni de nos mensonges plurimillénaires et la pression dans la bouilloire sont tels que certains maîtres à penser propagent l’idée que c’est la paix en elle-même, qui pousse l’Homme vers l’oisiveté, la dégénérescence et la corruption. Et les médias de relayer ! Les viandards et les amateurs de tauromachie sont de retour semble – il. Inquiétude. 

Une lueur d’espoir disais-je…

Lorsqu’on prend enfin rendez-vous avec nous-même, il arrive que l’on rencontre l’orgueil et qu’on accomplisse le pardon. C’est ici que l’on retrouve les cailloux que l’on a semés depuis que nous nous sommes perdus ! En chemin, nous guérissons au fur et à mesure que nous rencontrons les fruits qui nous rendent nos rêves.

Note:

A propos des images choisies, n'allez pas imaginer que je compare l'Islam à Sauron! Dans le seigneur des anneaux, Tolkien nous indique que Sauron n'est personne, ni un peuple, ni un individu! Il est l'Orgueil qui cherche à s'incarner pour régner. Tolkien indique qu'à la période de Bilbo le Hobbit, l'Orgueil était en Angmar (l'Allemagne), avant que Galadriel ne le repousse vers l'est, vers la région ou jadis s'était déjà joué le sort des peuples des terres du milieu (la Judée). Le contrôle de la méditerranée a toujours été l'enjeu et l'objet fourvoyé de la rencontre entre l'Ouest et l'Est! Sauron n'est Personne, mais l'œil avide de Hommes s'est installé de nouveau là où les enjeux se font: entre Israël et les territoires Arabes, en des temps où un Nouvel Ordre Mondial (NOM) cherche à s'incarner, en des temps où le communisme moribond se dilue et coule lentement vers les torrents du nationalisme... Le mont du destin pourrait être la colline de Jérusalem et Barad-dûr et ses Orques: la violence des intégristes (côté arabe et côté juif colonisateur), ceux que l'hypocrisie du monde a enragé pour de bon et ceux que la CIA (entre autre) a formés et instrumentalisés jusqu'au dérapage. A méditer tranquillement! Et tout ça pour dire: Barad-dûr ne représente pas l'Islam!!!

... OUBLIETTE... Hypocrisie, guerre... OUBLIETTE...
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... OUBLIETTE... Hypocrisie, guerre... OUBLIETTE...

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DE LA MORALISATION DE LA VIE PUBLIQUE

19 Juin 2017, 14:49pm

Publié par Persone

DE LA MORALISATION DE LA VIE PUBLIQUE

La moralisation de la vie publique séduit beaucoup dans les basses-cours ! Et pour cause ! Fini les vieilles combines faciles ! On ne s’en plaindra pas !!!

Mais en ce qui concerne les grosses affaires ? Les mensonges, les fraudes politiques et religieuses qui nous divisent toujours et font de nos échanges une véritable hypocrisie lucrative, inégalitaire et suicidaire ? Le suicide par les armes ou par l’empoisonnement.

Un principe au passage : Qu’il soit loup ou mouton, plus un homme est initié, plus son silence coûte cher !

Nous ne pourrons parler de moralisation de la vie publique que lorsque nos gouvernements auront enfin admis à quel point le monde du travail et des affaires reposent sur l’arnaque et l’organisation consumériste des compensations, à quel point notre système global repose sur des mensonges sans complexes qui laisseraient perplexes les imposteurs les plus illustres de notre Antiquité.

Une des premières choses dont les politiques devraient parler, présidents, ministres ou parlementaires, c’est la pornographie et la sophistication de la violence audiovisuelle, dont la prolifération et les dérives ne sont en rien une liberté d’expression, mais au contraire un asservissement en amont, un avilissement de l’organisme expressif (vous) et un conditionnement sexuel par l’addiction d’images… Très lucratif ! Et politiquement correct apparemment ! Tant que les désœuvrés ou les laborieux et leurs tauliers soulagent leurs frustrations en jouant à call of duty ou en labourant le vagin jusqu’à en faire une monstrueuse merveille, les affaires tournent ! Plus le crime devient virtuel, moins les différentes mafias se font remarquer, profitant d’un gouffre juridique pour saisir le monopole du porno, des clubs privées et du « bar à cul ». Dans les années 60, la gauche et la droite françaises estimaient que dans l’optique d’une évolution démocratique conduisant vers l’abolition de la peine de mort, il deviendrait difficile de laisser porter tout le poids du progrès (entendons ici le poids de notre hypocrisie et de notre impérialisme déguisé) par le peuple, sans faire de nombreuses concessions. L’idée consistait à libéraliser non pas le crime, mais le spectacle du crime, tout en se soulageant du problème des maisons closes en se débarrassant du bébé dans les méandres des affaires privées et clandestines.  Autre avantage, lorsque l’humanité se masturbe, elle n’aime pas trop qu’on l’interrompe, autrement dit dans un paradigme où règnent la pornographie et la violence gratuite, le philosophe roi n’a plus bonne presse ! L’albatros se fait défoncer la tronche, la colombe se fait flinguer, Bouddha a la mort dans l’âme et le pallium qui flambe (…) et Jésus, ce malheureux, peut remonter sur sa croix tout seul si bon lui chante, tout le monde s’en fout !

Think positive !!!

Du pain et des jeux… Apparemment le monde change, mais pas nous ! Voilà qui explique beaucoup de choses… Malheureusement « Les gens n’ont plus le temps de lire ou de réfléchir au sens des choses aujourd’hui » dit-on souvent… Quelle pitié ! Quel gâchis ! Quel ridicule suicide !

DE LA MORALISATION DE LA VIE PUBLIQUE
DE LA MORALISATION DE LA VIE PUBLIQUE
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DE LA MORALISATION DE LA VIE PUBLIQUE
DE LA MORALISATION DE LA VIE PUBLIQUE
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Quoi qu’il en soit, la pornographie et la violence gratuite ne peuvent être définies comme des libertés d’expression dans la mesure où elles constituent une addiction liberticide. C’est un fait. Autrement dit, ce domaine ne relève pas de la censure artistique ou de la prohibition radicale, mais de la santé publique. Laisser la pornographie devenir un système spéculatif fondé sur le fait de repousser les limites fantasmatiques et lubriques de l’homme est un crime. Dois-je préciser ce qu’est un gang-bang, un pur hardcore ou hardore, un ultra-gore… un snuff-film ??? Dois-je préciser ce que sont les orgies les plus obscures données en hauts lieux ? Dois-je préciser le nombre d’enfants victimes de la pédophilie évangéliste ? Dois-je préciser le nombre d’enfants enlevés dans le monde pour nourrir  les innombrables réseaux de prostitution vidéo ? Dois-je préciser le nombre croissant de drames familiaux liés à la cyber-sexualité des jeunes et des moins jeunes ? …  70% des femmes souffrent d’anorgasmie chronique, la médecine atteste que la totalité de ces femmes ont en commun un ou plusieurs des vécus suivants : Véto éducatif sur la sexualité, mauvaise initiation par les premiers partenaires, attouchements ou viol lors de l’enfance (dans des sectes, dans des instituts éducatifs, mais aussi par des pédiatres ou des membres de la famille), ou ont subi des abus sexuels au quotidien avec un partenaire.

Pourquoi tant de souffrance et de cadavres sous le tapis ?

Parce que le monde est véritablement pornographique ! Parce que même l’élite pratique l’orgie ! C’est le comble du patriarchisme et de la morbidité vaniteuse ! Le comble d’une humanité puérile et vieille avant l’âge ! Le paroxysme de la crise d’adolescence de Paupaul… Paul, soit dit en passant, est le premier Patriarche de la future Eglise, qui a fait parler Jésus post mortem en rajoutant quelques touches personnelles pour inviter la population à suivre les nazaréens au lieu de les dénoncer ou de les crucifier. Il s’agissait ici de convertir en urgence, y compris parmi les païens ! Ces romains que Jésus aimait tant… Pour faire de l’humour… Juif bien entendu. Le prophète aimait le cochon, la paix, l’amour, l’égalité… et seuls ceux qui n’avaient jamais pêché pouvaient selon lui lapider une gonzesse infidèle ! Les premiers bricolages du nouveau testament, la conversion des romains et en marche pour un futur bien couillu entre parfaits hypocrites !

Bref, sale temps pour les femmes, ne nous étonnons pas de les perdre, de les voir devenir des Hommes comme les autres.

La frustration chronique, la compensation, la sophistication du vice, la légifération modératrice du passage à l’acte, la luxure ou la fornication sordide (…) ne sont pas le propre de l’Homme, mais l’expression consciente ou inconsciente de son mal-être ! Le viol originel, la traite des femmes et le conditionnement des enfants par le patriarche est un des fondements de notre souffrance individuelle et collective.

L’hypocrisie des inventeurs du progrès fut la cause principale de l’avalanche des évènements. L’hypocrisie est le vecteur endocrinien qui permet d’apaiser les symptômes et de continuer les affaires.

Les couleurs tournent au gris, la matière devient cancéreuse : c’est le consumérisme.

Choix, actions, paradigmes, systèmes, entropie…

Malgré nos hypocrites tentatives de recyclage, la notion de non-retour nous effraie, et pour cause : l’énergie gaspillée ne sera jamais renouvelable, les réserves sont consumées et les actions consommées ! Dès lors, comment concevoir un recyclage, une adaptation et une maîtrise systémique de notre évolution globale, sans reconnaitre enfin les mécanismes qui nous ont conduits jusqu’ici ? La plupart des économistes et des politiques ne raisonnent qu’en fonction des paradigmes concernant notre époque et ne font que rafistoler un navire collectif mal construit en utilisant les paradigmes empiriques et des groupements d’intérêt dont ils sont les instruments « y compris notre jeune président, y compris les bonimenteurs du N.O.M » - pour ceux qui se laisseraient séduire par le grand changement !

Je ne reviendrais pas sur les analyses économiques, sociales et politiques avec lesquelles je vous ai torturé(e)s sur plus de 400 pages d’écriture, mais j’insiste une dernière fois sur mon leitmotiv :

Le viol originel ! J’ai conscience que cela en fait sourire plus d’un, surtout parmi les plus cyniques, qui savent hypocritement tirer leur épingle de ce jeu de dupes que nous jouons comme des ados suicidaires et agressifs depuis le berceau ! Dans un collectif individualiste consumériste, lorsqu’un cynique est de mauvaise humeur (parce qu’on lui a raillé sa bagnole par exemple) et que vous cherchez à le réconforter, il vous rappelle que les 80% de cons patentés prouvent que votre optimisme est ridicule face à son grand savoir ! Lorsqu’il est d’humeur guillerette (son assureur lui a offert une peinture métallisée toute neuve) et que vous souhaitez le ramener à la conscience de nos manquements individuels et collectifs, il vous rétorque que les gens ne sont pas cons et qu’ils savent tout ça… « Chacun fait ce qu’il peut mec, faut penser positif ! » - Apparemment, la rhétorique est devenue un sport inconscient chez M. Toulmonde !!!

Bref, la notion du viol originel en fait sourire plus d’un ! Imaginez donc la même question posée par vos enfants, avec obligation de réponse, comme lorsqu’ils vous demandent comment on fait les bébés ! « Papa c’est quoi le viol originel, l’hypocrisie et le conditionnement des progénitures ? Et c’est quoi un patriarche ? » Alors, vous rigolez toujours ? Si oui, je plains vos enfants !

Le viol originel est le plus petit dénominateur commun des complexes qui divisent les deux grandes populations humaines : l’homme et la femme !

Or, pour qu’une fraction soit résolue ou pour que l’on puisse retrouver la nature commune des choses dissociées que l’on veut multiplier, il faut impérativement retrouver le plus petit dénominateur commun ! C’est un fait. Autrement dit, si l’on veut retrouver l’art et la manière de fusionner correctement et de ne pas nous multiplier comme des lapins crétins ou des moutons en exercice de survie sur un pétard planétaire, il serait temps de revenir aux sources des fleurs du mal qui ont envahi notre jardin. 

Quelques réflexions au passage :

L’addiction sexuelle par le virtuel est à considérer comme une addiction classique, c’est une toxicomanie !

Songe de samouraï : « la vulgarité, la luxure et l’insalubrité des villes d’Occident indiquent un profond conflit entre le yin et le yang chez ces vilains ».

L’homme dégrade son paradis au fur et à mesure qu’il en invente un autre, si sordide soit-il, pour camoufler son échec et continuer les affaires.

Les affaires maquillent la laideur grandissante et semblent satisfaire tous les appétits, de la part du roi jusqu’aux miettes du gâteau, sans oublier la cerise de machiavel.

Pour le paradis, plus l’humain est artificiel, plus il détruit le naturel… Pour l’Homme, moins le paradis est naturel, plus il doit devenir artificiel… Il ne s’agit pas d’incomplétude, mais de simple connerie orgueilleuse, vaniteuse, autoritaire, collective et dans le fond, malheureuse.  

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Le fouet et l’esclave, la poule aux œufs d’or, le gentil-homme et le hand-spinner

16 Juin 2017, 12:37pm

Publié par Persone

  • « Le travail c’est la santé et les produits laitiers sont vos amis pour la vie ! » :) 
  • « REDITES LE POUR VOIR… » :(  
  • « Du calme monsieur et madame Gentil, restons positifs ! Aujourd’hui nous vous proposons 5 fruits et légumes par jour, du sport et du grand spectacle ! Sans oublier que vos petits enfants sont à deux doigts du revenu universel ! » :)  :)  :)
  • « Et endettés dès la naissance ? » :(  :(  :(
  • « Qui paye ses dettes s’enrichit monsieur et madame Gentil, qui paye ses dettes s’enrichit ! » :)

 

Madame Gentil en est morte 9 mois plus tard ! …

M Gentil a vieilli, trop vieilli. Il rassemble tant qu’il peut les fragments épars d’une vie, dans le vide laissé par le sacrifice ordinaire de l’instant présent et du libre arbitre. L’effaceur-express du train-train quotidien est technologiquement très avancé et ne laisse plus la moindre trace visible. Monsieur Gentil ne se reconnaît plus dans l’époque et son époque ne le reconnaît plus. L’hospice lui pend au bout du nez. Son seul bonheur, l’amour restant dans ses veines et le souvenir éternel de sa femme. La colère aussi le fait tenir, il sent qu’il va bientôt sucrer les fraises alors que ses enfants, ces petits cons de soixante-huitards remodelés par le modèle américain, profitent d’un début de retraite dorée en faisant du yoga cosmique et de la méditation positive, le tout fondé sur la promesse que leurs enfants paieront leurs dettes. Il sent qu’il va bientôt crever et la seule image que ses petits-enfants daignent lui laisser en souvenir, c’est celle de futurs arrivistes ou de falzars à mi-fesses qui s’en battent les couilles, filles et garçons confondus.

Place à l’homme amélioré, le topissime Môssieur Toulmonde ! Enfin digne de ce NOM, qui s’annonce !

Le paradoxe de la « belle époque » d’après-guerre, les trente « glorieuses » par exemple, c’est le laborieux monsieur Gentil qui paye son paquet de clopes américaines tous les matins et congédie son fossoyeur patenté par un sempiternel « le travail c’est la santé mon bon monsieur, la santé ! ».

Le paradoxe du positive thinking que nous traversons aujourd’hui c’est l’unique et individualiste monsieur Toulmonde qui achète sa e-fumée et choisi son nouveau hand-spinner après avoir répondu « comme un vendredi sans nuages ! » à son buraliste, qui apparemment s’inquiète de sa santé au-delà de 20€ d’achat.

  • « Si vous voulez la paix avec vos GENTILS enfants, monsieur Toulmonde, la toupie antistress est LE produit incontournable ! N’hésitez pas à profiter de nos modèles en promo, les gamins ne peuvent plus s’en passer ! »
  • « Hors de question que les miens passent pour des cons, j’achète le lot ! »
  • « Sage décision, i’ faut bien vivre avec son époque monsieur Gent… euh… Monsieur Toulmonde, pardonnez-moi ! »
  • « Y’a pas d’mal, y’a pas d’mal, à plus monsieur Bonami. »

Chers lecteurs, comprenne qui pourra, comprenne qui voudra !

Le fouet et l’esclave, la poule aux œufs d’or, le gentil-homme et le hand-spinner

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Virus, bactéries, immunité, faiblesse, dépression, précarité, récurrence... Et cancer !

7 Juin 2017, 21:48pm

Publié par Persone

Virus, bactéries, immunité, faiblesse, dépression, précarité, récurrence... Et cancer  !
Virus, bactéries, immunité, faiblesse, dépression, précarité, récurrence... Et cancer  !
Virus, bactéries, immunité, faiblesse, dépression, précarité, récurrence... Et cancer  !
Virus, bactéries, immunité, faiblesse, dépression, précarité, récurrence... Et cancer  !
Virus, bactéries, immunité, faiblesse, dépression, précarité, récurrence... Et cancer  !
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Virus, bactéries, immunité, faiblesse, dépression, précarité, récurrence... Et cancer  !
Virus, bactéries, immunité, faiblesse, dépression, précarité, récurrence... Et cancer  !

Certains disent : « la pauvreté est une maladie qui s’installe »…

Mais en réalité, c’est la maladie qui est une pauvreté qui s’installe… Et dont certains profitent ! 

Autrement dit :

  • le premier crétin dominant qui a dit à son voisin : « ce feu, ces grottes, cette viande et ces jolies femmes m’appartiennent, si tu veux, tu bosses pour moi ! », ainsi que le voisin qui a accepté le marché, n’avaient probablement pas conscience que leur petite affaire engendrerait un jour la grippe tueuse, la malbouffe et le cancer de la prostate !
  • Plus tard, l’opportuniste qui en a conclu : « tout cela m’appartient, que ou combien va leur coûter le partage ? » venait, à travers l’esclavage et l’impérialisme, d’inventer le remède contre la résistance immune et contre l’épanouissement autonome d’autrui.
  • Et enfin, le grand humaniste qui a aboli l’esclavage au nom du progrès nous a permis de vivre assez longtemps pour en subir les conséquences : le cancer global et le trou de la sécurité sociale.

Autrement dit :

Fuir le négatif, nier le jeu de la sérendipité et de la zemblanité, se contenter de lâcher prise et d’oublier le passé, ne changera rien à l’entropie des choses et ne nous libérera pas de la haine de ceux dont la mémoire a été meurtrie, violée ou calomniée et qui ne profitent pas du mode de vie des grands vainqueurs de l’Histoire. Que cela soit dit, le New-Age lui-même nourrit la spéculation des opportunistes et des chiens de guerre qui attendent notre affaiblissement critique pour nous botter le cul ! Pour autant, tout le mal que l’on se fait et que l’on impose à nos enfants, nul ne le mérite ! Nous ne sommes que de misérables imbéciles dont l’esprit, le corps et le temps ont été respectivement conditionné, esclavagé et acheté.

Alors quoi ?!? Le Grand pardon ! Le vrai ! La vérité, pas l’argument de vente ! Voilà ce que nos enfants méritent !

Le repentir général du patriarcat roi ! Le repentir de tous ces Hommes (hommes et femmes, femmes qui deviennent des Hommes comme les autres –je précise que je ne suis ni catho, ni macho) ! Le repentir et l’abolition de l’hypocrisie qui cancérise l’humanité ! La réconciliation, la vraie ! Notre évolution tient à quelques mensonges millénaires qu’il serait temps de faire tomber…

Autrement dit :

Sous le voile des hypocrites, existe des solutions simples, totalement pragmatiques, qui nous guériraient de notre adolescence collective suicidaire. Mais le simple mot « vérité » fait peur ! Un mot que les vainqueurs et les actionnaires du Grand Marché Global n’utilisent jamais tout en faisant admettre à des milliards d’individus soumis ou conditionnés, une infinité d’inepties et de mensonges que les compensations matérielles et une fausse démocratie transforment en un paradis paradigmatique fonctionnel satisfaisant… à double tranchant. « Ça c’est le monde réel mec ! » - Une phrase d’une banalité effrayante, que l’on entend dès l’éteignoir (la section industrielle du nœud qui nous relie encore à l’enfance et au savoir universel) et que chacun nous a répété jusqu’à ce que nous rentrions dans un des moules prévus pour nous.  Bref, si vous suivez bien, il n’y a pas de vérité, mais le monde est bien réel, vrai ne veut rien dire, mais la réalité existe, rien n’est déterminable, mais tout est déterminé ! Voilà qui nous arrange bien ! Et qui sonne bien aux oreilles ! Le problème, c’est que cela n’a aucun sens, que celui d’une rhétorique à bouffer du foin. Un scientifique vous expliquerait qu’une telle affirmation ne fait que séduire depuis que les médias consacrés à la science ont mis les paradoxes à la mode… en quelques formules et avec quelques mots raisonnables, il vous démontrerait aussi que l’indéterminable existe, que c’est la physique quantique qui nous l’a fait comprendre et que cela nous amène à réfléchir au théorème d’incomplétude (insuffisance des repères accessibles à l’observateur), au saut quantique dans le tissu de l’espace-temps (ubiquité de la matière) et à une intelligence créatrice du monde connu qui serait à la fois la partie et dans la partie. Et enfin il vous expliquerait que cela ne change rien au fait que tout soit déterminé et qu’il existe des vérités ordinaires ou essentielles, comme tout ce que l’on peut constater au quotidien sans avoir à l’interpréter pour les ordinaires et comme les constantes universelles en ce qui concerne les essentielles. L’analyse scientifique des vérités ordinaires et essentielles permet le progrès technologique et urbain (l’aspect qui attire toute notre attention), mais permet aussi de comprendre la nature des liens de la causalité et l’évolution de son arborescence (l’aspect écologique et psychologique, celui sur lequel nous préférons fermer les yeux) !  Compte tenu du décalage entre notre épanouissement cérébral et l’entropie de notre mode de vie, la causalité de nos propres actes nous échappe, mais tout reste déterminé. L’indéterminisme ne concerne que le quantique et l’au-delà du fond diffus cosmologique, le mystère du présent et du libre arbitre. Certains parlent de Dieu et de ses voies impénétrables, y compris parmi les blouses blanches.

Autrement dit :

Puisque tout est déterminé depuis le point Alpha et peut-être même avant, puisque chaque chose datant de milliards d’années et toutes ordonnées dans une infinie précision conditionnent notre présent et notre avenir, comment imaginer que des évènements ou des comportements sexuels, sociaux ou politiques datant de 25, 12, 6 et 2 mille ans ne soient plus à prendre en compte pour comprendre notre actualité ???  Comment fantasmer que des mensonges énormes, mais totalement déniés aujourd’hui et parfois oubliés des nouvelles générations, ne constituent pas un facteur morbide influençant notre consumérisme hypocrite ? Comment faire du « faut oublier le passé et se détourner du négatif » un nouveau syncrétisme à la fois laïque et religieux, sans risquer de livrer nos enfants à la guerre et au retour du fascisme ???

Ceci ne constitue pas qu’un paradoxe ! L’ignorance, mais surtout l’hypocrisie nous tueront tous !   

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L’Argent, le crédit, l’usure, la dette et l’oubli… Des raisons pour lesquelles on invoque le N.O.M

29 Mai 2017, 00:01am

Publié par Persone

La déconnade au point 0.666 (humour)
La déconnade au point 0.666 (humour)

La déconnade au point 0.666 (humour)

L’argent est un outil qui permet de fixer une correspondance entre la valeur des biens et des services échangés.

Mais, contrairement au troc, c’est aussi un mécanisme qui dope les échanges et représente un moteur de croissance indépendant des besoins réels et des ressources.

Il est donc un bon outil tant que l’offre s’adapte aux besoins de la société et que la société reste en symbiose avec son environnement et l’épanouissement du jardin intérieur (l’esprit et le corps) de l’individu. 

En revanche, lorsque l’offre fait son premier pari de spéculer sur la demande en oubliant le besoin, l’argent se met au service de l’orgueil et nourrit le plus grand complexe du patriarche: la raison abstraite de l’impérialisme! C’est ici que les forêts brûlent et que les Hommes commencent à accepter leur esclavagisme au nom DU progrès, qui n’est en réalité qu’une piètre façon de progresser, parmi tant d’autres! Ainsi les choix faits par les occidentaux, les africains, les hébreux et les arabes, aux temps de l’Egypte ancienne, pèsent encore sur nos épaules aujourd’hui. Compte tenu de l’âge de l’Homo-sapiens, comparé au rythme des grandes mutations biologiques, l’humanité semble bien jeune. A l’aube de la folie des grandeurs, l’Antiquité, nous sommes apparemment entrés dans une adolescence torturée dont nous n’arrivons pas à nous extirper.   

Autrement dit, l’argent crée le Marché et le Marché, indépendant des ressources et des besoins, est un ensemble chaotique composé d’une multitude de marchés, certains en synergie, la plupart en concurrence. Sans contrôle systémique et éthique, cette mécanique fonctionne sur la croissance continue et fonctionne exactement comme un cancer, qui atteint tous les organes de la société.

L’émission d’argent doit donc se faire en fonction des besoins réels de l’organisme commun jusqu’à ce que les besoins arrivent à la limite des ressources ou à la clôture du voisin! Pourquoi dépassaient-t-on déjà l’une ou l’autre de ces limites dès l’Antiquité, malgré l’espace et les ressources dont nous disposions?

  • Premièrement le motif du profit et l’inégalité de la redistribution de l’argent! L’exploitation des uns par les autres et la sophistication des moyens de compensation poussent les classes pauvres à se reproduire quel que soit le prix à payer pour leurs enfants.  Nous pouvons ironiser intelligemment en admettant, par exemple, que de nombreux mâles dominés nourrissent, de père en fils, le complexe de l’aura du riche ou du puissant sur les jolies pouliches ! Ces innombrables mâles sont souvent dans le déni de leur soumission, mais soulagent allègrement leur amertume entre les cuisses de leurs femmes ou de celles des autres ! C’est un fait et aussi la plus vilaine tumeur de l’humanité ! Un fait que l’instrumentalisation politique du féminisme et la grande fête du consumérisme nous font oublier en lissant la situation, de façon à ce que la question de la guerre des sexes devienne une banalité (une technique vieille comme la civilisation). Chez les riches, le soulagement hormonal est aussi de mise, mais d’autres motivations sont en jeu : certains pensent à pérenniser le patrimoine avec force de relève, certains comptabilisent combien de riches sont nécessaires pour gouverner les pauvres en pleine expansion, certains sont attachés à la lignée ou d’autres (plus contemporains) jouissent de leur fortune pour mettre leurs pouponnières en concurrence…  En bref, le moteur du profit et les inégalités débridées provoquent un besoin de création de masse monétaire, indépendamment des besoins réels et des ressources.  Ils sont un premier tremplin vers un mauvais libéralisme, un mauvais capitalisme et une incontrôlable politique de marché, totalement consumériste.

 

  • Deuxièmement l’enrichissement rapide des castes dominantes grâce à l’impérialisme, tout comme l’émission incontrôlée d’argent dans la société provoque une croissance toujours plus dévorante et des investissements non mesurés y compris chez les commerçants, puis une nouvelle pénurie de matières premières, ceci entrainant à terme une inflation maladive. Notons aussi que les producteurs et les commerçants n’attendent pas forcément cette pénurie pour provoquer des inflations : lorsque l’argent coule à flots et que les gens achètent, ils augmentent souvent leur prix par simple volonté de gros profits. Aucun de ces facteurs n’a jamais été contrôlé correctement !!! Nous croyons à tort que la rigueur des monarchies successives et le corporatisme était une barrière morale à ce genre de liberté financière : à l’époque, les bonnes affaires participaient aux quatre volontés de conquête et de gloire des seigneurs et, lorsque les activités devenaient financièrement immorales, nous avions pour habitude de les confier au peuple que nous considérions comme déicide : les juifs. Lorsque la crise revenait, nous les taxions audelà du taux d’imposition commun et lorsqu’elle mordait trop fort, nous avions déjà un bouc émissaire tout désigné, que nous tabassions en règle avant de le congédier en récupérant notre mise au passage !!! Rien n’a changé, nous avons juste oublié, avec le consentement morbide des responsables et garants de notre éducation. A une différence près, aujourd’hui, le bouc émissaire est un actionnaire majoritaire de l’objet de pouvoir.

 

  • Et enfin, l’usure ! Vendre des crédits incite à valider n’importe quel projet, tant que les lois assureront le remboursement de l’emprunt ! Ce qui explique que même lorsque les marchés sont saturés, la chasse aux emprunteurs reste ouverte, incitant les entrepreneurs à baisser la qualité des produits et à exploiter les salariés dans les limites de la légalité. Depuis John Law un autre phénomène vient s’ajouter à ce premier détail sur les méfaits de l’usure : L’apparition des courtiers en bourse et des hommes d’affaires ! Ici, la banque c’est vous ! Vous prêtez de l’argent en étant fière d’être actionnaire et attendez vos dividendes avec impatience, mais si le marché s’écroule ou que la compagnie a trop flambé, aucune loi ne vous protège, contrairement à une vraie banque. Un sport réservé aux riches donc ! Mais lorsque les compagnies s’écroulent ou se rachètent les unes les autres, chez les pauvres, c’est la mort ! La conséquence la plus morbide de l’usure et de l’actionnariat est le caractère exponentiel qu’il confère à la croissance, le débridage total du Marché et le nonretour imposé par la dette ! Je rappelle à mes lecteurs que ce qui a amélioré le sort de l’homme, c’est la connaissance de lui, des autres et de son environnement, l’échange gratuit de nouvelles connaissances, l’éducation et l’hygiène ! Pas la consommation, ni la sophistication. Le rôle de prêteur d’argent est lié à la politique, ils sont tous deux des outils logistiques qui se corrompent l’un l’autre en fonctionnant séparément. Aujourd’hui, le paradoxe est tel que les banques centrales sont privatisées, que le contrôle de la monnaie échappe aux états et que la dette globale a été émise à partir de rien ! Juste du vent, une simple écriture ratifiée avec promesse de remboursement du principal, de l’intérêt et de l’assurance, alors que l’argent n’existe pas. C’est ici qu’il convient d’aborder la notion d’intérêt : L’intérêt est un pourcentage de votre principal restant à payer, vous le versez chaque année sur 10 ou 20 ans. Les crédits les plus attractifs sont ceux de l’immobilier : ne présentant aucun risque pour la banque, ils sont souvent à des taux très faibles en période de crise. Malgré tout, vous aurez souvent remboursé une fois et demie votre emprunt à la fin de la période… L’immobilier est avant tout une affaire juteuse !  Et j’insiste sur le fait que l’argent que l’on vous prête n’est pas celui que tout le monde épargne à la banque, il est créé de toutes pièces et disparaîtra dès que vous aurez fini de tout rembourser ! Cela motive le fait de développer des crédits faciles (immobilier ou crédit a la consommation), parce que les gens sont absolument contraints de rembourser, mais aussi le fait de limiter les crédits à risque représenté par l’esprit novateur, et le droit des peuples à disposer de leur véritable génie !!! Autrement dit, cela pousse la science vers le commercial au détriment de la vie qu’elle appréhende de plus en plus vulgairement.

Quelles sont les conséquences aujourd’hui ?

L’Argent, le crédit, l’usure, la dette et l’oubli… Des raisons pour lesquelles on invoque le N.O.M
L’Argent, le crédit, l’usure, la dette et l’oubli… Des raisons pour lesquelles on invoque le N.O.M

Les états et les familles sont endettés jusqu’au cou et pour rembourser ne serait-ce que les intérêts, de nouveaux crédits doivent impérativement être signés et les hommes doivent impérativement accepter l’austérité. (Dans l’antiquité cela signifiait la guerre et le besoin de richesses rapides et d’esclaves).

L’orgueil de l’Homme, la liberté du Marché et le choix de persévérer dans un système financier spéculatif nous ont menés à la ruine jusqu’à ce que nous soyons prêts à accepter, par défaut, un Nouvel Ordre Mondial qui n’a rien de la solution universelle dont on pourrait rêver !!!

Jadis, les chiffres et l’esprit spéculatif ont permis aux hommes et aux femmes et plus globalement aux dominés et aux dominant de compenser leur altérité réciproque dans une puérile hypocrisie, encore excusable. Mais l’Homme, le patriarche a persévéré en ignorant ce qui deviendrait bien vite un complexe freudien. Sans l’instrumentalisation de la psychanalyse, peut-être le progrès contemporain aurait-il pu nous libérer des traumas d’une mauvaise enfance et de cette crise d’adolescence persistante ! Mais la psychanalyse, dans son échec de science compartimentée, comme les autres, n’aura servi qu’à nous étudier pour que l’offre puisse enfin conditionner totalement notre demande ! C’est ici que s’arrête la responsabilité de la banque, du créateur de monnaie, du libéralisme, du capitalisme ou du socialisme…  Comment en est-on arrivé là ? Quels intérêts se cachent derrière ce crime, commis avec de simples outils ? Je ne reviendrais pas sur le viol originel et le sacrifice de l’enfant, mais sur l’Egypte ! La grande hypocrisie fratricide du bassin méditerranéen a commencé ici ! Au menu des chiffres, le pouvoir et des mensonges entre occidentaux, arabes, juifs et africains.

Vous n’imaginiez pas les affaires vaginales, l’histoire et la religion intervenir dans vos problèmes bancaires ou dans votre galère quotidienne ultra moderne ? Détrompez-vous !!!   

Derrière l’apparente guerre économique, se cachent encore nos plus vieilles rancunes.

Sans un changement de paradigme, sans un retour sur les vieux mensonges, sans la chute de l’hypocrisie, sans le vrai pardon… Nous resterons des moutons tondus à longueur d’année, subissant les chroniques d’une mort annoncée !  

Et ce choix est en chacun de nous, tant qu’il nous reste un tant soit peu d’esprit et de mémoire… Une bonne dose de repentir ne serait pas superflue, ne serait-ce que pour mériter ce pardon gratuit qu’offre les yeux d’un enfant.

 

Je répète l’introduction de mon article :

L’argent est un outil qui permet de fixer une correspondance entre la valeur des biens et des services échangés.

Mais, contrairement au troc, c’est aussi un mécanisme qui dope les échanges et représente un moteur de croissance indépendant des besoins réels et des ressources.

Il est donc un bon outil tant que l’offre s’adapte aux besoins  de la société et que la société reste en symbiose avec son environnement et l’épanouissement du jardin intérieur de l’individu. 

Autrement dit, les peuples et donc l’individu a gagné sa souveraineté par la révolution, au moment même où il l’a fourvoyé par sa soumission totale au système spéculatif.

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