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Le blog de Persone

petit pont semantique

Déconstruire et réparer... (commentaire sur la guerre des "ismes")

30 Août 2019, 16:39pm

Publié par Persone

Déconstruire et réparer... (commentaire sur la guerre des "ismes")
Déconstruire et réparer... (commentaire sur la guerre des "ismes")
Déconstruire et réparer... (commentaire sur la guerre des "ismes")

Texte métaphysique proposé :

L’humanitarisme philosophique sous-estime l’âme immortelle par le fait même qu’il surestime l’animal humain; il oblige quelque peu à noircir les saints pour mieux pouvoir blanchir les criminels, car l’un ne semble pas pouvoir aller sans l’autre. Il en résulte l’oppression des contemplatifs dès leur tendre enfance : au nom de l’égalitarisme humanitaire, des vocations sont broyées, des génies
dilapidés par l’école en particulier et par la mondanité officielle en général ; tout élément spirituel est banni de la vie professionnelle et publique, ce qui revient à enlever à la vie une bonne partie de son contenu et à condamner la religion à la mort lente.

F.Schuon Castes et races.

Réaction laïcarde commune:

L'âme immortelle, ça existe ça ? Si vous en connaissez une, pourriez-vous me communiquer son 06 ?

Réaction classique des internautes du meilleur des mondes:

Ahahah, uhuhu! MDR...

Médiation:

Ceux d’entre nous capables de différencier les notions d'âme, d'esprit ou de fonctionnement cérébral (...) ne sont pas nécessairement des croyants ou d'aveugles grenouilles de bénitier!

A force de se radicaliser et de fuir ses responsabilité de l'avant, la laïcité devient du "laïcardisme" et au final, une nouvel forme de sophisme quasi religieux. Vous avez remarqué, j'ai utilisé la laïcité comme sujet pour évoquer "l'âme" que l'on pourrait prêter à cette dernière... Bon ok, disons "l'esprit luminaire"   ... Pas par moquerie, mais pour montrer les différentes façons d'utiliser le signifié des mots pour tenter de se comprendre les uns les autres. La transgression était donc volontaire.  

Mais il y a plus grave dans les paradoxes du déterminisme laïcard (attention, je précise que j'étudie entre autre les religions et donc la théologie, mais ne suit aucune institution religieuse quelles qu'elles soient!!!)…

Les rationalistes matérialistes des lumières, trop contents d'avoir assouvi leur vengeance face à l'obscurantisme, ont pourtant engendré une nouvelle forme de déterminisme de la "Toute Puissance" en niant le libre arbitre!!! Pas mieux que la religion absolutiste nous déclarant comme pauvres pécheurs devant se plier au Dieu impénétrable!!!! Pour ces joyeux et célèbres révolutionnaires, nos choix ne sont que le fruit d'une causalité ABSOLUMENT déterminée et les loups idiots que nous sommes ne décident en fin de compte de rien!!! Libre arbitre n'est pourtant pas liberté, mais "responsabilité de nos actes et de nos choix dans un monde dont les lois et les constantes sont déterminées! Tout est relatif … Malheureusement, avec ce premier paradoxe et dans un monde ABSOLUMENT déterminé, pas étonnant que la démocratie et la justice n'est plus le moindre sens puisque personne en définitive n'est considéré comme responsable de ses actes! La justice est donc un simple principe de précaution social par défaut et rien ne défera le fait qu'elle reste à deux vitesses... Foutaises, opportunisme et DOUBLE PARADOXE!

Second paradoxe laïcard : nier l'âme par simple précaution anti religieuse revient à nier le rapport entre la conscience et la matière, ainsi que la logique pure et l'intelligence évolutive et recyclable de l'univers! Un mathématicien et un physicien ayant travaillé sur les rapports et les différences entre les disciplines classiques (newtonienne, euclidienne...) relativistes et quantiques confirmerait ce paradoxe plus idéologique et contextuel qu'autre chose! La conscience au sens large peut être assimilée à la logique, sans parler de capside pour former le virus ou de corps concernant l'animal et l'Homme. Bref nous évoquons ici l'âme éternelle des choses et non choses, la logique non figurable mais dont la compréhension de l'observateur peut s'approcher malgré son incomplétude. La conscience n'est que le RATIO! Une chose ne peut avoir conscience d'elle-même, ni de son unité relative, sans son double (dualité, relativité et plus si affinité)... Métaphysique? Oui, mais dans le sens rationnel du terme: philosophie par la géométrie, l'arithmétique, l'algèbre et la physique.

Dans quel but ? Et pourquoi être aussi bavard pour une simple moquerie lancée par un internaute dans l’ère du temps (le temps du fatalisme égayé par le positivisme à la carte, la fièvre du militantisme ou l’opportunisme sous toutes ses formes) ?

Pour déconstruire nos langages incompris et réparer le socle commun des affres de nos altérités réciproques!!!!!!! 🌱🦋

 

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Je t'aime! Moi non plus. Silence on nous observe...

25 Mai 2019, 00:08am

Publié par Persone

Samson et la force nucléaire contrariée

Samson et la force nucléaire contrariée

Concernant les nombres, l'ensemble le plus inclusif est celui qui admet logiquement tous les autres, il est nécessairement infini: les nombres. Et le plus exclusif, celui qui n'admet que le plus petit dénominateur commun avec les autres ensembles: le fait d'être UN nombre. Mais comme le terme l'indique, celui-ci exclut aussi tous les autres ; autrement signifié tous les autres sortent de lui: 0! Or Zéro est à la fois point et infini, il est donc un chiffre unique et l'infinité des nombres. Autrement dit, il est un miroir exclusif inclusif... Immanence oblige!

D'un point de vue mathématique, posons-nous la question des rapports et des ratios entre les ensembles inclusifs et exclusifs.

D'un point de vue chimique ou mécanique, interrogeons-nous sur le développement comparé des systèmes relativement inclusifs (masse, stabilité, souplesse, complémentarité et interactions fusionnels entre les éléments...) et relativement exclusifs (matière, milieu ou mécanique instable,  susceptible, précise, subtile...) Ne forment-ils pas un magnifique "tout" métabolique?

D'un point de vue théologique, considérons l'influence de la tendance inclusive du christianisme hérité de nos ancêtres païens par l'Empire romano-germanique. Attardons-nous  aussi sans perdre de temps au caractère totalement inclusif de la laïcité et de cette entité économique qu'est la globalisation. Enfin, comparons ces forces aux caractères exclusifs contextuels propres au judaïsme et au nationalisme sous toutes ses formes.

D'un point de vue anthropologique, que pourraient nous dire l'étude comportementale d'ensembles soumis à des critères sexuels inclusifs (métissage ethnique et culturel) et celle d'ensembles pratiquant la sexualité officielle exclusive (sortie du patrimoine inévitable et entrée difficile). Comment les interactions  risquent-elles d’évoluer si  ces ensembles sont emmenés à partager le quotidien pour des obligations de croissance et d’économie positive.

D'un point de vue démographie, posons-nous la question de l'évolution des populations inclusives et exclusives en matière de génétique, mais aussi de politique et de millénarisme, interrogeons-nous sur la préservation de la lignée.

D'un point de vue physique, comparons ce qui est une mécanique inclusive (échanges d'informations et inversion des natures représentées par le neutron et les propriétés de l'électron: force nucléaire faible) et une mécanique exclusive (détermination du proton "la mère arrachée de son inertie").

D'un point de vue psychologique, comparons les tribulations d'un système humain inclusif fondé pour XX et XY raisons sur l'occultation des altérités réciproques par le voile du profit, des intérêts et de la croissance et celles d'un système exclusif totalement protectionniste, contrôlant pourtant la monnaie d'échange entre les systèmes.

Voilà qui d'un point de vue sémantique évoque la victoire de David sur Goliath ou la parabole du petit coq!

Mais à l'heure du nucléaire, considérons ce que le petit coq endurerait, seul sur une terre dévastée que ni lui ni ses ennemis ne méritaient, condamné à finir face à l’éternité une infernale partie d'échecs dont il fut l'initiateur.

L’un domine, l’autre attend son heure…

« L’Éternel désarmé ou l’Éternel des armées ? That’s the question! » - Une énigme Shakespearienne dont notre avenir dépend toujours.

La guerre des roses, les enfants qui trinquent et toujours un Mercitio dont le sacrifice entraînera la chute de la cité.

L’empire des sens, l’Empire de l’ordre et du chaos,  l’empirisme des excuses… Et décadence si affinité.

« Inclusivité VS exclusivité » est avant tout une dramatique comédie humaine, une histoire d’amour déçu. Un mauvais pas dans la danse cosmique des amants éternels et de nombreux et terribles cauchemars.   

La logique est ainsi faite que le plus petit peut contenir le plus grand, entendons-là le plus petit contient l'information du plus grand et ce qui soutient la voûte de notre demeure est aussi ce qui la relie à l'infini. Cela évoque par ailleurs le fait que l'infiniment petit et l'infiniment grand sont des révélateurs pour l'observateur qui accepte de concevoir sans ses yeux. Ainsi que le fait qu'un microbe puisse tuer un empire ou un coq innocent sorti indemne d'un combat de dominants. J'ai bien dit un coq innocent, pas son propriétaire, trop à l'image de ces humains cruels qui organisent les combats. Dans la bible, la lumière de Dieu descend sur le malheureux agneau, pas sur l'abruti qui l'a sacrifié pour se départager d’un frère qui finira par le tuer.

Autrement dit, le plus petit qui contient le plus grand est un simple mais universel principe qui indique que la dualité n'est que complémentarité entre de multiples repères. Complémentarité, pas conflit! La pensée lourianique tend vers l'intégration, mais toute bonne chose en ce bas monde vénal est souvent possédé par un opposant caché: intégrer pour comprendre, déconstruire ensemble et réparer? Ou pour détruire de l'intérieur de nombreux, puissants, mais hypocrites et coupables empires?

Si la proposition d'Isaac Louria était résolument humaniste et sans ambiguïté, le malheureux doit se retourner dans sa tombe à chaque fois qu'on l'honore!

« Je suis exclusif, mais grand Dieu j’aimerais tant qu’on me traite comme tout le monde » VS « Je suis inclusif, mais grand Dieu que les autres sont cons, dis-moi que je suis le meilleur et fais le reconnaitre par les autres » …, de mauvais observateurs, de machiavéliques entendeurs, de beaux parleurs et au final, De tristes farceurs, de pathétiques destructeurs… TOUS autant que nous SOMMES !

L’ironie du sort de la sérendipité et la pathétique prophétie de la zemblanité sont les révélateurs inconscients d’une humanité qui n’accepte ses quatre vérités que lorsqu’elle se retrouve face à la catastrophe accomplie. Apocalypse. Une humanité dont la crise de la quarantaine sera toujours relative à celle de l’adolescence. Une humanité adulte et expérimentée dit-on, une humanité déterminée qui soumet l’enfance à l’éteignoir et condamne la vieillesse au mouroir.

Il est enfin temps de faire tomber NOMBRE de paradigmes, temps de nous libérer des rituels, temps de briser l’hermétisme en comprenant ensemble la formule du sortilège qui annule les sortilèges !

La conscience de l’un se règle par rapport à la conscience de l’autre en tant que substance ou entité qu’elle soit identifiable ou non. Cela concerne les états et les natures et l’un et l’autre sont à la fois uniques et pluriels. Cette complémentarité c’est le principe de la monade de Leibnitz, compatible avec la double nature de la substance selon Descartes ou Spinoza, compatible avec l’arithmancie révélée par les langages, compatible avec la notion de trinité et compatible encore avec le théorème d’incomplétude et le fameux triangle d’Heisenberg… La monade et les monades, la vérité et les vérités, la vertu et les vertus… Le 0, les chiffres et les nombres…  

Spin, interférence et discontinuité révélatrice :

Il existe une distorsion de l’espace-temps entre les petites et les grandes perceptions, une distorsion qui paraît encore vertigineuse aux yeux de l’Homme ordinaire soucieux d’en avoir pour son pognon lorsqu’il profite du son et des images en couleur avec les nouveaux moyens titanesques qu’il a mis en œuvre pour un résultat plus « parfait » que le naturel… A son image (?)

A vos langages… Secouez les lances !   

 

Epilogue:

A propos des armées et du cerbère qui fait venir la mort par la terre, le ciel et les eaux...

 

L'option Samson inquiète, à juste titre. Mais elle révèle aussi, par les signes et les symboles utilisés pour la définir. Révéler avec ou sans apocalypse, nous avons toujours eu le choix.

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Dessine moi une cathédrale

27 Avril 2019, 16:21pm

Publié par Persone

  1. Dessine-moi une cathédrale

La valeur ordinale et cardinale des chiffres exprime la même chose que ce que démontre ici notre illustrateur…

De 0 à 3 :

0, son unité mathématique et sa dualité (ou immanence) ne faisant qu'I! Un trait de lumière au sens physique et métaphysique et plus si affinité! I ou 1, le segment courbe ou droit dessinant l’hameçon et évoquant à la fois  la brisure de symétrie (source de la lumière ou point de diffraction) et ce qu’accroche la lumière (information relative à la matière qui n’est qu’un phénomène énergétique).  Le principe de 3 est à la source de la notion de  « Sainte trinité » : le potentiel du 0 créateur/le résultat physique : l'observateur portant lui aussi la dualité (les inverses et les opposés)/et le saint esprit (la logique qui relie le tout). Or cette notion, en nous poussant à réfléchir à la double nature de toute chose et donc à l’immanence, n’est pas sans rapport avec le principe du triangle d’Heisenberg (impossibilité pour l'observateur de définir à la fois la nature, la position et la vitesse d'une particule) ! Le chiffre 3 intervient aussi dans le fonctionnement de l'électricité et de l'électromagnétisme, ou encore les interactions nucléaires entre les 3 quarks d'un baryon, les trois constituants de base de l'ADN (une paire de bases azotées et le sucre -ose divisé en 2 colonnes symétriques), etc, etc... 0 donc (vide ou plein inatteignables), 1 unité relative, 2 dualité et donc 3 éléments : un milieu indéterminable neutre, l'unité déterminée et son opposé (+ et -) ainsi que son inverse (son rapport à l'infiniment grand et petit).

3 est également la structure qui permet aux choses d'avoir un volume : 3 droites perpendiculaires en un point forment un repère en trois dimensions : hauteur, longueur, largeur. Note: un repère 3D indique 6 directions)... Mais convenons ici que tant que 3 est un triangle, il ne peut représenter qu’une surface plane, il faut donc attendre le 4 et le carré pour obtenir la possibilité d’un volume ! Pour mieux comprendre : tout comme la nature d’une ligne ou d’une courbe, quelles qu’elles soient, les points définis par l’intersection des droites représentatives d’une figure sont indéfinissables. Au mieux nous savons qu’un point ressemble à un horizon (cercle) lorsqu’on est plus petit que lui et à une tâche ronde lorsqu’on est plus grand, nous savons aussi que dans la dimension micro, il est constitué de niveaux d’énergie en interaction dont les plus denses possèdent des formes sphériques qui ne sont qu’une illusion fractale. Autrement dit, tout ici est en mouvement et s’articule « mécaniquement » autour de ce phénomène que nous appelons force. Le point est donc une rotule, une articulation. Revenons à notre triangle : quelle que soit la déformation que vous souhaitiez faire subir à cette figure en tenant un point pour faire pivoter les deux autres, vous obtiendrez toujours le même triangle en dimension plan (2D), la première dimension étant la droite. Notons aussi que le repère 3D n’est pas un triangle, il est constitué de trois droites perpendiculaires en un seul point. Il faut donc arriver au 4 pour obtenir une structure déformable par ses articulations ! Le carré, qui donnera le cube pour remplir enfin l’ennui de la sphère 0 indéterminable. Pour comprendre, il suffit de tenir un carré formé de tiges rigides et de faire pivoter deux côtés opposés en sens inverses en utilisant les 2 mains dont la nature nous a dotés. Les points ne sont plus tous dans le même plan, vous venez de créer un effet 3D en conservant votre structure.  Le centre du carré originel restera si vous le souhaitez, la base du repère 3D que vous utiliserez pour comprendre toutes les mesures des figures inscrites dans la sphère en repassant par les triangles sous forme de double pyramide inversée (une PI r très précieuse). On a donc conscience ici que le 3 nécessite le 4 pour donner forme aux choses… Qui dit former ou déformer dit mouvement et donc  mesure du temps ! Tout comme les deux temps éternels de la valse à 3 points, il existe un accord parfait entre le 3 et le 4 dont la résonnance permettra à l’observateur de mesurer le temps et l’espace !  Le tempo est éternel pas la mélodie, dont l’inspiration s’essouffle ! 3 est irrévocablement un bon PLAN de l’univers non ? Que la sophistication empirique de nos logiciels nous fait oublier… D’apocalypse en apocalypse.   

De 4 à 6 :

4 la quadrature du cercle, le repère orthonormé et  comme nous venons de le voir, le fait que si quelque chose existe en 3D c'est qu'il y a mouvement et donc temporalité. Le cercle et sa quadrature sont les outils immanents (corps/esprit) qui nous permettent de voir et de mesurer les espaces ou la notion cyclique du temps, mais aussi les vitesses angulaires et les vecteurs de forces... 5 est synonyme de niveaux d'énergie et d'équilibre (les 4 forces fondamentales et le champ de Higgs comme impulsion ou encore l'équilibre orbital justifié par une symétrie en 5 points selon le principe de Lagrange). 5 la quintessence qui permet d'atteindre le 6, le double 3 dont la parfaite géométrie permet une infinité de choses dont la structure de l'atome de carbone ou la construction des pyramides en passant par la géométrie de la molécule d’ADN. A savoir: l'intersection des trisectrices d'un triangle imparfait donne un triangle parfait, donc équilatéral à angle 6.6.6.)...

De 7 à 9 :

7 est le chiffre de l'accord (7 notes principales, couleurs, planètes solidaires dans un système solaire, 7 années pour le renouvellement du sang...)  Nous avons évoqué que l’accord entre temps et espace se fait entre le 3 et le 4, or 3 + 4 est égal à 7. 7 est le dernier chiffre premier… La boucle infinie du 8 évoque la dualité du 0… Et 9 qui ne peut être un nombre premier intervient pourtant dans leur suite logique, se caractérisant comme une boucle reliant le premier et le dernier par 0.

Un double 0 semble la manifestation totale du 0, tout comme le 2 semble la manifestation totale de l’unité relative 1. Pythagore annonçait qu’un nombre se révèle vraiment lorsqu’on l’additionne à son inverse, or en réduisant le résultat obtenu, nous commençons à révéler bien des mystères…

Notons que ceci n'est qu'une toute petite partie de la partie immergée de l'iceberg de l’arithmancie ! Un art oublié et fâcheusement galvaudé, fondé sur la sémantique, la géométrie et l’arithmétique.

Peut-on aujourd’hui trouver des ouvrages sérieux concernant cette connaissance qui plane comme une ombre millénaire  insaisissable ?

Le problème est ici! L’hermétisme était à la base, une façon de se protéger pour les initiés à la connaissance gnostique. Pour exemple, si les métaphysiciens en Égypte (qui étaient dans bien des cas mystiques, philosophes, mathématiciens, psychologues, artistes etc... le tout en un) avaient révélé aux pharaons qu'ils n'étaient pour la plupart que des élus par défaut (lien sanguin ou hiérarchique), autrement dit de simples mortels glorifiés par la folie (ordinaire) des grandeurs, incapables de comprendre la subtilité de la physique et de la métaphysique et donc de mériter leur livre des morts (...), la connaissance égyptienne aurait sévèrement manqué de maîtres à penser, pour cause de morts prématurées! :) Plus tard, le secret et le cryptage sémantique de la sagesse de Thot fusionna avec le Hermès grec (grâce au rêve trop ambitieux d'Alexandre). De cette fusion est né le corpus de la première "théorie du TOUT": le principe créateur indéterminable, son unité et sa dualité, exprimé pertinemment par un ouvrage encore mystérieux "pseudographié" sous le nom d’Hermès trismégiste (Voir corpus hermeticum). L'avantage de l'ouvrage vient du fait qu'il n'est pas réellement hermétique et qu'il présente clairement l’infinie subtilité des rapports entre le monde physique et métaphysique. Néanmoins, le cadre est situé dès le départ : qu'ils soient maitres ou esclaves, les Hommes prouvent tous les jours leur propre hermétisme face à la connaissance, elle est donc réservée aux seuls initiés qui se doivent de garder secret leur savoir. Rien n'y fait, l'hermétisme est tenace! Plus tard, les chrétiens se protègent eux aussi de la même façon et encore plus tard, les disciples de Galilée communiquaient pareillement sous l'obligation du cryptage et du secret! De même, les rosicruciens (dont les illuminés de Bavière) et les francs-maçons ont pratiqué au temps de la révolution! Les francs-maçons s'en sont mieux sortis que les autres parce que plus opportunistes et moins empreints de romantisme que les gardiens du mystère de la rose! XIXème : L’académie des sciences s’intéresse de près à l'archéologie, au pouvoir que peuvent représenter les découvertes de manuscrits concernant les textes fondamentaux des 3 religions principales, mais aussi à l'origine des langages, dans l'espoir de réunir enfin la grande Europe sous la bannière d'une culture ancestrale aussi rayonnante que celle de l’Égypte (pourquoi pas Sumer...). Des destins comme celui de Champollion étaient prometteurs! Mais l'orgueil des nations commençait à servir au peuple ce qu'il voulait "la compensation matérielle" et pour justifier cela, l’épouvantail du choc des civilisations doit persister, ne serait-ce que pour justifier les conquêtes, la colonisation et le moteur économique que représentent certaines guerres! Autrement dit, dès le XXème siècle, réunir les connaissances et donc les peuples autour d'une vérité qui fait ressortir les vieux mouchoirs n’intéresse plus personne, bien au contraire! De nos jours le mouchoir est jetable et les vieux contentieux font l’objet de la spéculation boursière !

 

  1. Dessine-moi un mouton
Dessine moi une cathédrale
Dessine moi une cathédrale

Exemple choisi : Poème du Très Sage et suite : du déluge à l’aventure de Gilgamesh

Guilgamesh, dont l’épopée fut initialement rédigée en sumérien trois millénaires avant notre ère sur des tablettes d’argile exhumées par l’archéologie contemporaine, est un personnage que l’on retrouve aussi dans les manuscrits de la mer morte datant du premier siècle avant J.C. Mais il se trouve que cette légende est aussi une des sources qui a inspiré l’ancien testament !

On y retrouve entre autres le déluge et le personnage qui deviendra Noé dans la bible… Sans épisode sur l'ivresse du patriarche et surtout sans la malédiction de Cham, dont les terribles conséquences sont toujours d'actualité! Dans l’antiquité la foule avait déjà tendance à prendre au premier degré toutes les allégories théologiques et ces fables qui n'avaient pourtant qu'un but moral, écologique ou encore pédagogique! Les discussions de Platon et Critias & Co dans "le Critias", témoignent de ce fait et de l'inquiétude des philosophes. Mais le pire fut à suivre et court toujours! Entre juifs, chrétiens et musulmans, le premier degré est de mise, le parti pris, et l'hermétisme réciproque... La révolution industrielle et les plaisirs compensatoires du matérialisme n'ont rien arrangé à l'affaire, bien au contraire! Et à un tel point que les codes sémantiques cachés dans tous ces ouvrages spirituels et religieux authentiques ont été oubliés de tous (ou presque tous)...

Que retient-on de tout cela aujourd’hui ?

Les pouvoirs politiques de l’Occident ainsi que les héritiers et les actionnaires du matérialisme engendré par les « Lumières » en ont profité pour concurrencer l’Égypte, l’Éthiopie, la Chine ou l’Inde concernant les premières écritures et les premiers langages structurés. Au passage, la découverte apporte une nouvelle pierre à un vieux projet européen : la reconstitution du puzzle du mythe indo-européen. Autrement dit, une origine prestigieuse pour l’homme blanc et un le symbole historique d’une unité européenne, un symbole qui tombe à pic ! Un piège d’intérêts politiques ordinaires dans lequel sont tombés de nombreux sémiologues prometteurs mais soucieux de leur carrière, comme Umberto Eco.

Les sujets qui fâchent ou qui nous rappellent de vieux fantasmes hitlériens sont donc évités : le caucasien aurait-il découvert l’Asie par le nord et partagé avec elle le langage oral et écrit avant les civilisations de la basse Mésopotamie ? Et donc engendré un canon théologique plus ancien que celui des hébreux ?

Qu’en disent les courants littéraires et les philosophes de salon ? Satisfaits de cette prestigieuse origine qu’est la culture indo européenne, nos intellectuels mettent l’accent sur la forme et célèbrent les premiers pas du genre épique dont nous sommes si friands. Concernant les plus laïcards, fâchés avec l’Eglise de papa et nostalgiques de la gloire de papi, le style et  la culture sumérienne ne contrarient pas leur fréquente passion pour l’hellénisme et le paganisme.

En somme, rien de plus, tout comme l’ensemble des médias apparemment !

 La culture n'est plus qu'une saloperie d'objet consommable, un prétexte collectif avec lequel on enrobe joliment l’échec de notre empirisme. A chacun son paquet…  Honte à nous tous!

Dans les légendes épiques antiques, comme dans les œuvres alchimiques contemporaines, le personnage du héros était un symbole sémantique : l’unité représentative du groupe humain qui affrontait les pièges de la vie et montrait les voies à maîtriser pour se libérer de lui-même et affronter ses chimères, autant que la réalité d’un monde déterminé ! Gilgamesh, Ulysse, Genièvre, Arthur, Lancelot et Perceval ou encore Peter Pan (Pierre Pan et donc PIr²), etc… Un certain Jésus avait quant à lui le mérite d’être de chair et de sang et non le l’avatar métaphysique d’une de ses propres fictions ! Il en est mort crucifié et torturé. Que voulais-je dire au juste ?… Que nous sommes tous aujourd’hui l’antithèse de ce Héros ! Merde !

MERDE : décomposition de l’information qui est entrée avec la lumière par la bouche et qui ressort d’un trou noir pour fertiliser ou empoisonner à nouveau le terreau de la vie en fonction de la  nature de ce qui a été consommé… Chacun a la terre qu’il mérite ! Le corpS qu’il mérite, les fruits qu’il mérite…

MERDE selon les héritiers français de la structure pythagoricienne du langage : M(13 ou 4) E(5) R(18 ou 9) D(4) E(5) donne 9… Merde !

Je rappelle que les langages se sont formés parallèlement aux connaissances théologiques, scientifiques et philosophiques dans une recherche de pertinence logique entre la sémantique, la syntaxe ou encore l’arithmétique. Arithmétique qui comprend l’étude des signes, des accords, des règles musicales ou des rapports entre les chiffres et les lettres concernant entre autres leurs propriétés ordinales et cardinales.  Le principe de réduction additionnelle est quant à lui relatif aux propriétés des nombres et des formes géométriques contenues dans le cercle, qui définissent le fait que le chiffre 9 est une boucle mathématique et que tous les nombres, si infinis soient-ils, ont chacun leur place dans une commode à 10 tiroirs.

Au fond l’arithmancie n’est pas un mystère, mais un art subtil à la fois strictement déterminé et pourtant illimité. En ce sens que la synthèse de la pierre alchimique, malgré apprentissage, ne peut que se mériter. Et ce sont des intérêts tout à fait ordinaires qui expliquent la façon dont nous avons perdu la pierre et fait de l’arithmancie un mystère ! 

Il est encore temps d’inverser les choses…

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Le samedi, les vaches regardent passer les gilets jaunes, le dimanche aussi...

22 Mars 2019, 20:17pm

Publié par Persone

Le samedi, les vaches regardent passer les gilets jaunes, le dimanche aussi...
Le samedi, les vaches regardent passer les gilets jaunes, le dimanche aussi...
Le samedi, les vaches regardent passer les gilets jaunes, le dimanche aussi...
Le samedi, les vaches regardent passer les gilets jaunes, le dimanche aussi...
Le samedi, les vaches regardent passer les gilets jaunes, le dimanche aussi...
Le samedi, les vaches regardent passer les gilets jaunes, le dimanche aussi...

Après un dimanche matin à l’Eglise, après un samedi soir au cinéma, après une élection, après la manifestation ou la victoire de l’équipe nationale... Le train-train nous rattrape toujours, dit-on non sans raison. Hell on wheels disaient les gardiens de vaches avant que celles-ci ne regardent indolemment passer notre insensé déterminisme sans lendemain. 

Qu’est la métaphore ? Une logique manifeste de par la nécessité de sa propre nature, une forme dans un nuage, une mise en relation, un chiffre, une lettre, un mot, une expression... Un acte manqué, une réalisation pas si consciente qu’elle n’en a l’air, une machine ?

Mais alors, qui regarde passer les vaches ?

Le samedi, les vaches regardent passer les gilets jaunes, le dimanche aussi...

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L’Hermétisme illusoire et le désenchantement déterminé du monde en quelques mots…

14 Mars 2019, 16:33pm

Publié par Persone

L’Homme empoisonne son espace, gaspille son énergie et perd son temps à creuser ou à bâtir pour recouvrir ses péchés nucléaires de monstrueuses bien qu’insuffisantes chapes de béton.

Je remercie Shakespeare de m’avoir soufflé ces quelques mots, lui qui n’avait que son cœur, sa foi et la mathématique pour comprendre la physique et au-delà…  

L’Hermétisme  illusoire et le désenchantement déterminé du monde en quelques mots…
L’Hermétisme  illusoire et le désenchantement déterminé du monde en quelques mots…
L’Hermétisme  illusoire et le désenchantement déterminé du monde en quelques mots…
L’Hermétisme  illusoire et le désenchantement déterminé du monde en quelques mots…
L’Hermétisme  illusoire et le désenchantement déterminé du monde en quelques mots…

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Hermétisme(s) ou révélation(s)

20 Février 2019, 20:19pm

Publié par Persone

Deux conceptions de notre réalité, vieilles comme la civilisation, se sont farouchement opposées durant ces deux derniers siècles :

I - Si l’univers est un « Tout » fermé (bien que sans limite connue), absolu et autosuffisant,  il est strictement déterminé entre un Alpha et un Oméga, se résumant ainsi à une seule et unique expérience  capable d’engendrer des phénomènes aussi singuliers que l’atome de carbone et la vie, qui deviendra l’observateur  de ce « Tout ». Cette affirmation déterministe pourtant issue d’agnostiques défendant la suprématie de la raison relève du paradoxe depuis que l’on peut mesurer l’improbabilité des principaux facteurs de création de la vie : elle suppose un principe créateur ! Ce principe banni par les pragmatiques et les matérialistes, cette « hérésie » défendue par la  métaphysique, le mysticisme et toutes les formes de religion au prix d’effroyables querelles. Spinoza demeure l’emblème des philosophes qui tentaient de concilier le déterminisme et la transcendance par l’évocation de la double nature de la substance divine ! Un grand esprit que la science quantique du petit aurait passionné !

2 - Si l’univers est un « Tout » et « rien » ouvert à toute possibilité, son évolution reste prévisible jusqu’à une certaine précision, mais l’indéterminable efface toute idée de certitude et la potentialité des scénarios est infinie malgré les constantes qui détermineront la forme idéale et logique des objets et évènements.  Dans ce cas, la potentialité des scénarios sont du domaine de dimensions parallèles et l’improbable création de la vie devient le fruit de ce potentiel multidimensionnel et/ou le fruit de nombreuses expériences stériles ayant fini par aboutir, selon les lois statistiques de la probabilité. Cette seconde affirmation  propose quant à elle la théorie du hasard, un hasard qui devait arriver ! Cette théorie se passe de la notion de principe créateur.  

Depuis les travaux de Gödel, d’Heisenberg (…) ou plus généralement les progrès de la physique et de la mécanique quantiques, la première conception de l’univers proposée par le déterminisme matérialiste s’effondre ! L’impertinence et l’impossibilité de la dissolution de la notion d’infinité face à la finalité, défendues par la subtilité malheureusement incomplète de Spinoza sont enfin attestées par les outils scientifiques. 

Reste la seconde conception, qui agace l’orgueil déterministe des héritiers de la philosophie matérialiste, mais qui les confortent dans leur antipathie contre la notion de principe créateur !

Mais les progrès de nos physiciens et de nos mathématiciens vont plus loin et indiquent que l’intelligence manifeste de l’univers dont l’intrication initiale des éléments compte parmi les signes les plus pertinents, bouleverse toute certitude et permettent de concilier  hasard, coïncidences logiques et « probabilité d’une conscience à la fois intérieure et au-delà du « tout » incarné. En outre, la logique cérébrale elle-même, stimulée par toutes nos découvertes, admet qu’une théorie se passant de principe créateur nous permet de ne pas en faire un « Dieu fourre-tout », mais n’implique aucunement qu’il n’y ait pas de principe créateur ! Une nouvelle claque pour l’amour propre des déterministes matérialistes, mais une fois encore un nouvel horizon pour la pensée Spinoziste, une réhabilitation de la profondeur rousseauiste, un pont raisonnable et métaphysique entre l’Orient et l’Occident, une possibilité de « Mea culpa » et de réconciliation entre les communautés gnostiques, les institutions religieuses et l’agnosticisme patenté des esprits réductionnistes et matérialistes ayant prôné la suprématie du déterminisme ! 

Comment les derniers progrès scientifiques montrent-ils l’intelligence de l’univers, sa double nature, son infinie potentialité, ses spéciations (…) et le fait qu’une réalité logique devienne un paradoxe, observé sous un angle différent ? Comment prennent forme ces ponts sémantiques capables de réconcilier nos différentes susceptibilités passées ou présentes ?

Par toutes les découvertes et les liens logiques ou métaphysiques que j’évoque depuis 12 ans sur ce blog et mes pages en ligne sur les réseaux sociaux !  Et plus important à mes yeux, par la vulgarisation que j’en fait, mise en relation avec tous les sujets de la vie quotidienne :

  • Le train-train, la belle bagnole, le saint portable, la carrière, le clientélisme, le ministère corrompu de l’Amour propre, les discussions d’ascenseur éternellement irrésolue, le désenchantement du monde par la transcendance absolue ou la raison suprême, la TV (…)
  •  L’improbable mais salutaire complémentarité entre la « Spinozite aigüe » (Sérendipité) et la gravité de la « Nietzschéose »(Zemblanité), l’opportunisme de la révolution permanente le prosélytisme théosophique post-soixante-huitard (…)
  • Les avertissements de Critias et le dilemme métaphysique de Platon, les déceptions passionnelles et esthétiques de Socrate et le cauchemar de Darwin, les signes et les symboles perdus, l’école raisonnable et mystérieuse de l’arithmancie, l’île shakespearienne de Peter Pan, le jugement apocalyptique de Mercutio (…)
  • Le paradoxe de la toute-puissance, la guerre froide et la guerre des étoiles, la guerre du feu (technologie), la guerre des sexes, l’appel de la viande et le prétexte empirique de la culture intensive (…)
  • L’illégitimité déniée de toutes nos constitutions et de nos systèmes juridiques, la nécessité de l’abolition du paradigme patriarcal, etc, etc…

Jean Staune dans la  vidéo suivante exprime parfaitement le versant épistémologique et ontologique de mon travail, elle complétera je l’espère ce petit résumé concernant le contenu que je partage gratuitement avec vous depuis ces12 années.  

Par souci de clarté, pour répondre à ceux qui me prennent pour un franc-maçon: je ne suis pas initié, mais autodidacte. Je ne suis pas un écrivain s’amusant à "pseudographier" sur le net pour égayer son temps libre, mais un type ordinaire qui ressort de vingt ans de recherches injustement classées marginales avec un "non objet" lourd à porter. Un étrange anneau immatériel, chargé de la somme consécutive de nos péchés capitaux... Une boucle, un cercle vicieux autour duquel nous gravitons. J’utilise une référence chrétienne concernant le jeu de causalité des vices et des vertus, mais j’aurais pu choisir un vocabulaire Kabbaliste, bouddhiste, taoïste, brahmanique…

Comment un agnostique patenté ou un matérialiste endurci pourrait-il vouloir que le hasard et le déterminisme qui ont engendré le monde forment une combinaison intelligente assimilable à la conscience ? L’absence totale de conscience dans la création/évolution jusqu’à l’arrivée de l’animal et de l’être humain, ainsi que le darwinisme borné qui s’en suit offrent de nombreux avantages : l’homme est le roi, il est au centre et éventuellement, il se greffera sur une machine lorsque qu’il se rapprochera du soleil ou qu’il sera happé par la masse critique qui le fascine tant ! Un rêve charmant ! Second avantage : tout est déterminé, nous ne sommes pas responsables de nos actes ! No liberty ? What a free way !

Qui voudrait d’un Dieu qui n’est que principe créateur voué à fabriquer un œil et les créatures qui deviendrons des observateurs sensibles ? Un Dieu omniscient et totalement amnésique lorsqu’il naît dans un corps animal et d’autant plus dans un corps humain ! Un Dieu impuissant, soumis pour s’incarner en une multitude, à des lois qui gouverneront ses actions/réactions ? Un Dieu aussi désarmé et encombrant qu’un enfant, dont l’innocence nous rappelle chaque jour nos manquements les plus déniés. Quel gnostique, quel croyant officiel et quel initié à l’hermétisme serait prêt à accepter l’échec de toutes nos écoles ? A accepter la triste réalité de notre autorité "violenteuse" ainsi que notre incapacité à protéger nos enfants et leur avenir !  Ou encore à reconnaître la façon hypocrite et honteuse dont nous avons désenchanté leur monde !   

En toute honnêteté, chers lecteurs, cette vidéo m’a fait le plus grand bien… Elle compense les effets de l’hermétisme dont je témoigne depuis tant d’années. Elle me permet de relativiser les insultes, les menaces et l’indifférence dont j’ai été la cible sur les réseaux ! Elle me fait oublier le froid silence de l’abandon qui s’est installé sur mon journal Facebook depuis que mon entrée en matière - « je ne publierai ici aucune chronique autour de mon nombril, ni les photos des objets, des souvenirs et personnalités qu’il « like », pas plus que ses prévisions ou considérations à propos de la pluie et du beau temps ! Pire encore, je ne militerai pour rien ni personne et j’affirme que notre démocratie révèlera son vrai visage peu avant sa victoire, avant d’avoir fait de nous tous des coupables. »

Epilogue :

Pourquoi les mathématiques nous conseillent de ne pas perdre notre Latin et de comparer la valeur sémantique commune des langues mortes :

D(4)I(9)E(5)U(3) - Somme (d’Euler ou de Pythagore) des termes consécutifs : 21, qui réduit encore donne 3, chiffre lié au principe créateur : deux semblables déterminés et un milieu différent pour faire masse et union... lumière si affinité.

D(4)I(9)E(5)U(3)X(24 ou 6) donne 9 : les 9 chiffres incomplets sans le 0, mais aussi les 9 dieux principaux de la grande Ennéade égyptienne présidée par Râ le visible et le caché à la fois. L’Egypte ancienne étant au cœur des complexes nourris par la fracture humaine, un témoin oublié de la guerre des terres du milieu entre Egyptiens, Ethiopiens, Israéliens, Arabes, Grecs, Romains, Caucasiens... Une guerre rythmée par la danse hypnotique et le double sens de circulation du petit ver multiple -ver(S) - qui est à l’origine de la route de la soie… Des léopards, des lions, des aigles et des ours (…), des vautours (…), des tigres et des dragons (…) et nombre de chimères ! 12 caractères principaux et une infinité d’animaux extraordinaires dans les nuages, disent les passionnés d’astrologie et d’alchimie mystérieuse…

La méditerranée n’est-elle pas la mer du milieu, par laquelle s’exprime depuis trop longtemps le complexe du maître et de l’esclave ?

Hasard, coïncidences logiques et amour éternel ne serait pas un complexe si l’homme acceptait enfin qu’il n’invente ni les mathématiques, ni les autres formes de langages, mais qu’il ne fait que les découvrir !

Des signes d’amour au-delà du bien et du mal, au-delà de la mort et capables de remettre le néant indéterminable à la place qui est la sienne ! A cœur vaillant, nul n’est impossible…

Symboliquement vôtre.

Persone.

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DE LA JUSTICE

2 Février 2019, 00:18am

Publié par Persone

Thémis. Signes et symboles.

Thémis. Signes et symboles.

La peine de mort et son application peuvent-elles réduire la criminalité de notre temps ?

Les premiers facteurs de criminalité aggravée (meurtre avec préméditation) chez l’Homme remontent au désir de reconnaissance (conflits fraternels ou compétition sociale) et aux premiers concepts de possession sexuelle. L’anthropologie, le comportementalisme et les neurosciences nous montrent aussi que le crime s’aggrave avec l’évolution dévorante du progrès, plus rapide que celle de l’adaptation humaine aux modes de vie que ce dernier impose. À l’origine, il faut admettre que l’homme n’ayant jamais tué et pénétré la chair pour prendre la vie, a dû attendre de ressentir la famine pour tuer l’animal. Dans une règle générale et encore de nos jours, les peuplades de chasseurs-cueilleurs consommant peu ou pas de viande sont pacifiques et ne connaissent pas la criminalité. La suite de la tragédie humaine est plus connue (le dilemme de Platon, le complexe Babel…) : la croissance n’est plus un problème soumis à la raison et à l’éthique (respect des hommes, de la nature et de leur versant divin), mais un moteur qui menace tous les passagers de l’entreprise si on ne l’alimente pas en graisse et en carburant (j’ose la métaphore). Sur le terrain : conflits autour de la chasse ou des zones bétaillères et éternelle guerre du feu (technologie) et des sexes (hiérarchie des droits  sur le vagin et contrôle de la population).  Après avoir longtemps justifié ses crimes par la fatalité des forces de domination (dualité assimilée à conflit) et par la détermination du pouvoir et de la volonté des dieux, les romains eux-mêmes ont jugé pertinente la notion d’un « Dieu » unique, miséricordieux, tout puissant et indéterminable, face auquel l’homme serait responsable de ses actes. Cette notion de libre-arbitre est un vestige de l’ancien code « honneur, raison et justice » qui n’a pas survécu aux dérives des droits divins instrumentalisés sous la robe de l’obscurantisme. Un vestige conservé dans la langue française « notion de libre-arbitre » jusqu’au retour plus ou moins stable de la loi républicaine et de l’espoir démocratique. La notion de libre-arbitre (accusation) et celle de présomption d’innocence (défense et enquête) sont les deux piliers de la justice ! Mais comme la science le confirme aujourd’hui, la notion de causalité l’évoquant depuis bien longtemps, la notion de libre-arbitre, dans un monde déterminé, pose problème ! Dès lors qu’un individu n’agit qu’en fonction des forces qui se sont appliqués à lui jusqu’à l’acte, il n’est plus responsable de ce dernier vis-à-vis de tous ceux et de tout ce qui aurai(en)t pu directement ou indirectement le conduire à ce comportement ! Autrement dit, le libre-arbitre existe par nécessité de sa propre nature (infigurable), mais ne s’acquiert que par le mérite, la bonne éducation et l’effort de raison nécessaire pour répondre aux questions légitimes du doute. L’Homme est né savant, mais inconscient et faible ! La sentence du collectif sur l’individu jugé doit donc être proportionnelle à la gravité de l’acte commis concernant la préméditation, la volonté de nuire et la barbarie de l’acte. Mais elle doit aussi être proportionnelle à l’état de décadence et de corruption de l’entité publique qui accuse, puisque ces facteurs influent directement et indirectement sur l’accusé (circonstances atténuantes). Moralité et il s’agit bien ici d’éthique, que la raison confirme : le roi est responsable de ses sujets, comme de ses voleurs ! Ironie du sort, dans une civilisation dont la justice est corrompue à la base, la criminalité devient un des moteurs du progrès et de l’économie !!! L’emprisonnement et la qualité pédagogique des prisons sont donc les meilleures solutions à ce jour d’un point de vue résultat et éthique ! En revanche, la peine de mort est une aberration qui ne fonctionne pas mieux que la prohibition dans un pays vendeur d’armes et fabriquant d’alcool ! La peine de mort, réunissant toutes les conditions de la préméditation méthodique est par définition le crime psychotique d’un Etat intelligent, complexe, complexé et froid ! Par entropie, dans les pays où le confort et la bonne conscience n’est pas la norme, la peine de mort mène à des dérives et ne fait qu’endurcir les criminels !

Innocence et culpabilité :

En France, le gouvernent Macron dans la continuité de  son légitime argument de  la moralisation de la vie publique s’est attaqué à une des plus vieilles lacunes juridiques de l’hexagone : la suspension du caractère automatique de la présomption d’innocence concernant un violeur ayant abusé de celle de sa victime, dans les cas d’un acte sexuel avéré, sans nécessité de preuve de non consentement de la part de cette dernière. La présomption d’innocence de l’accusé et de la victime, jusqu’ici figée et permettant des acquittements illégitimes est dorénavant confiée à la pertinence de l’enquête et en dernier recours à la nature humaine du juge ! Pour que la vérité puisse apparaître en cas d’erreur, la loi prévoit aussi qu’il n’y a plus de prescription pour la réouverture d’enquête concernant les faits et leurs conséquences.  

L’innocence de la personne agressée, au regard d’un consentement forcé, restait à définir en fonction de deux facteurs :

  • l’incapacité à appréhender la nature et les conséquences d’un acte sexuel
  • l’état de soumission vis-à-vis de l’autorité ou de l’intelligence de l’agresseur.

Nous avons donc estimé que cette innocence de la victime serait caractérisée par le statut de l’enfance et relative à un seuil d’âge, 15 ans en l’occurrence.

C’est ici que partis sur de meilleurs chemins, nous nous sommes de nouveau égarés ! Quelle limite d’âge caractérise l’innocence ? Toute raison, tout protocole scientifique nous prouvent qu’il n’y a pas de réponse à cette question ou qu’il y en a autant qu’il existe d’individus différents ! La bonne question serait y’a-t-il une limite d’âge à l’innocence ? La réponse est NON !

Les occidentaux sont souvent surpris de constater que certaines femmes vivent voilées de leur propre chef ou que d’autres, bien qu’elles le subissent acceptent l’excision comme une coutume nécessaire ! Autre exemple, les personnes bien-pensantes n’arrivent pas à comprendre pourquoi certaines femmes battues protègent et aiment encore leurs bourreaux…  Alors pourquoi ?

Parce que c’est l’abus d’autorité des déterminismes qui définit l’innocence de l’être indéterminé que ces derniers gouvernent. Expliquez à une enfant qu’elle doit porter des anneaux autour du cou pour être une vraie femme, adulte elle s’efforcera de devenir une femme girafe. Idem pour les petits pieds en Chine, une véritable torture et une mutilation pourtant inesthétique !  

Dois-je parler des enfants soldats ? Ou des techniques mafieuses et politiques qui consistent à faire signer le pacte du crime aux initiés, afin qu’ils ne puissent plus faire demi-tour ?

Dois-je parler des serial-killers dont les passés sont chargés d’horreurs ou de tortures mentales sophistiquées ? Ou de la quasi-totalité des pédophiles avérés (sans empathie) qui ont eux-mêmes vécu des abus sexuels au plus jeune âge ?

Dois-je parler de ces adultes qui pensent encore que les noirs sont inférieurs parce qu’on leur a incrusté cette idée dans la tête depuis l’enfance ?

Dois-je parler de l’Allemagne nazie ou des hutus lors des massacres du Rwanda ? Ces peuples ou ethnies sont-ils plus mauvais que les autres ou ont-ils été conditionnés ?

Et quel âge avaient ces peuples ? La question n’a pas de sens ! La majorité des décideurs et des mains armées étaient-elles constituées d’enfants ? Parfois oui et cela démontre toute la perversité du processus d’endoctrinement, mais dans l’ensemble NON !!!

Lorsque l’enfant suit son violeur sans résistance jusqu’au lieu du crime, il ressent la même gêne que tous les témoins qui voient bien que quelque chose d’anormal se produit, mais préfère ne pas penser à l’impensable ! « Pourquoi déranger ce monsieur ? Après tout, il connaît peut-être la petite ! » À cet instant, l’abus d’autorité du violeur déterminé pèse autant sur la victime que sur les éventuels témoins ! Or dans ce cas, la vie de ces derniers n’est pas menacée comme dans le cas où ils seraient contraints de sauver la victime d’une bande d’agresseurs armés… Quelle est donc cette force qui pèse aussi sur les témoins de la petite fille emmenée par un monsieur étrange ? La mécanique du conditionnement global, des habitudes, de la délégation des pouvoirs et des illusions de la bonne conscience… La peur de l’animal domestiqué face à la réalité sauvage.

Comme le nazisme le prouve, l’animal domestiqué peut néanmoins devenir un tueur, mais il ne le fera pas sans un conditionnement extrême et une méthodologie d’exécution légiférée n’impliquant pas ses facultés décisionnelles et lui laissant l’illusion de sa non culpabilité ! L’enfant soldat fonctionne de la même façon. Mais il y a d’autres exemples : les nouveaux profils de prédateurs économiques ou politiques, les femmes d’affaires la fleur en bouche, les reines de pacotille… Excluons les cas comme celui de Margaret Thatcher, dont on peut se demander si elle n’est pas un de ces hommes portant la marque de Caïn !

Corrélations avec le consumérisme, une criminalité de masse dont nous devrons répondre demain :

A la fin du XIXème siècle et jusqu’ aux années 60, les peuples profitant d’un confort matériel plus manifeste pour supporter la mécanisation de la vie avaient-ils conscience que deux, trois ou quatre générations plus tard, ils seraient légitimement considérés comme des acteurs indolents de l’empoisonnement de la quasi-totalité de nos eaux, de notre air et de nos sols ? Non, ils se sont contentés, malgré un doute qui fait mauvais hôte en société, de payer honnêtement leurs impôts, de faire ce qu’on leur disait de faire en donnant procuration à leur Etat de droit concernant les modalités décisionnelles de l’entité collective.  

La petite fille est menée par la main et l’autorité invincible d’un inconnu alors qu’elle sent bien que quelque chose ne va pas ! Les témoins n’osent pas intervenir mais le sentent aussi ! Né dans le « bocal » industriel et le paradigme de l’organisation du travail et des loisirs, le citoyen moderne, sent bien qu’une ombre grandissante menace son avenir, mais le contrat est déjà signé depuis le berceau et comme je l’ai souligné, le doute humain en société fait mauvais hôte !

L’innocent est l’irresponsable qui suit à contrecœur la main qui le gouverne. L’innocence absolue n’est pas le propre de l’enfant, elle n’existe pas ! Il en est de même pour la culpabilité absolue des criminels ayant atteint l’âge de raison !

Autrement dit, en souhaitant refermer cette faille de la justice française, M. Macron vient d’ouvrir une brèche encore discrète, mais cachant un champ vertigineux dont il n’a peut-être pas conscience !

La complexité de la causalité régissant les mœurs des humains en collectivité fait que la légitimité de la justice ne repose  pas sur son infaillibilité, mais sur son intégrité et son éthique !  Par définition, le bandeau de Thémis* lui permet de reconnaître la nature du crime et de l’homme au-delà des illusions des formes, des masques et des hiérarchies. Par définition, la justice ne peut être à deux vitesses et se contredire par intérêt, si grand soit-il.  Or nous venons de prouver que toute entité, fusse-t-elle collective, responsable d’abus d’autorité sur l’individu et le poussant à commettre des crimes par procuration dont elle n’a pas conscience, est responsable de viol de l’intégrité physique et mentale de ce dernier. L’être humain est programmé avec un potentiel peut-être infini, mais sa conscience, vierge, ainsi que son esprit, vide, ne peuvent se libérer des forces qui les soumettent au poids des intérêts particuliers qu’en fonction de la relation à autrui et de la bonne direction de leur expérience. Il n’y a pas de limite d’âge à l’innocence !

Et dans l’absolu, il n’y a ni innocence, ni culpabilité.

La raison est au-delà des illusions du bien et du mal. Il en est de même pour l’Amour.

Crimes et châtiments… Raison, intérêts et sentiments…

Si la justice ne veut pas se contredire et entraîner ainsi la cité des hommes à sa perte, les gouvernements vont être poussés à lever le voile sur la corruption qui les nourrit et sur les mensonges historiques qui les poussent à la guerre militaire ou économique sous le prétexte maintenant illégitime du choc des civilisations ! Cette réforme nécessaire et sans frontière de la justice des hommes* n’épargnera pas les institutions religieuses, qui elles aussi devront dévoiler tout leur jeu sur la table.

Jusqu’à ce jour, la faille rouverte par le gouvernement français reste microscopique, invisible ! Mais une simple brèche est une voie convenable pour l’information (virus, bactérie, ADN pour faire une métaphore) ! Les ouvrières de la fourmilière humaine (les pions les plus sacrifiables) ont été vaccinées contre la bonne intelligence, mais un des cavaliers de la cour a pris des risques, l’information est passée !    

 

 

 

Notes de bas de page :

*1 : Je précise justice des hommes avec petit "h" parce que les empreintes de la féminité et de l’indéterminisme de l’enfant et du vieillard ne sont que peu présentes dans la gravure de nos lois politiques, théologiques et scientifiques ! C’est un fait. 

*: Par anticipation métaphysique, puis progressivement par définition théorique et bilan d’expérience pratique, l’œil de la justice divine (humain) et celui de la raison (humaine) se dissocient facilement pour le monopole du pouvoir et la conservation de leurs illusions respectives. C’est pour cette raison que Thémis, symbole de la justice depuis l’antiquité a les deux yeux bandés ! Une question aussi simple que subtile et raffinée, à lancer comme un pavé, dans une marre de champions aussi sophistiqués que grossiers et vulgaires : Thémis est-elle la  gardienne tenant à préserver son innocence et son impartialité en se voilant elle-même les yeux ? Ou une prostituée borgne soumise au bâton du patron et justifiant les activités d’un barreau corrompu par la vérité des vainqueurs ?

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L'offre, la demande et l'éthique

10 Janvier 2019, 02:25am

Publié par Persone

L'offre, la demande et l'éthique

Sans éthique, offrants et demandeurs ne sont plus que maîtres et esclaves dépendants les uns des autres, prisonniers, asservis sur leur île de Pâques.

Elle est loin cette parenthèse antique durant laquelle l’indifférenciation sexuelle n’était pas une affaire et surtout un complexe d’État... Le complexe de ceux ayant conservé l’indéterminisme de l’œuf! Une frustration capitale imposée par le jugement de la poule et du coq bienpensants, raisonnablement conditionnés au déterminisme ! La poule et son mâle dominant pensent faire l’œuf, mais c’est bien l’enfant qu’ils ont éteint en eux qui a engendré les adultes qu’ils sont !  L’humanité a été jeune elle aussi, qui peut dire quel(le) en était le père ou la mère ?  Quel était sa nature, sa position et sa vitesse ? La science elle-même ne répond pas à cette question concernant la particule ; concernant l’avant, encore moins (mur de Planck).

Après cette parenthèse (pas si enchantée que cela si l’on considère les objets sexuels que représentaient souvent les androgynes), arrive le monothéisme, la  morale (une vertu puissante, mais indéterminable et instrumentalisée par l’hypocrisie) et surtout l’inquisition ! Les indéterminés ne résistent pas au jugement des fanatiques de Dieu le PERE ! On les cache honteusement, on les torture, on les mutile s’il faut. Après l’obscurantisme, le retour des Lumières ! Mais la révolution du prolétariat, dans toute sa rudesse et sa violente terreur, ne se préoccupe guère de ce tabou ! Vient ensuite la révolution des mœurs et le règne des NTIC… Le peuple sait, on ne peut plus le tromper avec de simples discours et livres d’école, que faire ? Lui attribuer ce qu’il veut prendre, lui dire ce qu’il veut entendre, mettre sa nouvelle liberté et son matérialisme à profit ! La grande fête du slip et de la bonne conscience torturée avaient commencé, sur fond de drogue, rock’n’roll, conquête spatiale et syncrétisme en tous genres. Après les juifs et leur statut dans l’empire romano-germanique, après les esclaves, les prolétaires et même les femmes, les indéterminés et les homosexuels ont eux aussi leur révolution en grande pompe ! Les indéterminés pas tous, si on se préoccupe des êtres de pudeur et de solitude impossible, inatteignable, qui hantent nos rues dans l’indifférence générale.

Posons-nous une question : l’origine de la souffrance d’un peuple ou d’un groupe isolé face à d’autres, plus semblables, est souvent un phénomène rémanent, une plaie enfouie dans la mémoire commune, mais dont la raison a oublié la source capitale. Un venin dont on ne peut qu’apaiser les effets sur les victimes, si on n’en connaît pas la nature ! Encore faut-il comprendre que le sujet a été empoisonné, ou l’a-t-il été (trouver le serpent responsable) et depuis combien de temps ! Imaginons ici que le poison soit un subtil mélange de tristesse et de colère qui ne menace le pronostic vital de l’Homme que par des dommages collatéraux jugés minimes : le passage à l’acte de violence ou la morbidité type ulcère, cancer et compagnie… Voilà qui laisse du temps pour trouver l’origine du problème ! Mais comme nous venons de le voir, résoudre cette équation  n’est pas dans l’intérêt des stratèges de l’obscurantisme, de la révolution matérialiste et de la libération des mœurs !

Autrement dit, lorsque vient le temps de votre revanche, elle a été anticipée par ceux qui écrivent l’Histoire et on vous donne ce que vous réclamez, mais en aucun cas la réparation dont vous avez besoin. Comme tout le monde et en cœur avec les enfants des bourreaux qui vous humiliaient jadis, vous êtes invité à croquer dans la pomme ! Le jeu de la pomme est plus démocratique que la barbarie de jadis, il consiste à consommer chacun de son côté en exprimant nos altérités réciproques non plus par les armes, mais par la guerre économique ! Autant dire, qu’après des millénaires de frustrations, vous êtes doué à ce jeu…

Ceux qui auront compris où je veux en venir comprendrons aussi toute l’ironie de la situation : des fils de vainqueurs (les dominants, les colonialistes, les machos, les patriarches, les pères sévères, les perce Eve erre, les « persévère mon gars »…), lavés de toute responsabilité sur les plaies de ce monde, une économie mondiale consumériste dont témoigne la croissance anthropocène et de nouveaux vainqueurs dont les aspirations choquent la morale hypocrite de ceux qui les maltraitaient jadis.  Loin, très loin du confucianisme, un adage chinois contemporain dit : «la philosophie et l’écologie occidentales sont des luxes que l’homme blanc se permet, après s’être enrichi sur le dos des autres ! Un luxe que ses propres lois économiques n’octroient pas à ces autres ».  Pas de sagesse, pas de confucianisme, pas de défit ontologique, pas de pardon, juste du pragmatisme et de l’empirisme ! A méditer !

Pour en revenir à notre encart publicitaire :

La meilleure façon de défendre la notion d’indéterminisme, qu’il soit sexuel, mathématique (zéro, le fameux œuf qui fait la poule), physique (triangle de Heisenberg et théorème de Gödel), métaphysique ou théologique, ne consiste pas à en faire une mascotte de notre fantasme de la liberté ou un chien de paille de notre complexe d’incomplétude !  

Ce n’est pas la nature des beaux gosses qui sont photographiés ici qui pose problème, mais l’instrumentalisation de la polémique « Bi-homo-trans » par des techniques commerciales dont les dommages collatéraux sont une fois encore considérés comme acceptables. 

Le vieillard et l’enfant : «Papy, pourquoi Manix il apporte du confort aux deux messieurs ? »

Convenons-en : ce n’est pas d’homosexualité, de bisexualité ou de transsexualité dont papy devra parler ici, ni d’indéterminisme, mais de sodomie ! Il peut éventuellement s’en sortir en palabrant sur la complémentarité des orifices (0 ou I vu de profil), des conduits (idem) et des lubrifiants… Mais le fait que les papys savent mentir n’est pas rassurant. Depuis l’entrée fracassante de l’imagerie dans la grande cité des arts, des industries et des sciences et surtout depuis la prolifération décomplexée du porno en tous genres, on sait ce que signifie « les gosses s’adaptent, ils apprennent d’eux-mêmes avec les moyens du bord ! »

Laïcards, grenouilles de bénitier, conservateurs, progressistes, socialistes, capitalistes… Honte à nous tous !

La décadence au service de la compétition économique est une des plus grandes failles de la justice, elle révèle une profonde lacune concernant les différentes formes d’abus de pouvoir et la caractérisation des crimes fondés sur l’instrumentalisation de l’innocence pour obtenir le consentement de la victime !  

Je donne raison à Peter Pan et à Mercutio : les adultes ne valent pas une moitié de poisson pourri et la peste soit de leurs deux maisons aux mille visages !

Zéro et son unité (ensemble jamais absolument vide ni absolument plein), zéro et sa dualité (infiniment petit/infiniment grand, avant/après, dehors/dedans, haut/bas, gauche/droite, devant/derrière, possible/impossible, passe/ne passe pas, potentiel/manifeste etc…) !

-I (relatif mais déterminé) 0 (indéterminable mais cohérent) +I (relatif mais déterminé)… Et plus si affinités…

3 éléments en un 0, le 2 et le 3 demeurant premiers, manifestes mais cachés !

3 notions qui pourraient nous permettre de retrouver l’unité, de ne plus faire de la dualité un conflit d’altérités réciproques et de ne plus invoquer le néant pour compenser nos complexes. Celui du trop  vide et du trop-plein, celui du temps et de l’espace, celui du maître et de l’esclave, celui du sado et du maso, celui du sexe faible et du sexe fort, celui d’incomplétude et de toute puissance, celui de déterminisme et d’indéterminable… Celui d’incertitude qui devrait pourtant rassurer ce petit grand-homme qui 2meurt con/vaincu qu’il va mourir!

Tant que l’Homme ne comprendra pas les mécanismes découlant de son péché d’Orgueil, son amour propre restera l’intendant illégitime de cette illusion démagogique que l’on ose encore appeler démocratie.

Dans ce charmant paradigme plurimillénaire, le désir, la joie, la tristesse et l’intelligence des enfants n’ont pas la moindre chance de bonne fortune face à la convoitise, à la distraction, à la rancœur et à la ruse qui les gouvernent !  

Mais bon, on lubrifie…

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PRISON GRAVITATIONNELLE

7 Janvier 2019, 17:31pm

Publié par Persone

PRISON GRAVITATIONNELLE
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PRISON GRAVITATIONNELLE

La vie est un purgatoire disent par dépit les croyants et les traditionalistes. Oui, mais c’est parce que nous sommes sur une planète tellurique où ne peut régner que le bas astral, confirme prudemment le New-Age en faisant fructifier le fonds de commerce des entrepreneurs connectés aux maîtres de lumière. Tout ça c’est des conneries, infirment les nouvelles générations dans un scepticisme absolu : rien n’a de sens, nous venons d’un phénomène hasardeux sans raison ni sentiment, qui a produit un univers logique, déterminé… Et une chaîne alimentaire sans la moindre miséricorde ! Tout n’est que fatalité alors profite comme tu peux et ne te sens pas responsable… Vends cher ta vie et n’entre dans la mort qu’avec fracas et triomphe ! Adage populaire dans le monde du travail : « ça va comme un vendredi » ou encore « la vie est comme une merde que tu manges un peu tous les jours »…

Que de déterminismes ! Ici, Dieu, les archanges ou le néant sont au contrôle !

Voyons les choses autrement…

Imaginons la vie comme une expérience gravitationnelle par laquelle l’homme, relativement libre et doué de subtiles capacités, peut modifier les facteurs de temps et d’espace dont dépendent les conditions et la qualité de son voyage.

L’animal possède de grandes capacités physiques, physiologiques et instinctives plus spécifiques que celles de l’humain, ces dernières lui permettant la liberté de mouvement inhérente à la simple nécessité de sa propre nature (voler, respirer sous l’eau, courir vite, grimper… Mais aussi de ne pas conserver la mémoire traumatique des adversités imposées par la chaine alimentaire et surtout par la voracité des hommes ! Autrement dit, l’animal est programmé pour rester à la place qui est la sienne. Est-il moins libre que l’Homme ? Fausse question dont la réponse est à la fois oui et non. Quel cœur intelligent, s’il en existe encore, ne souhaiterait pas s’envoler comme un oiseau, au-delà de la sphère consumériste et esclavagiste de la grande entreprise humaine ?

 

La grande cité des hommes est-elle une prison gravitationnelle ?

Une fois encore oui et non ! Elle l’a été, elle l’est encore, mais d’autres mondes  eurent été possibles et le sont encore.  Qu’est-ce qu’un monde ? Un royaume ou encore un empire ! Si ce n’est un véhicule de fortune dont les concepteurs assurent qu’il répondra aux exigences, légitimes ou non, des voyageurs de l’espace-temps que nous sommes. Une simple roue, une pierre et un bâton… Un tableau de bord oral ou écrit… Un engin plus sophistiqué au toit toujours décapotable… Un bolide dont les performances imposent un habitacle plus hermétique… Une machine infernale capable de transporter à une vitesse fantasmée, une masse « critique » de voyageurs privés définitivement d’une vue sur la nature extérieure… Au choix ! Sachant que le choix s’amenuise au fur et à mesure que l’on incarne des moyens (véhicules) et des croisières démesurées… Titanesques ! Dans la machine énergivore globalisante, on parle de nouvel ordre mondial mais les décideurs ne maîtrisent plus la logistique et les passagers devenus ingouvernables régressent dans l’hermétisme le plus total, connectés entre eux par un univers virtuel compensatoire ! Plus de vue sur la nature, une vitesse folle et une masse critique ! Voilà qui nous rappelle notre plus grand complexe : l’homme est né dans un monde déterminé, mais sans savoir où, comment, ni pourquoi ! Quelle est sa nature ? Quelle est sa position ? Quelle est sa vitesse ? Où, comment et pourquoi finira-t-il ??? Aucune de ses « grandes » facultés ne lui livrera ce secret sans mérite, quelles que soient ses expériences ! Où, comment et pourquoi nous ramène au triangle d’Heisenberg : nul ne peut déterminer au même instant la nature, la position et la vitesse d’une particule élémentaire ! La double nature de la substance de vie demeure au cœur de nos complexes d’adolescents présomptueux ayant perdu l’accord entre la raison et les sentiments !

Dans ce cas de figure qui est le nôtre, oui, la grande cité des Hommes est une prison gravitationnelle !

Une prison pour poulets élevés en plein air ! Pas de toit, mais tout autour un mur invincible qui grandit au fur et à mesure que l’on cherche à l’escalader. Le mur de Planck versant passé, qui devient un mur complexe, un mur imaginaire, un mur réel. Un complexe d’incomplétude et d’empirisme ! Le repère de l’Orgueil emporté par sa volonté suprême : la tour de Barad-dûr selon Tolkien, une tour sombre en réflexion permanente, où le « mal » s’incarne de lui-même, un édifice entre cieux et abîmes, en référence à la dualité et à Babel.

Comment fonctionne la prison ?

On y torture la foi et la raison pour engendrer des êtres dégénérés et décadents. Toute matière vivante et inerte est consumée au service de l’incarnation de l’édifice. Tout y est inversé, les chiffres ne révèlent plus, mais servent toute forme de technocratie, les lettres se font rhétorique et l’empirisme humain ne franchit pas la barrière du « Ring not » (le mur de Planck disent certains, le pourquoi du où et du comment s’interrogent les autres…) derrière laquelle sont cachées les origines de nos crimes et de nos manquements.

Les participants voient leur propre mur se refermer sur eux ! Alors ils s’organisent non plus seulement pour jouir de leur entreprise, mais pour prévenir des dommages qu’elle engendre. Métaphoriquement, ils escaladent le mur de la prison gravitationnelle selon différentes expériences hiérarchiques. Des démocraties totalitaires et le déterminisme des dieux dans un premier temps, puis l’autorité des droits divins et plus tard, le retour de la démocratie, cette fois démagogique et technocratique… Pour caricaturer. Dans la première étape, le 0 était dénié parce qu’on l’assimilait au néant. Dans la seconde, les arabes rapportent aux occidentaux, colonialistes dans l’âme, une compréhension plus pertinente des mathématiques avec la notion ambivalente du 0 (vide mais inatteignable). Malheureusement, les Hommes emportés par la folie des grandeurs, par les lois de l’attraction sexuée et par le choc des civilisations, font de la dualité un conflit ! Pour les métaphysiciens (religieux) chargés de sauver la cité d’elle-même et de ses envahisseurs, il est évident que l’humanité a croqué dans la pomme ! Ici, la connaissance est devient synonyme d’apocalypse ! Les secrets de la gnose et les rappels des philosophes de la raison sont voués aux oubliettes ou au bûcher ! Enfin, dans la troisième période, la raison ressort victorieuse, cette même raison qui jadis servait plus le génie consumériste et militaire que la quête du bonheur, de la plénitude et de l’épanouissement collectif des gardiens des terres des milieux. Avec elle, le retour triomphant de la république et de la démocratie, fussent-elles prématurées, engendrées dans le sang et toujours aussi conquérantes. Le génie industriel, la raison économique, la paix par le motif du profit, la compétition libérale et le fantasme global des oligopoles… Le rêve fou d’Alexandre à la portée de tous ! Alexandre l’indéterminé dont le rêve indéterminable était au-delà des armées et des hordes de scorpions et de cancers qui le suivaient dans son aventure. Nous sommes ici à l’ère de l’anthropocène et Alexandre, c’est nous tous. Une phrase subtile dit : « La démocratie, c’est quand nous serons tous coupables ». A méditer ! Dans l’odyssée, Ulysse est condamné à errer dans l’olympe pour avoir péché par machiavélisme (mètis, raison), entre autre lors de l’épisode de la guerre de Troie (3). Un avertissement lui aussi passé aux oubliettes ! Soit dit en passant, c’est Shakespeare qui a résolu le premier cette énigme de 3, il nous laisse des indices métaphysiques dans Hamlet et d’autres plus nucléaires, électriques et gravitationnels dans Roméo et Juliette à travers les personnages  de ces deux derniers et Mercutio. Shakespeare est une ombre et une lumière derrière lesquelles se cachent quelques mystérieuses personnalités physiques et morales.  

S’il existe trois formes d’empirisme…

  • On n’a pas déconné, les données métaphysiques, expérimentales et pratiques restent en accord et compatibles avec la réalité sur le terrain !  On continue donc de façon systémique  à adapter nos intérêts à nos besoins et nos besoins à la nature déterminée de notre univers.
  • On a déconné, mais on le nie jusqu’à ce que nos enfants ignorent l’origine de la déconnade et on exploite, on creuse toujours plus profond, pour combler, pour compenser.
  • On a déconné, mais on finit par l’admettre et on revient en arrière, non pas pour contempler une dernière fois ce et ceux qui nous étaient chers, mais pour affronter ce qui nous a perdu. Ce voyage à reculons dans les labyrinthes de la causalité peut être facilité par les ponts sémantiques unifiant la théologie, la science, la politique et les arts.   

… Sous laquelle l’Homme perce Eve erre ? La seconde bien entendu. L’hypocrite, celle qui tue l’Amour  au profit du stupre, du sang et de la cendre!

L’enfant est innocent, susceptible, sauvage, fragile, malléable, mais indéterminé, comme le vent, le feu, la terre et l’eau… Le vagin résiste et affole les bijoux de famille des patriarches qui ne supportent plus l’unité de leur dualité… Le père, sévère, dicte et falsifie s’il le faut, ses versions des lois divines et temporelles. Mais il n’a que l’illusion du pouvoir sur les éléments, la viande, le vagin et l’enfant. La peste soit de vos deux maisons… Dixit Mercutio avant d’emporter son secret dans la tombe et de laisser têtes et cœurs déterminés à l’apocalypse qu’ils méritent.   

Revenons à notre prison :

Chacun escalade le grand mur commun, chacun selon ses codes culturels (théologiques, politiques et artistiques), ses paradigmes et ses notions hiérarchiques, dans un chaos globalisé et motivé par empirisme (science et raison économique). De charmantes pyramides dont la règle semble simple : ceux d’en dessous s’amoncellent et forment une masse grandissante au fur et à mesure que l’élite se rapproche de la cime du mûr. Compte tenu de la forme d’empirisme adoptée par l’humanité depuis quelques millénaires, la hauteur du mur augmente proportionnellement à nos efforts et la cohésion des fondations humaines des édifices repose sur du vent : l’illusion de la nécessité de la croissance, la perversion des forces fondamentales qui nous unissent et nous séparent et le déni de la mécanique du pouvoir lié à la souffrance. De la cour des miracles aux étincelantes tours de verre de la bureaucratie, en passant par la chaumière bourgeoise du bon samaritain ou le  lupanar ultrasophistiqué (…), chacun garde le silence sur ce mortier qui n’est pas composé des 7 et 3 vertus capitales, mais des 10 péchés de même nature.    

Que se passe-t-il en haut ? Le sommet se révèle inatteignable, mais les élites sont dans une position bien confortable, bien qu’honteusement instable ! A chacun sa suffisance…   

A chacun son péché d’acédie, à chacun son péché de luxure, à chacun son péché de gourmandise (…) x7, en toute hypocrisie, unis par de mauvaises associations et de maladives dissociations (+3).

La gravitation définie par la théorie de la relativité indique une distorsion de la trame du temps en fonction de la masse. Elle s’applique et se démontre facilement à l’échelle des moyennes et grandes choses (notre échelle de perception), mais pas à l’échelle des choses infimes (quantiques). Nous pouvons observer la même chose dans notre scénario de prison gravitationnelle : les forces électromagnétiques de la passion (attraction/échange/répulsion) et les forces nucléaires (forte et faible : union/fusion/séparation) définissent le théâtre de raison et de sentiments sur lequel se démène cette masse critique, ingénieusement décadente, cherchant vainement à s’échapper de son propre piège. Tout est lié mais les secrets de la dualité, de l’unité et de l’équilibre se méritent, ils ne se dévoilent ni aux voyeurs, ni aux voleurs, ni aux violeurs ! Un lien mystérieux vers un Graal perceptible par la science, vers la théorie unifiée par la grâce de la sémantique !

  • Le système global et la chair humaine voraces n’atteignent-ils pas une masse critique ? - Nature : penchant pour l’acédie, la gourmandise, la luxure… Les dissociations et mauvaises associations
  • L’artificiel n’évolue-t-il pas plus vite que les capacités d’adaptation et de régénération du vivant ? - Vitesse : relative.
  • Et ne dit-on pas que le temps nous file entre les doigts ? - Position : où en suis-je et combien me reste-t-il?

 Au final, la nature, la vitesse et la position ne font plus qu’un, lorsque logiquement et généreusement, elles demeurent indéterminables.

PRISON GRAVITATIONNELLE
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Bonne année à tous! A contre courant...

5 Janvier 2019, 02:06am

Publié par Persone

Bonne année à tous! A contre courant...
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Bonne année à tous! A contre courant...
Bonne année à tous! A contre courant...
Bonne année à tous! A contre courant...

A pulp fiction:

En période de sérendipité, la cité des hommes est aux mains de l’amour propre qui gouverne par défaut la personnalité morale et physique. Mais derrière les promesses de ce maître des illusions et du paraître, la zemblanité, qui fait mauvais hôte, prophétise la décadence et la fin fracassante d’un acte de notre comédie dramatique.

Les invincibles forces qui tendent à rétablir l’équilibre rompu par la fracture de joie et tristesse participent de la décadence et nous conduisent à l’ultime rencontre de Seth et Osiris. Ces deux sentiments, contrariés depuis le jeu de dupe d’Abel et Caïn, torturent le gardien des jardins et du miroir de l’existence : l’Orgueil. Trop jeune pour assumer ses responsabilités dans une entreprise aussi ambitieuse que Babel, son amour de lui et de l’autre s’en retrouvent corrompus et son amour de la vie se replie dans la forêt imaginaire, oubliée depuis l’éteignoir que nous connaissons tous. Son amour des autres, le quatrième magicien, porte l’ingrate tâche de rassembler les forces de guérison d’une entité malade préférant la douceur du poison à l’amertume du remède. Et enfin l’Amour propre, se voit confier par défaut le rôle du ministre, l’amour des autres n’étant qu’un énigmatique corbeau voyageur réputé pour annoncer les tempêtes. L’amour propre est un mauvais intendant, dans sa faiblesse il croit pouvoir régner aux côtés de l’Orgueil, mais il ignore la nature véritable et inaccessible de ce dernier, trônant sur le siège de la gouvernance. Nul ne peut partager ce pouvoir ! Nul : « 0 », « . », « rien ou tout », « personne ».

L’intendance de l’Amour propre prend fin peu avant la chute de la cité, lorsque l’air du temps est à la dégénérescence et que sonne les tambours de la grande guerre annonçant l’affrontement final et perpétuel de Seth et Osiris…

Apocalypse et/ou révélation.    

Une vieille légende raconte que d’anciens royaumes sacrifiaient leurs plus belles jeunes filles pour apaiser la fureur du dragon qui protégeait leur cité d’or. Nous avons ici le thème d’un paradigme de Lotophages possédant une société du paraître qui sacrifie la beauté comme un chien de paille, pour expier ses propres fautes. L’or est ici le symbole de la richesse  et du pouvoir corrompus : l’anneau unique.

Aujourd’hui, notre or est muré dans de sombres et inaccessibles cachots et fructifient virtuellement dans un nouveau paradigme où le loup, qui a totalement infiltré la bergerie a choisi l’emblème de la lumière blanche et les flammes de l’industrie pour orchestrer l’exploitation de l’homme par l’homme. Les talents de chacun sont mis sur le marché et participent de la compétition économique vorace qui nous consumera tous !

… « Un anneau pour les gouverner tous, un anneau pour les trouver, un anneau pour les amener tous et dans les ténèbres les lier »…      

Sont-ce des vœux de mauvais augure ? Nous les mériterions assurément ! Mais non. Je ne puis m’y résoudre. Pour l’enfant et pour le vieillard, que j’ai reconnus parmi nul autre en chacun !

Que les cœurs vaillants le demeurent à jamais et jusqu’au bout du monde s’il le faut.

Graal, saint bol des symboles...

Graal, saint bol des symboles...

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