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Le blog de Persone

politique

GNOSE et ALCHIMIE

2 Octobre 2018, 00:55am

Publié par Persone

 

Cherchez le point commun de toutes ces tablettes et gravures anciennes de toutes origines...

 

Symboles sans frontières

Symboles sans frontières

3! 

3?

Oui, 3! Dualité (rien n'a pas de sens sans la potentialité du tout), mais aussi unité : celle du vide en tant qu'ensemble cohérent (le noun chez les égyptiens) ou celle du non vide (matière), ou encore celle de l’ensemble formé par les deux complémentaires.

Ensemble vide 0 dont sort 1 et (dualité oblige) -1. 3 éléments ! C'est le point commun de toutes ces tablettes dont la symétrie est le premier indice manifeste! Les créatures qui élargissent le champ de gauche à droite sur certaines, symbolisent la duplication complexe menant à la diversité.

Dans l’antiquité, le 0 manquait aux penseurs parce qu'on le confondait au néant, il effrayait! Mais nous avions conscience de l'océan glacé du vide et de la notion d'éternité dont sort forcément quelque chose, si éphémère soit-il! En revanche, l'unité de chaque chose ou ensemble (si vide ou plein soit il) n'a pas attendu l’art de la mathématique pour être comprise par les premiers hommes (Moi, moi, moi, pas toi, pas toi... A moi, à moi, à moi, pas à toi…)! La dualité, elle, va de soi pour un animal qui pense!

Influencés par les lumières de la Grèce et la fusion alchimique de Thot et Hermès, les stoïciens las de guerre s’interrogeaient déjà sur la notion monothéisme dont on entendait la rumeur. Ce dernier, moralement parlant, présentait l’avantage de rendre les hommes responsables de leurs actes devant une puissance suprême bien qu’indéterminable, plutôt que de les voir imiter le caractère déterminé des dieux, dignes représentant l'univers mais vénérés pour leur puissance et leurs foudres de guerre! On rechignait toujours à écrire le 0, mais le X montrait déjà la maturité de cet impensable projet. Les mathématiciens avaient aussi compris que le jeu des écarts entre les nombres premiers indiquait clairement le fonctionnement des 10 chiffres permettant de comprendre les nombres, les ensembles et les ordres de grandeur. Mais nous avons attendu l'an 700 de notre ère et le voyage des mathématiques indiens véhiculés par les peuples arabes pour écrire le 0, le nommer en ne le confondant plus au néant, néant qui est le domaine de l'erratique et non du vide. Bref 3 n'est pas [1, 2, 3] mais ]-1 0 +1[, d’où la symétrie observable sur toutes les statuettes antiques, chacune portant les CARACTERES (idéogrammes devenant LETTRES) esthétiques de la culture dont elle provient !

Mais ce jeu de 3 très érotique, capable de réconcilier les pragmatiques et les croyants est incompatible avec la vérité des vainqueurs au sexe fort, incompatible avec les dogmes fixés par les patriarches. Le veau d’or est une des métaphores utilisées jadis pour dépeindre un des nombreux aspects des tribulations d’une humanité en crise. Nous pourrions la comparer au 70’s ! Or à l’époque, nous savons tous que les patriarches n’ont pas décidé de dire à leur peuple : la conquête spatial commence, profitez-en pour consommer et continuer la fête du slip ! Difficile pour un Abraham ou un Moïse d’obtenir la repentance sincère d’un peuple en liesse, reste l’autorité ! A l’ère du nouveau testament et plus précisément dans le dernier quart du premier millénaire, de nombreuses lectures symboliques de la bible favorisèrent des mouvements gnostiques, mais une nouvelle crise de croissance et de pouvoir se dessinait déjà. Si notre Église ne s'était pas compromise avec l’Empire romain vieillissant, depuis le retour des juifs à Jérusalem sous la tutelle des arabes dans la seconde moitié du septième siècle, peut-être aurions-nous pu éviter les guerres de religions ! Si les princes décadents ne lui avaient pas fait chantage pour bien traire les vaches tout en les protégeant des invasions barbares, peut-être n’aurions-nous pas connu l'inquisition et peut-être aurions-nous été enseignés sur ce que les théologiens entendaient par trinité! A mille lieux de cela, nous avons reçu du "récite Notre Père et que j'te reprenne plus à réfléchir au lieu de bosser p'tit merdeux!"... Nous connaissons la suite de cette histoire de sang et d'hermétisme. Les mathématiques révèlent ce que l’Église sait depuis le début, qui n'est autre que ce qu'elle nous cache! Une réalité cosmique pour nos anciens sages qui observaient le ciel, loin des clameurs de la cité et non leurs saloperies de pompes en pétrole, entre deux rames de métro!

Profitons du passage de Clochette pour nous envoler au-delà de cette masse critique...

PAN et le petit PETER (Pi r)...
PAN et le petit PETER (Pi r)...
PAN et le petit PETER (Pi r)...
PAN et le petit PETER (Pi r)...
PAN et le petit PETER (Pi r)...
PAN et le petit PETER (Pi r)...
PAN et le petit PETER (Pi r)...

PAN et le petit PETER (Pi r)...

Discussion de Peter Pan avec lui-même, lorsqu’il dérivait dans une coque de noix sur les eaux déchaînées et lorsque le voyage touchait à sa fin : Je sais que nous sommes 2(x) pauvres fous, allons repêcher les enfants perdus et que mort s’en suive, s’il le faut… Cil le faux, le temps d’un battement de « 6 el(le) » … Mieux vaut tard que tôt ou jamais !

Gnose et alchimie

Gnose et alchimie

A propos de la peinture gnostique ci-dessus :

L'être au centre est androgyne mais n'est pas un corps masculin tendant vers le féminin. L'homme ne peut donner la vie il la propose, il est le semeur. Du consentement de la part féminine dépend le développement de l’île de 3 ! EllE est un corps sexué féminin dévoilant sa part de masculin. L'être au centre demeure et doit demeurer indéterminable puisqu'il est indéterminé par la simple et éternelle logique de tout et rien: la dualité... El0lE est avant le début et après la fin… L'enfant en passe de s'incarner, le vieillard en train de mourir. A nous de choisir la façon dont on accomplira le voyage entre ces deux états qui ne font qu'un... Nous sommes toujours naissants, nous sommes déjà morts. Les mots ont ici un double sens! Remarquons aussi l'évocation pictural particulière de PAN, qui lui aussi représentait la dualité et l'ancrage entre ciel et terre pour lesquels la créature devient un centre de symétrie!!!

La lune et le soleil, l'or et l'argent ne sont ni des symboles de fortune, ni des matériaux rares voués à corrompre l’Homme, mais les "Saints bols" alchimiques des principes responsables de la sphère sur laquelle pousseront les manifestations de l'arbre de vie. Evoquons en premier lieu les 2 forces triplement complexes ne faisant qu’une : attraction et répulsion. En équilibre, nous avons une planète et un satellite qui tourne autour d’une étoile. Dans de nombreuses conceptions gnostiques, l’or et l’argent représentent respectivement les pôles sud et nord, la lune et le soleil courant quant à eux sur le plan de l’équateur. L’électromagnétisme et le nucléaire sont forces de couleur ! Entre ombre et lumière, la fusion vers la masse tend vers l’or et le refroidissement de l’éloignement tend vers le bleu et la manifestation de la lumière blanche. Nous avons ici des masses, que l’on apparente à des sphères, interagissant dans un espace qui d’un point de vue quantique n’est pas vide. Une troisième notion s’ajoute ici aux forces d’attractions et de répulsion équilibrant la structure et les mouvements du « presque vide » et du « presque plein » : celle qui fait tenir les volumes de façon cohérente et rend la matière observable, la 3D. Nous avons aussi une troisième force : celle qui fait que les planètes ne s'écrasent pas sur les étoiles autour desquelles elles tournent, sans pour autant s’éloigner d’elles ! Les 5 points de Lagrange sont force de symétrie, voilà qui nous ramène à la notion de dualité! Ces 5 points seraient ils reliés à 5 autres ? Si notre matière est intriquée à l'antimatière qui lui correspond, pouvons-nous imaginer que notre univers expansif (allant refroidissant vers le futur) est la symétrie par 0 (le miroir des miroirs, le trou et l'orifice à la fois) de notre univers contractile (retournant vers la chaleur de l'origine). Autrement dit, la sémantique nous amène aux mêmes conclusions que la science concernant le chaînon logique manquant pour appréhender la complémentarité des trois forces fondamentales que sont l’électromagnétisme, la gravité et les deux interactions nucléaires (la forte: puissance et courte portée, union, intégrité... Assembleuse de forme, de matière cohérente et de planètes... Et la faible: diffuse, infuse, dévorante, totale, indomptable... Faiseuse d'étoiles). De l'autre côté, disons plutôt dans la dimension de l'antimatière, les événements vont à rebours, le haut est le bas, le complexe se simplifie... Le tout est un ensemble cohérent de temps et d'espace, un tout fait de tout et de rien, ensemble éphémère, durable, rémanent, permanent et peut-être perpétuel... Au fond, indéterminable! Un tout classique, relatif et quantique qui va et vient dans une éternité, classique, relative et quantique, elle aussi indéterminable.

Sous les pieds de l'être, nous remarquons la couleur brune de la terre (la lumière blanche produite par le soleil décline vers le jaune, l'or et le rouge, la terre reçoit, absorbe, mais ne produit pas, elle est faite de sombre et de rouge, qui somme toute produisent du marron). Sous l'autre pied, l'argent terne, le gris nuance de noir et blanc, la pierre contenant "l'or d'airain" qui servira d’ustensiles à l'homme. Argile et poussière d’étoiles, féconds si purement fusionnels, stériles ou morbide si divisés ou mal associés…  Pantin de bois deviendra savant, pour le meilleur et pour le pire… Cachons en lui la πr de Pan, pour qu’il ne la trouve que s’il la mérite… Nous remarquerons aussi que les souches sous les pieds de l'être indiquent deux chemins possibles, l'un semble chaleureux (épanouissement du jardin), l'autre morbide (perdition). Enfin, l'artiste aurait pu peindre des racines proportionnelles aux branches, mais sur chaque représentation gnostique, manque des détails, pour des raisons de culture, de politique, mais aussi de contrainte et d'incomplétude de l'artiste.

Sur la gauche, du point de vue de l’observateur (la droite de l’être), voltigent 9 oiseaux vers le ciel, sur la droite 3 autres se dirigent vers la terre ! 12 oiseaux… Peut-être 6 couples si la balance est juste. Observons le 12 : 1 et 2 (termes consécutifs) qui nous ramène à 3 la racine ² de 9. 3 iront se cacher près du cœur et 9 s’envoleront vers les cieux infinis. 3 la trinité du vide, de l’unité et de la dualité, qui ne font qu’un dans la nuit étoilée des espace S temps… et plus si affinité !     

Note contextuelle :

Le marasme entre les sectes gnostiques et leur dilemme (le politiquement incorrect) avec l'état et les institutions religieuses en place, ont longuement contribué à l'hermétisme total, un cancer (propre à fourvoyer toute information) qui s’est généralisé sous l’impulsion du matérialisme et de l’ère industrielle! Les invasions barbares, les intérêts politiques et les guerres de religions, suivis par la grande révolution et l'ère du consumérisme n'ont fait qu'accélérer notre oubli, nos manquements et l'entropie morbide des choses! A la base de cette souffrance, comme nous l’avons vu, la confusion entre le néant et le 0, mais aussi la mécompréhension de l’indéterminé qu'il soit indifférent de sexe ou de sentiments! Même pour les initiés à la gnose, cet/te "être", cet (7 ou Set) État inatteignable était uniquement logique et toute puissance, sans la moindre considération pour nous! A en juger par le traitement que la masse réserve aux différents, nous pouvons comprendre le pessimisme de ceux qui estimaient servir Dieu en obtenant calomnies, tortures et exécutions sommaires pour toute récompense! C'est ici que Baal (Baal solaire, Baal Hammon, puis Belzebuth, puis Satan) est né dans l'esprit des hommes : l'ange prodigue du grand chef d'orchestre indifférent et de Sophia (sagesse). Un ange dont on aura honte pour ce monde de chair, de convoitise, de temporalité, de souffrance! Les gnostiques, comme leurs semblables en général, n'ont pu s'empêcher de personnifier les chiffres, les caractères et la logique de l'univers dans des divinités dont les formes dépendent des contextes politiques et intellectuels de l'époque concernée. Hermétisme/confusionnisme… Rien de nouveau sous le soleil !  « Le démiurge, souverain de ce monde, est essentiellement un fou égocentrique dément qui vit l'étincelle divine que tous les êtres vivants contiennent, à moins qu'ils ne parviennent à s'échapper par la connaissance ou la gnose… » Un concept sans âge, qui aujourd’hui se décline ainsi : « la création manifestant les lois fondamentales de ce monde est le fruit du hasard ou d’un simple déséquilibre accidentel devant être compensé, un système d’exploitation empirique qui consume l’énergie inexplicable que tout l’inerte et le vivant contiennent. (A moins que le vivant ne parvienne à la notoriété et à la postérité par la connaissance OU (VS) la transcendance ! »… La grande compétition des con(s)/vaincus !    

Mais Satan ne serait-il pas l'orgueil, tout simplement ? Le gardien(s) de la survie, de l’intégrité et de la liberté relative des créatures vivantes?

Et le chef d'orchestre indifférent ne serait-il pas simplement l'enfant et le vieillard désarmés. Un chef d’orchestre dont l'intelligence éternelle nous offre le libre-arbitre que nous utilisons comme d'éternels adolescents gâtés totalement irresponsables? L’œuf qui fait la poule (l’enfance) et la poule qui fait l’œuf (l’adulte vieillissant)…

Les barrières morales, la culpabilité hypocrite du violeur et le sort que l'on réserve aux enfants et aux êtres indéterminés depuis quelques millénaires, entre autres exemples, tout cela constituerait-ils les raisons inavouables pour lesquelles le pécheur rejette ses fautes sur l’Éternel désarmé (pour citer Isaïe)? Rien n'est plus probable!

Autre fait important : les initiés à la gnose avaient accès à la philosophie, la métaphysique et mathématiques, mais n'avaient pas encore témoigné des découvertes de la science moderne, ni des vertus de l’épistémologie contemporaine... La polyvalence des alchimistes et érudits les plus brillants était leur atout ! Entre hier et aujourd’hui nombre de nos petits et grands génies sont à la fois des esprits scientifiques, artistes, philologiques et mathématiques (…) ! Je pense notamment aux forgerons de la langue française, dont on a peine à concevoir la substantifique moelle! Un mystère pouvant révéler des secrets bien gardés, des secrets pour lesquels on tue!

Malheureusement, l’hermétisme fait force de loi ! Ceux qui tentent d'ouvrir la boîte ou de divulguer les formules d’ouverture ont toutes les chances de se retrouver "naturellement empêchés" et digne de la mort d’Eschyle. Le malheureux fut tué par une tortue lâchée par un aigle ! L’hermétisme a-t-il un ange gardien ? Se demanderont les superstitieux… Azazel peut-être !

Belle et inquiétante métaphore, mais ne personnifions pas ! Azazel est un principe mécanique, chimique, physiologique! Dévoiler « la vérité » alors qu'il manque encore des éléments à la reconstitution de la pierre philosophale, revient à avancer en sens inverse d'une masse invincible d’individus, en se déclarant mais sans pouvoir les convaincre! Une dangereuse posture et pire encore pour celui qui tente un mouvement en contre-sens, en face à face avec les hordes et l’avalanche d’évènements qu’elles motivent ! Dans cette quête, nombre des chevaliers sont devenus fous ! Et nombre de courants gnostiques se déclarant au service de Dieu ont affirmé que son caractère inatteignable faisait de lui une entité indifférente capable d'engendrer le mal et de le voiler honteusement ! On retrouve ici la grande crainte de l’Eglise elle-même ! Fantasmagorie du mal qui selon moi trahi les manquements inavoués de l’Homme ! Non pas envers la logique qui demeure bel et bien indifférente, mais envers l'intention et l'Amour! Autrement dit, je me permets de penser que la majeure partie des gnostiques et des alchimistes déclarés n'avait pas assez de cœur, de pénitence ou/et de connaissances pour passer le pont et traverser l'au-delà du "ring-pass-not". La mort nous attend tous, mais le sacrifice inconditionnel de soi effraie tous les prétendants du plus talentueux au plus célèbre ! 

Un pèlerin gris qui s'avance humblement vers la lumière est avant tout un cœur intelligent, compassionnel et pénitent. Même scénario pour le spermatozoïde! A bon entendeur!

L'orgueil et ses 5 magiciens nous protègent, mais l'amour propre est le ministre pour lequel nous avons voté dans la grande cité des hommes, jusqu'à ce que l'orgueil nous tue les uns les autres... Les larmes de l’Éternel désarmé, que nous trahissons encore et toujours en soumettant nos enfants à l'éteignoir et nos parents au mouroir, sont ici!

Partout et nulle part!

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LES FAUTES D'ORTHOGRAPHE

25 Septembre 2018, 00:13am

Publié par Persone

Des lettres/caractères et des chiffres déterminés
Des lettres/caractères et des chiffres déterminés
Des lettres/caractères et des chiffres déterminés
Des lettres/caractères et des chiffres déterminés
Des lettres/caractères et des chiffres déterminés
Des lettres/caractères et des chiffres déterminés
Des lettres/caractères et des chiffres déterminés
Des lettres/caractères et des chiffres déterminés
Des lettres/caractères et des chiffres déterminés
Des lettres/caractères et des chiffres déterminés
Des lettres/caractères et des chiffres déterminés
Des lettres/caractères et des chiffres déterminés
Des lettres/caractères et des chiffres déterminés
Des lettres/caractères et des chiffres déterminés
Des lettres/caractères et des chiffres déterminés

Des lettres/caractères et des chiffres déterminés

I. Introduction à propos du langage oral

II. Les fautes d’orthographe (et les manquements de l’éducation internationale…)

III. Proposition finale

 

I. Introduction :

Dans une première étape de notre évolution, avant les grandes étapes de diversification des langages, il est fort probable que les premiers « Neandertal x sapiens » utilisèrent longtemps une forme de dialecte primaire qui se limitait aux moyens nécessaires pour assumer les besoins et les envies les plus simples. Tout comme il est fort probable que cette langue commune se rapproche beaucoup d’une partition universelle dont les notes nous sont révélées par la voix de l’enfant, entre ses douze premiers mois d’existence et ses 3 ans.

Ces « notes » sont appelées des phonèmes, entendons ici les plus petits segments que l’on puisse isoler dans la formulation d’un mot, d’une idée.

On y distingue les voyelles, premiers sons émis par bébé, le nouveau-né !

  • /ɛ̃/ (main, sein, vin…) nasal avant la mise en place et la bonne utilisation des cordes vocales. Nous l’entendons exclusivement de la première à la troisième semaine, lorsque l’enfant grinche ou pleure.  
  • /a/ : première expression de joie ou d’inconfort,
  • /ə/ » (je…), /œ/ (cœur…) et  /ɛː/ » (tête, fête, maître…) : premières variations du petit compositeur, que je n’explique que par une manifestation du bien-être, du sourire ou par la recherche innée de la diversité et des capacités de l’organe vibratoire (lorsque l’enfant prononce ce son, il est généralement calme et attentif à tout ce qu’il perçoit, ne sachant pas encore d’où provient ce son qu’il émet pourtant. Lorsqu’un inconfort revient, il utilise de nouveau /a/ ou /ɛ̃/  pour crier),   
  • /e/ (clé, aller…) : variante plus aiguë du son précédent (elle impose un effort supplémentaire des cordes vocales et une recherche concernant le positionnement des lèvres, pouvant se manifester naturellement par le rire),  
  • /ø/ (feu) :  comme pour les variations autour du «ə », ce phonème semble exprimer un stade de découverte, il suggère un jeu de bouche arrondie et entraîne l’exercice de la modulation vibratoire ressentie à l’intérieur de celle-ci (nous avons ici une évocation inconsciente de ce que deviendra la semi-voyelle « w » correspondant à l’étonnante lettre « vav » ou « waw » de l’alphabet hébreux ! Cette maîtrise de la vibration permet à l’enfant de prononcer ses premiers  /aə/, ),
  • etc… Je ne voudrais priver personne de découvrir par lui-même ces merveilles, encore faut-il assumer de faire un enfant dans ce monde de brutes de compétition !

Les consonnes ne sont prononcées que plus tardivement, elles correspondent à divers jeux de bouche, plus discrets et fugaces que les voyelles. L’enfant les manifeste en jouant avec  la base de la langue et le palais,  /ʁ/ (roue, « arreu » de bébé…), /b/, /d/ ou /n/et /m/ sont les premières consonnes prononcées (la nuance /d/t/ et le phonème /f/ devront attendre une dentition plus ou moins correcte pour sonner convenablement).  Dans un premier temps, les consonnes semblent prononcées naturellement par l’enfant jouant de sa cavité buccale « Arreu », mais avec le temps nous pouvons constater qu’elles sont inspirées par une recherche volontaire de nouveaux sons : le /b/, notamment apparaît souvent lorsque l’enfant s’interroge ou qu’il fait mine de vouloir exprimer ou nommer quelque chose. Lorsqu’il s’essaie aux /d/ et /t/ le petit compositeur reflète un sentiment d’extériorisation. Les consonnes sont rapidement assemblées en couple par le cerveau en apprentissage, une fois encore par jeu, mais aussi, avec le temps, par mimétisme et talent d’imitation inné. Nous avons probablement ici une première raison de la diversification des langages en fonction des choix esthétiques, physiologiques et logiques des différentes familles humaines. Mais cette différenciation n’est rien, j’ose estimer, comparée au choc des civilisations et à la complexification des langages respectifs, proportionnelle à l’émergence des empires. Les symboles communs devinrent ici des empruntes culturelles, parfois détournées de leur sens premier ! Le symbole de Babel, encore et toujours ! C’est fort probablement pour cette raison que les « forgerons » des langues anciennes s’attachaient à respecter le lien mathématique et logique entre leurs différents langages, comme l’indique les correspondances « gématriques » et géométriques entre les différents alphabets hébreux, grec, latin… 

Il convient ici de souligner le fait que les partitions de phonèmes et de signes écrites ou parlées par les hommes ne sont qu’un assemblage savant de sons émis par les animaux ou les bruits de la nature. [fffff…[ pour le feu qui flamboie… [pa] lorsqu’il crépite ! [vvvv…[  fait le vent caressant les mâts des bateaux… [miaou] et [chhhh] fait le chat…  L’Homme n’a pas inventé les sons, les notes ou les accords (…), pas plus que la mathématique ou la sémantique qui relient les principes fondamentaux de notre univers et les constructions complexes qui s’y épanouissent ! Il ne fait que les découvrir et les manipuler, profitant maladroitement d’un libre arbitre relatif dont il ne mérite pas encore la gouverne !  

Les origines de la dissociation des sentiments et du langage commun correspondraient-elles aux premières associations de mâles Alpha, bienfaiteurs par défaut de la grande entreprise militaire et agro-alimentaire humaine ? Le mondialisamonstre…

Depuis les affres de la guerre du feu, vivre entre familles, de bonne entente, ne suffit plus ! Par stratégie, contre lui-même, l’Homme devient un loup pour l’homme… La tribu et le rêve dramatique de la cité des dieux, protégée par de féroces remparts ! Plus l’homme se consacre à établir les règles dialectiques nécessaires à faire travailler les ouvriers, dans les pires conditions, plus il perd son talent d’imitation des bruits de la nature dont il s’éloigne lentement, mais sûrement. La puissance du nombre au détriment de la révélation du chiffre ! Heureusement pour nous, une fois encore, les forgerons des langages nous ont laissé de merveilleuses pistes arithmétiques et symboliques !  Ces codes, l’inquisition et l’obscurantisme les a murés sous le couvercle bien gardé de l’hermétisme. Et la république dans un premier temps, n’en avait que faire ! Mais les choses ont changé après le désastre des deux premières guerres mondiales et les découvertes archéologiques faites dans le gruyère colonial de l’Occident… La quête des symboles perdus devient discrètement une affaire d’Etat et de susceptibilité identitaire ! Un mythe est lancé, comme un leurre parfait dans l’air du temps: « des objets de pouvoir et des textes sacrés datant des âges anciens ont été retrouvés, serait-il possible qu’une intelligence extraterrestre soit derrière tout cela ! » Mais en coulisse, les intéressés autorisés, s’interrogent : « apparemment, l’analyse des textes loin de révéler un quelconque secret concernant le pouvoir, ne fait que divulguer la vérité à propos de mensonges sans âges, sur lesquelles reposent nos haines réciproques, notre compétitivité démocratique, pleine de bonnes manières, et par conséquent, notre économie mondiale et le consumérisme qu’elle engendre… » … « Que faire ? » « Les extraterrestres ont la cote ! »… « Vendu ! »

Je caricature, je l’admets ! Mais l’analyse pythagoricienne du latin et du français (par exemple) ne trompe pas : chaque chiffre (symbole arithmétique) correspondant à un ensemble de mots les relie entre eux par certaines propriétés sémantiques et de ce jeu complexe ressortent des symboles pertinents concernant les lois fondamentales admises par l’académie des sciences.  Ces manifestations arithmétiques et sémantiques des chiffres et des lettres, maîtrisées par certains érudits hauts en couleur, font aussi ressortir l’origine de quiproquos moralistes ou politiques à propos des saintes écritures alimentant les racines des trois religions principales. Aussi, comme la logique ne fait pas de favoritisme, de notre boîte de pandore arithmantique ressurgissent aussi les fantômes de la terreur révolutionnaire et les démons de la démocratie « triomphallique »… Grandeur et décadence en quelques chiffres ! Qu’y voyons-nous apparaître ? Un langage logique, simple et clair fondé sur les ponts sémantiques reliant les sciences exactes, la métaphysique, les arts et la politique, un langage capable de démystifier les équations militaro-industrielles, ainsi que la « toute puissance » des opérations et des nombres (…), au service de la banque, des mains besogneuses de l’Homme civilisé et de l’orgueil des nations ! Entre autres réjouissances… 

Mais ne nous éloignons pas de l’enfant qui je l’espère sommeille toujours en nous…

L’humanité « antique » semble comparable à l’adolescence d’une entité planétaire « le sapiens et fier de l’être », un jeune loup dont nous venons de définir les droits et les obligations, entrant dans une crise existentielle déniée et par conséquent sans nom. Tantôt loup, tantôt aigle, tantôt ours, il bâtit des empires dont les fondations reposent par défaut sur l’empirisme et le développement croissant des moyens nécessaires pour satisfaire les relations consuméristes du maître, de l’ouvrier et de l’esclave. Que consume-t-il ? Ses forces, ses ressources et son temps de vie. Une première dissociation critique entre le Sapiens et son horloge biologique. Une crise d’adolescence, à l’échelle de l’humanité, ça peut durer des millénaires ! Mais attention, suivant les atrocités que l’on invente, la chute peut être très rapide…

Que conclure ?

Que l’enfant, qu’il soit considéré comme entité biologique (un vrai bambin, le premier stade poule de l’œuf pondu par la poule) ou comme un symbole abstrait (l’enfance de l’humanité ou l’œuf qui fait la poule), est une personne et un état primordial dont nous héritons notre langage ! Mais l’adulte, comme le sait très bien Peter Pan, notre πr², a oublié ses rêves érotiques et la beauté du geste au profit de fantasmes pornographiques cauchemardesques, non sans conséquences…

LES FAUTES D'ORTHOGRAPHE

II. Les fautes d’orthographe (et les manquements de l’éducation internationnale…)

Que pouvons-nous retenir de la proposition précédente ?

  • Qu’au berceau de l’humanité, c’est l’enfance qui manifeste le langage et nous fait hériter de sa mécanique fondamentale…
  • Que les langages se sont complexifiés en fonction des besoins et des moyens, mais aussi diversifiés selon de nombreux critères physiologiques, géographiques, culturels et politiques…
  • Que les phonèmes correspondant aux lettres de nos alphabets ne sont que des reproductions  humaines des innombrables sons de la nature…
  • Que les mots que l’on prononce dans la plupart de nos langues modernes sont des dérivés de ceux qui nous ont été inspirés par les choses que l’on nommait jadis, en fonction de la façon dont nous les percevions : image et son, impression cérébrale, analyse des données et choix d’un assemblage de phonèmes ! La grande aventure des forgerons des langues anciennes commencera plus tard, à la seconde étape de cette enfance de l’art vécue à l’échelle planétaire.
  • Enfin, que le placement logique des lettres dans nos différents alphabets, permet de relier chaque mot à un code sémantique, un symbole : un chiffre ! Nous pouvons appeler cette science la gématrie ou l’analyse pythagoricienne des textes et langages. 

Quelques exemples : lewo en sumérien reconstitué, donna λέων (léôn) en grec ancien, leo en latin, leeuw en néerlandais, lôwe en allemand ou lion en français ou en anglais…

Autre exemple propre à la langue française : le chat, le matou qui fait [chhhhh] et [miaou]… L’étymologie de chien est tout aussi intéressante : du latin canis dont proviennent aussi les mots canaille, canaris et canicule… Apparemment sans rapport, et pourtant : le mot canaille provient de la réputation de bandes malfaisantes protégées par des chiens, le mont canaris désigne les oiseaux d’une île nommée ainsi parce que de grands chiens y vivaient jadis et enfin, le mot canicule pourrait provenir du fait que la constellation du chien est visible en période d’été. Chien vient aussi du grec κύων (kúôn) qui donnera cynophile, cynégétique (…) ou encore cynique (personne qui ne s’encombre pas de principes moraux)…  

 

Ou encore le serpent, pour compléter le jeu de piste que je proposerai dans quelques paragraphes à l’enfant que nous sommes : « ser » et « pent », « pent » ou « pend » ou encore « pan » (un pan de mur ne désigne pas sa pente, mais une de ses deux faces). « Ser » dont la racine latine « est » signifie « exister ». En Espagnol, langue qui a beaucoup hérité de l'Arabe, « ser » est une des deux formes du verbe être. En latin encore, les notions de peu (unité d'espace, d'être ou de temps) et de beaucoup (pluriel, nombres, long, fréquent...) pouvaient être exprimées par la position de la négation "non", placée avant ou après l'adverbe, le pronom ou l'adjectif indéfinis (note: nemo signifiait personne dans le sens vacant du terme, par truchement sémantique, dans la langue française personne devient un nom féminin désignant l'individu non déterminé mâle ou femelle): non nemo, non nunquam et non nihil signifiaient respectivement quelque uns, quelques fois et quelque peu, alors que nemo non, nunquam non et nihil non, signifiaient "se rapprochant de tout le monde, concevant le toujours et atteignant l'état du tout". Or en égyptien, ce que l’on nommait le « noun » était l’océan primordial dont surgit la création ! Être (et non vivre) et devenir (un système déterminé qui se complexifie, abrite des créatures éphémères réfléchissantes et se dissipe)... Mais la notion de durée (temporalité des choses qui ont un début et une fin) n'est concevable sans celle d'éternité! Une histoire a un début et une fin, mais combien y a-t-il d'histoires possibles et déjà racontées? Combien y avait-il de conteurs et combien en reste-il? Être et ne pas être disait Shakespeare, immortel Personne ! « Pan » quant à lui reflète la dualité depuis des temps immémoriaux, « Pan » celui qui est le juste milieu, relié à la terre et au ciel, à l’infiniment petit et à l’infiniment grand ! En français, nous avons aussi le jeu phonétique : « S erre Pan », « Pan »… Le serpent de la dualité connaît l’éternel et l’éphémère, il enseigne la connaissance, ses ondulations transmettent l’information, mais il  mort lorsqu’on l’approche sans charme ni mérite. Il est aussi celui dont la morsure vous guide ou vous asphyxie lorsque vous passez les deux grands fleuves. Le fleuve de l’apprentissage de la magie et le jour venu, celui de la mort. Une histoire pour un chevalier averti !

Et enfin, un exemple surprenant parmi les nombreuses correspondances arithmantiques (arithmétique + sémantique) révélées par la gématrie, à laquelle j’ai ajouté quelques éléments de logique pythagoricienne :

Le chiffre symbolique d’« Animal » est le 5 et celui de « Parole », le 4. Or, 5 + 4 donne 9, 9 étant le chiffre symbolique de « homme » ou de « conscience ». Femme donne 6, pour les curieux. Enfant aussi ! Un hommage au sephirot (vase) de la beauté dans la Kabbale hébraïque.  Le chiffre 6 est lié au repère en 3 dimensions grâce auquel nous percevons l’espace et aux 6 directions indiquées par ce repère, ceci nous permettant entre autres d’apprécier les formes et de nous repérer avec ou sans les yeux.

  • … … … Transition accidentelle : un astronaute dérivant dans l’espace perd les notions de vitesse, de position, de temps. Ne pas céder à la panique, ne pas vomir dans le scaphandre ! Ici plus rien ne tourne rond, plus de routine, plus d’habitude, plus de Tic-Tac si ce n’est les palpitations du cœur… Disparues aussi les notions de haut et bas, gauche et droite, devant et derrière ! Disparu au fur et à mesure de l’effacement de la mémoire des mouvements qu’il a subi ou accompli autour de son nombril depuis qu’il n’a plus de repère. Mais il lui reste son intelligence pour estimer la vitesse à laquelle son errance dans le vide a commencé et la direction qu’il prenait en fonction d’un repère connu ! Il lui reste un appareil de communication, Dieu soit loué, même sans GPS il a encore une chance d’être repêché ! Depuis combien de temps dérive-t-il ? Mémoire, logique et envie de vivre, errantes dans un champ gravitationnel imperceptible, perdues dans un vide qui n’invitait pas leur enveloppe (l’astronaute). Conscience d’une énergie indéterminable, d’une intention incommensurable et fragile à la fois. L’ombre du doute accompagne Peter, peut-il se l’approprier ? L’astronaute revient au cœur et à la raison, cette fois non victorieuse… Aucun appareil de mesure ne serait assez précis pour lui assurer l’angle et donc la trajectoire prise à l’origine de sa perdition ! De plus en plus froid sont les cœurs, loin de leur demeure ! Le temps passe, l’horizon persiste, les perspectives s’amenuisent… Voilà qui lui rappelle une histoire : notre Histoire. Quels mensonges l’ont poussé jusqu’ici, à réparer une station spatiale alors que ses semblables dégradent impunément une atmosphère où il faisait si bon vivre ? « Ni l’amour de Dieu, ni l’espoir, n’ont inventé la technologie qui nous sauve la peau ! » « Comment ai-je pu être aussi con ? »… Cette angle incalculable est peut-être ici se dit-il. Une origine que l’on ne s’appropriera jamais plus qu’une ombre… Qu’avons-nous fait ?  
  • … … … Profite de la beauté du voyage grand astronaute, dans ta combinaison  tu n’es plus qu’un petit poisson dans un bocal à peine plus gros… Ton oxygène va manquer, mais à quoi bon lutter ? Ne pense plus petit poisson, tu sais tout C3E5 … … … ∞

La station météo Calypso n’émet plus le moindre signal et le module de réparation Pandora ne répond plus ! Nous avons perdu le contact !

LES FAUTES D'ORTHOGRAPHE
LES FAUTES D'ORTHOGRAPHE
LES FAUTES D'ORTHOGRAPHE
LES FAUTES D'ORTHOGRAPHE

Mais revenons sur terre : 6 est un chiffre triangulaire lié au 3 ! 3 est le nombre d’éléments (base azotée, ose et groupe phosphate x 1 ou 3) qui manifestent la magie de la molécule de vie et lui permettent sa duplication grâce à l’ARN. 3 est aussi le nombre de quarks constituant un baryon, ceux-ci étant liés aux 3 antiquarks de l’antimatière lui correspondant. L’Histoire révélée par les chiffres de 0 à 9 et de I0 à 0I, est plus fascinante que nul ne saurait plus l’imaginer ! Et nous disposons de 26 caractères et de nombreux signes pour la raconter ! Mais chaque chose en son temps…  

Rapprochons-nous de nouveau de l’enfant, dans la valeur absolue du terme :

Des propositions précédentes, nous pouvons déduire que l’écriture possède deux pouvoirs : celui du signifié, qui exprime le contenu brut de l’idée dans un langage commun (écriture phonétique) et celui du signifiant qui précise, entre autres, les caractères des objets considérés et ceux des propositions de l’auteur (lettres, gématrie, signes).

Or l’enfant dont nous héritons notre langage, nous montre grâce aux lettres que nous lui restituons, qu’il maîtrise aussi bien l’écriture phonétique que le talent d’imitation et de dessin. Mais à 7 ans, ça ne rigole plus, disent les parents… C’est l’âge où les fautes d’orthographe deviennent un crime ! C’est aussi la fin d’une première étape physiologique durant laquelle le sang s’est renouvelé, l’âge où ce faible mage qu’est l’amour propre revendique sa place de ministre auprès de l’orgueil, l’âge où les coups commencent à faire beaucoup de mal, l’âge où les parents ne jurent plus que par le travail et les responsabilités, comme si l’aimant « bébé » s’était flétri, ne méritant plus le pouvoir d’inverser cette abominable attraction pour les abattoirs… C’est l’âge de l’éteignoir ! Un acte funeste.

Intéressons-nous particulièrement au fait que l’enfant revit à ce stade l’aventure de l’écriture, des chiffres (symboles), des idéogrammes, des caractères (lettres) et des signes! Alors qui lui impose de ne plus faire de fautes d’orthographe ?  Un homme doté du minimum d’érudition requis pour comprendre le monde dans lequel il  vit ? Du minimum de sagesse utile à admettre l’espace indéfinissable du doute ?  Un homme du moins capable de lui expliquer d’où viennent les mots et pourquoi l’orthographe ?

Papa, c’est quoi Dieu ? C’est quoi un ange ? Et comment Dieu a fait tonton Adam ?

… Récite-moi 3 fois « notre Père » et va au lit !

Rien de nouveau sous le soleil, si ce n’est une fourmilière de joueurs d’échecs, conditionnés bien malgré eux à l’exercice de la victoire

Petit scénario idéaliste :

« Papa, la maîtresse m’a grondé et les autres se sont encore moqués de moi parce que j’oublie toujours mes S au pluriel ! Et puis de toutes façons, je fais plein de fautes d’orthographe et l’orthographe c’est nul parce que ça complique les mots au lieu de nous les expliquer ! Je comprends pas ! On me dit toujours d’apprendre par cœur les choses qu’on n’explique pas, je comprends rien, je comprends rien !!! »

« Bah, les adultes disent des choses bizarres lorsqu’ils ne comprennent pas pourquoi les autres ne les comprennent pas ! C’est drôle ça non ? J’ai mieux et ne t’inquiète pas, l’orthographe, c’est bien plus magique que cela ! Je te donne un secret que tu pourras répéter sans le trahir, parce que personne ne veut l’entendre : la magie existe, mais les adultes l’on oublié, ce qui fait de nous des moldus ! Quelle forme ça a un S ? Et lorsque tu le prononces en pensant à cette forme, que vois-tu ? »

« Un serpent ! »

« Un serpent en effet ! Bravo, le serpent sera donc notre nouveau et éphémère maître d’orthographe concernant le pluriel. Le serpent n’est ni chaud ni froid, il  prend la température du milieu qu’il traverse ou du plan sur lequel il repose. Quoi d’autres ?  Il se déplace en ondulant sur terre comme dans l’eau. Pour cela, il accomplit un mouvement principal fondé sur le balancement : un coup d’un côté, un coup de l’autre ! Il se déplace aussi grâce à un double état : le sien et le milieu extérieur sur lequel il exerce une pression, d’un côté, puis de l’autre. En français, nous appelons dualité le principe mystérieux et probablement éternel qui fait qu’une chose ne va pas sans son inverse et son opposé complémentaires. Un état, toi par exemple, se définit par rapport à d’autres états : nous, les autres, l’environnement…  Impossible ne va pas sans possible, vide ne va pas sans plein, etc… Nous retrouvons le S dans les mots espace (S appuyé) et temps (S muet), et tu sais quoi ? Le temps n’existe pas sans l’espace et vice-versa, mais manifestés ils forment bien un couple dont nous commençons à comprendre les mœurs et les ondulations ! … Quelle est la position du S dans notre alphabet ? »

« 10 ! »

Exactement ! Un 1 et un 0, le dix qui nous dévoile la notion d’ordre de grandeur ! Comme ces tas de 10 billes que tu peux faire pour compter plus vite que tes camarades un énorme tas de plusieurs centaines de billes ! Le 10 rappelant le un, unité de base et le 0 (le vide et son potentiel, sa magie, sa dualité… vide ne va pas sans plein !). Et il se trouve aussi  que 0 ressemble à un trou ou un tuyau vu de face et que 1, qui peut se résumer géométriquement  à I, ressemble à un segment du même tuyau ! Mélange les deux formes en une et tu obtiens une fibre, un tube, un serpent qui avale le monde, le digère et le restitue ! Le chiffre lié au serpent est le 7 ! Pile poil ton âge ! Le sept est évoqué par la nature dans les accords (couleurs, planètes solaires et musique) et les notes complémentaires, il est aussi considéré comme le chiffre de la spiritualité accomplie.  Poétique non ? Aujourd’hui, tout le monde s’en moque ! Mais fut un temps, cette poésie était interdite sous peine de mort ! Avant le Moyen-âge, une abominable guerre rongeait le cerveau humain, elle le ronge encore, mais différemment ! Jadis, la croyance et les institutions religieuses, que les hommes suivaient aveuglément, condamnaient la raison bien injustement alors que le véritable coupable de nos souffrances était plutôt l’ignorance, l’intérêt et l’amour propre ! Dans cette période qu’on appelle l’obscurantisme, le serpent avait bien mauvaise presse parce que son symbole évoquait des notions falsifiées par les dogmes (la dualité éternelle, l’indéterminé, etc…) et des principes défendus par les philosophes de la raison ! Les serpents empoisonnent la vie du bon peuple, voilà qui tombait bien !  Derrière ce S que tu dois écrire quand tu utilises un mot au pluriel, se cache de merveilleuses et parfois terrifiantes histoires concernant ton Histoire ! Voilà qui fonctionne comme une chasse au trésor ! Un roi menteur cache un trésor avec son homme de confiance et après leur mort, ne reste que des fragments d’une carte conduisant au coffre perdu. Des roitelets, des corsaires et des pirates sont à sa recherche, mais seul un cœur intelligent pourra décrypter la carte et braver les pièges dans lesquels le roi est lui-même tombé. En attendant, le serpent t’indique que le temps et l’espace ne sont que lorsqu’ils s’accouplent et se faisant, comme papa et maman, ils engendrent tout un tas d’enfants qui se dupliquent ou  se multiplient entre eux : la diversité ! Et dualité oblige, singulier ne va pas sans pluriel ! Etonnant non ? A 14 ans, lorsque ton sang aura été renouvelé une seconde fois, tu commenceras à comprendre  les mécanismes de ces histoires d’horloger, dans ce que les adultes appellent le monde réel… Les illusions des moldus dans le jargon des magiciens ! En attendant, sache que de nombreux génies étaient des nuls en orthographe, c’est un fait. Comme Champollion par exemple, dont nous avons visité le musée à Figeac ! Pauvre, le jeune homme avait appris à lire de lui-même, dans un missel. En grandissant, malgré les obligations de résultat scolaire nécessaires pour justifier sa bourse, son défaut persistait… En voilà un qui ne souhaitait pas appliquer des règles qu’on ne lui expliquait pas… Un grand signe d’intelligence et de ténacité ! Il maîtrisa donc l’orthographe en accord avec sa pensée, en devenant spécialiste des langages ! Nous lui devons d’avoir démystifié un bon nombre de mauvaises traductions des anciennes langues et écritures, concernant notamment l’Egypte et ses opaques mystères. Il a aussi contribué à l’analyse mathématique des langages et a révélé l’importance des mathématiques indiennes et arabes depuis le 7 ème siècle, dans la compréhension des dialectes méditerranéens anciens et modernes. Un nul, un 0 quoi, en orthographe ! » 

Bien entendu, le lecteur ici présent n’ayant point 7 ans, je me suis permis de pimenter un tantinet le discours. Mon but est précisément d’utiliser tous ces caractères afin de repêcher l’enfant qui lit ces pages, là où il est resté prisonnier dans un jeu d’échecs, contrôlé par un usurpateur qui par chance ne savait pas que les petits d’homme sont plus doués que lui à cache-cache ! 

Pourquoi ce scénario ?

Parce que les symboles perdus qui nous permettraient de sortir de notre impasse consumériste ne sont pas inaccessibles ! Cette petite mise en scène nous semble véritablement une utopie intellectuelle inatteignable ? Honte à nous ! L’hermétisme qui nous consume n’est protégé que par l’ignorance sélective, une acédie généralisée et  notre légendaire hypocrisie ! 

 

3. Proposition finale :

De mauvaises informations entraînent l’entropie accélérée d’un système, que seuls les aveux des virus et le retour aux véritables données pourront sauver de lui-même ! C’est un fait.

Alors allons-nous continuer à former des moutons de compétition qui marchent vers les abattoirs en suivant les pas des zouaves « anthropocèniques » qui leur servent d’exemple ?

Ou va-t-on enfin réformer notre système éducatif en réhabilitant les langues proclamées « mortes » et en créant enfin une matière à caractère épistémologique, canalisant l’esprit des élèves vers le principe de vases communicants nourrissant équitablement les fruits complexes de la connaissance ? 

L’arithmancie fait peur, parce que nous ne la connaissons plus et parce que le maître et l’esclave protègent encore leurs inavouables mensonges ! Seul l’enfant a le cœur assez pur pour ne pas craindre de percer le voile de nos invincibles illusions !

Eternel et éphémère
Eternel et éphémère
Eternel et éphémère
Eternel et éphémère
Eternel et éphémère
Eternel et éphémère
Eternel et éphémère
Eternel et éphémère
Eternel et éphémère
Eternel et éphémère
Eternel et éphémère
Eternel et éphémère
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Eternel et éphémère
Eternel et éphémère
Eternel et éphémère
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Eternel et éphémère
Eternel et éphémère

Eternel et éphémère

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Un cantique a propos du quantique...

6 Septembre 2018, 17:11pm

Publié par Persone

Inspiration, rayonnement et incertitude...
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Inspiration, rayonnement et incertitude...

La vie, c'est plus marrant en chantant!

Au singulier, comme au pluriel, les notions de Dieu, de religion et de vérité inspirent le rejet, la crainte ou les sujets qui fâchent… De nos ancêtres dont la barbarie se justifiait par les guerres célestes, jusqu’à l’État Islamique, en passant par la vérité des races supérieures et celle du marteau et de l’enclume (…), les deux termes ont obtenu un brevet, dont les tyrans et les hypocrites ont le monopole ! Mais Dieu est-il à l’image des religions de l’Homme ? Laquelle en particulier ? Et la religion se limite-t-elle aux institutions religieuses qui la revendiquent ?

Dieu, au-delà des dogmes, de la politique et de l’orgueil humain, n’est-ce pas l’indéterminable source de la manifestation de notre univers ? L’épistémè le plus archaïque de notre « espace-temps » réfléchi et réfléchissant, réduit à la dualité du vide et de la potentialité de la matière en un seul et même ensemble, il y a de cela bientôt quinze milliards d’années ?  Le 0, un domaine inaccessible à notre état d’incomplétude !

L’univers n’est pas intelligent - diront certains - ni sensible !

Revisitons nos cours concernant l’intelligence de ce dernier : tout système existant est entropique, il se complexifie ! Autrement dit, la logique fondamentale, primaire et éternelle de la dualité manifeste de l’ensemble 0 (immuable/inconstant, possible/impossible, se passe/ne se passe pas, homogène/différent, potentiel/manifeste, vide/dense…), si quelque chose se passe (ce qui fut le cas), incarnera donc un système qui va se complexifier ! Se complexifier, se perfectionner et tendre vers deux sortes d’intelligence : la créatrice, celle de la nature (perfectionnement de la logique et de l’esthétisme) et celle de l’humain (observe, analyse et bénéficie du résultat ou le détruit selon la loi du libre-arbitre relatif dont jouit la créature dans un monde déterminé)... Malgré les chiffres surprenant annoncés par les statisticiens concernant l’improbabilité de la création de l’atome de carbone, les chantres du « hasard créateur » pensent que la combinaison d’éléments, d’évènements et de conditions nécessaires à la création de ce dernier n’est que le fruit d’un hasard, survenu après un autre hasard, lui-même engendré par un hasard, etc… Va pour le premier hasard, mais pour les autres, avouons que la théorie n’est pas plus pertinente que celle qui suppose une intelligence croissante du système logique « univers » ! Soit dit en passant, le premier « hasard créateur » ne colle pas non plus : cette petite star qui nous sert d’excuse autant que Dieu, fait partie d’une logique statistique et subit les règles de la dualité : impossible n’a pas de sens sans possible, donc quelque chose doit arriver.

Concernant la sensibilité : choquerais-je en affirmant que l’érotisme est probablement la conséquence humaine de la géométrie ? Mais avant ? Qu’est-ce que la géométrie avant la forme ? La dualité, encore ! Mais qu’est-elle si elle n’a pas encore conscience de son érotisme ? Un potentiel, une pulsion et une cohérence possible entre deux états différents ! Une rencontre manifestée entre la potentialité de l’éphémère et l’éternité, un commencement : l’espace-temps. La verge du temps et les replis de l’espace, dans un jargon poétique ! Un sentiment oui, mais pas de l’ordre de ceux, complexes que l’humain ressent aujourd’hui ; plutôt un sentiment d’être par rapport à autre chose, un autre état, une autre forme… Mais surtout une pulsion réalisée qui a des répercutions ! Nous savons qu’un déséquilibre engendre les forces nécessaires pour un retour à l’équilibre, nous savons aussi qu’un système en évolution et une matière susceptible en mouvement doivent fournir l’effort nécessaire pour conserver leur structure en équilibrant les forces du dedans et celles du dehors ! L’Énergie consentie, puis libérée par le Big-Bang est considérable, mais pas inépuisable… Chaque particule complexe, chaque atome, chaque cellule est experte en matière de consommation et de restitution d’énergie. Les animaux sont aussi très doués à ce jeu, mais que dire de la jeune et prétentieuse humanité ? De quoi parlons-nous ?... D’effort, d’appétit, de transformation, de restitution/création ! Pour conclure concernant la sensibilité, je pense qu’il serait temps de ne plus confondre envie et péché d’envie, cette dernière étant raisonnablement un des fondements de notre existence. Or, une envie pure, gratuite, inexpliquée, c’est de l’Amour !

Les institutions religieuses ont politiquement déclaré : Dieu est le Père, Jésus est le fils ! Et récitez-le sans le comprendre, cela vaudra toujours mieux que la décadence dans laquelle les princes et les sujets se vautrent (en voix-off bien-entendu) ! La république, quant à elle et malgré les avertissements de Nietzsche, a crié de nouveau : Dieu est mort ! … Qu’aurait pu faire le marteau d’un philosophe, même de l’extrême ? L’anneau avait été retrouvé… Dans un siècle de Lumières, lors d’une séance de pêche empirique ouverte par un poisson trop gros pour son prédateur.

La peste soit de nos deux maisons !

Malgré tout ce procès que l’on fait à notre Église, tous les croyants n’étaient pas des grenouilles de bénitier ! Les initiés les plus érudits ont tout de même et entre autres eu le mérite d’éclaircir le paradoxe suivant : Aucune cause, est impossible ! Et Dieu comme cause de tout et s’engendrant lui-même l’est aussi ! Comment ont-ils résolu cela ? Par la logique de la trinité ! Le principe créateur (la dualité et son potentiel), la création (l’évènement, le système évolutif aboutissant à la créature) et l’information qui voyage entre les deux (l’énergie indéfinissable, mais efficiente au-delà du contenu et du contenant). Autrement dit, Dieu ne s’engendre pas lui-même, Dieu reste indéterminable et aussi illusoire que le temps séparé de l’espace, si l’on ne se réfère pas à la trinité 3 (0 ensemble vide entier, 1 unité, 2 dualité)! Ce que cela engendre ? Des créatures relativement libres dans un monde déterminé, capables de voir, d’entendre, d’écouter, de sentir, de ressentir, de toucher,  de gouter, de déguster, d’aimer… Dieu ne s’engendre pas lui-même, il est une guerre de 3 logiques (plus, moins et masse), il demeure déterminé lorsqu’il est la partie, il est une créature relativement libre, actrice et spectatrice, lorsqu’il est dans la partie. 100% divin, 100% humain ? Dans le même espace-temps ? Demandez à la particule lol ! Le Dieu que l’on prête aux institutions religieuses et aux bigots qui les honorent aveuglement, est un démiurge qui se suffirait du système solaire pour faire gesticuler un pantin humain ! Mais cette vision étriquée des choses n’est qu’une caricature qui n’exprime pas que la religion, c’est aussi l’étude des sciences et de la sémantique malgré l’obscurantisme ! La religion, remise en contexte et sortie de l’amalgame « institution/religion », est ce qui a structuré les barbares que nous étions ! Un terreau fertile malheureusement souillé, corrompu et rongé par les virus et les pesticides ! Interdit de « révélation » pour des raisons humaines et politiques, des moines n’en n’ont pas moins codé leur savoir « hérétique » plurimillénaire, à travers notre langage ! Un monde fermé c’est la prudence de Descartes, un Dieu barbu qui dirige des pantins, c’est l’inquisition ! Et tout cela est une insulte à l’intelligence des linguistes, des mathématiciens (…) et autres alchimistes qui nous ont laissé quelques clés bien gardées, après avoir anticipé notre décadence.

Bah, je bougonne…        

Un cantique a propos du quantique...
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Le militantisme derrière le voile des illusions

25 Août 2018, 21:59pm

Publié par Persone

Militantisme en images
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Extrait de la polémique anti-Schiappa qui fait le « buzz » de cette fin août, avant la reprise d’activité des français :

Le cœur de la propagande du secrétariat d’Etat est d’affirmer que la loi Schiappa pose un seuil de non-consentement à 15 ans. Ce qui est faux. Ce que le gouvernement veut absolument faire passer pour ce seuil n’est en réalité qu’un âge sous lequel la contrainte ou la surprise est caractérisée par l’abus de vulnérabilité d’un mineur incapable de discernement. A contrario pour un mineur de 15 ans ou plus, il n’y a pas lieu d’apprécier l’absence ou l’existence du discernement. Cette précision inutile sur la contrainte ou la surprise risque aussi de semer la confusion entre viol et atteinte sexuelle dont le seuil d’âge est fixé à 15 ans. La présomption d’absence de consentement fut-elle simple n’existe pas dans ce texte…

Analyse du texte, phrase par phrase :

« Le cœur de la propagande du secrétariat d’Etat est d’affirmer que la loi Schiappa pose un seuil de non-consentement à 15 ans. Ce qui est faux. » :

La première expression annonce le néant sémantique induit par le texte ! Poser un seuil de non-consentement n’a aucun sens, à moins que le signifié précis des mots et le travail de ceux dont nous avons hérité nos langages n’ait plus la moindre importance à nos yeux ! Sans jouer sur les mots comme le fait l’article, mais tout au contraire en respectant scrupuleusement leur sens, la notion de seuil de non-consentement signifie ceci : en dessous de 15 ans, un enfant ne ressent aucunement l’attraction sexuel et ne peut par conséquent être capable d’y consentir… littéralement donc, seuil en dessous duquel il n’y a pas de consentement. Ce qui est faux ! Des adolescentes très délurées, mal éduquées ou traumatisées par les milieux dans lesquels elles survivent, des meufs qui chassent déjà des keums, il y’en a plus qu’on ne veut bien l’admettre. Ici il ne s’agit plus de consentement mais de provocation. Voilà entre autres pourquoi la loi définit bien son nouvel article par l’incapacité de l’enfant à discerner le sens et les conséquences d’un tel acte, qu’il y ait consenti ou non ! Dans un premier temps, les porte- paroles du gouvernement n’utilisaient que l’expression employée dans le texte de loi, jusqu’à ce que la pression et le nombre de justifications demandées par l’opposition et les professionnels de la contestation lucrative les poussent vers des formulations simplifiées, mais erratiques.

« Ce que le gouvernement veut absolument faire passer pour ce seuil n’est en réalité qu’un âge sous lequel la contrainte ou la surprise est caractérisée par l’abus de vulnérabilité d’un mineur incapable de discernement. » … … … « Cette précision inutile sur la contrainte ou la surprise risque aussi de semer la confusion entre viol et atteinte sexuelle dont le seuil d’âge est fixé à 15 ans. » :

Ce que l’opposition occulte ici, c’est que la constitution française caractérise justement le viol ou les abus sexuels par ces notions de contrainte morale ou de surprise ! Ce n’est pas une précision ajoutée ! Ce que le nouveau texte de loi ajoute, en tant que précision, c’est le fait qu’un enfant de moins de 15 ans est maintenant considéré comme n’ayant pas  le discernement nécessaire pour juger de toutes les implications et conséquences d’un acte sexuel et que son consentement à un tel acte peut résulter de fait de l’autorité morale exercée sur sa personne . La notion de potentialité est ici utilisée pour préserver la notion de présomption d’innocence : pour exemple, dans le cas concernant une jeune fille de bientôt 15 ans, mal éduquée ou conditionnée sexuellement par son environnement de vie, qui aurait fait des avances à un jeune homme de 18 printemps pas mieux loti, avant de s’estimer déçue ou flouée par le comportement du quidam et de suivre une suite de « bons conseils » pour abattre la bête noire et enclencher le jeu des dommages et intérêts … , l’abus d’autorité morale n’existe plus ! Ici la responsabilité du préjudice incombe aux parents, aux éducateurs ou encore à l’Etat lui-même, pour avoir accepté l’appât de la croissance en construisant des espaces de vie à deux vitesses et des zones de « non droit » !!! Dans ce cas, qui n’a rien d’une exception, si le texte de loi disait « est caractérisée par » l’auteur de l’acte sexuel, pourtant consenti par une jeune fille ayant trop tôt perdu son innocence, serait jugé et condamné sans distinction aucune, comme un homme d’âge mur qui aurait manipulé une fillette de 8 ans pour la violer. En prison, notre jeune homme aurait tôt fait de rejoindre l’enfer et de devenir un véritable violeur à sa sortie !!!  La précision extrême des termes des textes de loi, la présomption d’innocence et l’appréciation d’un intercesseur humain, ça sert à cela !!! Et cela s’appelle éviter de glisser de nouveau vers l’inquisition ou de nous soumettre totalement à une écriture, une parole, un dogme, un programme !!!  N’oublions pas qu’un juge est un intermédiaire humain entre la loi établie (précise, logique, mais aveugle et incomplète par définition) et la réalité complexe des choses d’un quotidien en agitation et en évolution permanente ! Aussi, le juge tient compte de l’enquête et de tous les éléments présentés durant les audiences et le jugement, ce, jusqu’aux dernières secondes des délibérations.  Je conseille ici de relire l’argument de l’opposition relatif à ce paragraphe : force est de constater qu’il ne manque pas simplement de pertinence, il est insensé ! Or, nous savons que l’art de la rhétorique, consiste justement à conférer à ceux qui le maîtrisent, le pouvoir de contrer tout interlocuteur, qu’il soit dans le vrai ou non, en prononçant des mots attractifs pour le public, mais venant noyer totalement le sujet de discussion dans la confusion. Si l’interlocuteur ne réagit pas vite et très intelligemment, il est enfermé dans un échange absurde et sans solution et le public reste fasciné par le coup de théâtre et la vérité du vainqueur !  

« A contrario pour un mineur de 15 ans ou plus, il n’y a pas lieu d’apprécier l’absence ou l’existence du discernement. » :

La phrase n’est pas placée ici dans le contexte qui lui correspond, celui-ci n’étant lié qu’à la question de l’âge choisi pour définir le seuil. Or la précision est utilisée ici concernant la pertinence des termes définissant la caractérisation du viol et la présomption d’innocence ! L’opposition pose ici une phrase « aguichante » qui attire l’attention des auditeurs sur un sujet parallèle, qui ne répond pas à la question en cours ! Mais faisons à l’opposition l’honneur de répondre à cette question particulière : Pourquoi fixer le seuil d’ «innocence » à 15 ans ? Parce que si nous le fixions à 18 (3 ans plus tard) ou même à 17, dans les conditions actuelles de décadence de notre société, des milliers de jeunes garçons de 18 à 21 ans se feraient sodomiser dans des prisons criminogènes pour des viols qu’ils n’auraient pas commis ! Nous vivons à une époque où d’innombrables personnes n’hésitent plus à jouer à la roulette russe, concernant leur corps ou leur esprit, non pas pour les avancées de la médecine, mais pour l’argent que leur donnent les grandes enseignes de la pharmaceutique ! Si nous sommes honnêtes, depuis la décadence des grands EMPIRES remontant à quelques petits millénaires de folie des grandeurs, la grande entreprise humaine voit pulluler un nombre grandissant d’innocents perdant salement leur candeur pour devenir de véritables instruments de profit et de compensation matérielles, prêts à vendre tout ce qu’il reste de la vertu pour tirer leur épingle de ce jeu de dupes !!! A méditer longuement.   Pour conclure le paragraphe : le problème posé et pourtant occulté par la majorité de nos révolutions, se résume par le fait qu’elles n’ont pas libéré la cité des faiblesses, de l’autoritarisme ou de l’hypocrisie de nos vieux paradigmes patriarcaux ! Au contraire, elle n’ont fait qu’offrir des compensations aux vaincus  et ont permis aux opportunistes de tirer ces faiblesses ainsi que l’incomplétude des lois, à leur avantage !!!  Ainsi l’origine des maux, les causes fondamentales du crime et l’empirisme du déni se sont-ils sécularisés au fil des siècles et des millénaires.

« La présomption d’absence de consentement fut-elle simple n’existe pas dans ce texte. » :

Si la loi simplifiait son texte en le résumant à une présomption de non consentement selon les termes, cela signifierait que la victime peut être présumée non consentante ! Peut être présumée non consentante ! Autrement dit, la présomption est faite pour induire le doute utile en cas d’innocence difficile à prouver, mais dans ce cas-ci, elle stipule simplement que la victime n’a peut-être pas été consentante ! Peut être !!! Une fois encore, le propos paraît alléchant, mais il est insensé.

 

L’argumentation continue sur le même  mode de rhétorique insensée :

« Il convient de préciser que la contrainte pouvait déjà être déduite de la différence d’âge et de l’autorité de fait ou de droit. » :

C’est exactement ce que le nouvel article de loi stipule !!!

« La loi Schiappa reprend cette disposition mais en exclut l’auteur mineur pour ce qui est de l’autorité de fait. » :

L’argumentation change à nouveau de sujet, comme pour mieux noyer les propos et comme elle l’a déjà fait précédemment ! Nous abordons ici le fait qu’un mineur auteur d’une pression sexuelle sur un autre mineur, ne peut être accusé d’avoir abusé d’une autorité de fait (différence d’âge) ou de droit (autorité sécularisée de l’adulte). Soit dit en passant, l’argumentation de l’opposition ne parle ici que de l’autorité de fait alors que celle de droit est aussi concernée. Mais j’insiste surtout sur le fait que cette argumentation soulève plusieurs sujets, sans répondre précisément à la question posée à l’origine !!!  

« Quant à la vulnérabilité d’un mineur, elle est déjà prise en compte depuis bien longtemps par les juridictions. Ce texte ne fait donc qu’entériner la pratique. » :

Nous venons de démontrer ici que la loi a depuis toujours précisé la caractérisation du viol par la surprise ou la contrainte pour respecter la présomption d’innocence, mais que l’innocence d’un enfant n’étant jusqu’à ce jour pas incluse dans le raisonnement, permettait l’acquittement de violeurs ! Nous venons aussi de montrer que le nouvel article de loi élimine ce vide juridique !!! Une fois encore l’argumentation joue sur les mots pour ne rien dire !!! 

« L’appréciation du non-consentement de l’enfant par l’existence ou non d’une contrainte ou d’une surprise relève toujours de l’appréciation des juridictions. Faire croire à l’opinion publique que cette loi pose un seuil de non-consentement pour mineurs de 15 ans relève donc de la malhonnêteté intellectuelle. » :

Il convient ici de reprendre toute la logique du raisonnement pour comprendre qui fait ici preuve d’une malhonnêteté intellectuelle ! Mais l’art de la rhétorique, ne l’oublions pas consiste à achever son interlocuteur par un coup d’éclat sans le moindre rapport avec la recherche minutieuse et consciencieuse de la vérité et de la complexité des éléments !!!

« Souvenez-vous, il y a eu l’affaire de Sarah en septembre 2017 puis celle de Justine, deux mois plus tard. Les viols dont ont été victimes ces deux enfants de 11 ans ont été qualifiés en atteinte sexuelle par le parquet de Pontoise pour la première et débouché sur un acquittement par la cour d’assise de Meaux pour la deuxième. Ces deux enfants étaient brutalement mises en avant dans les médias pour avoir été considérées comme consentantes à des pénétrations sexuelles commises par des adultes de 28 et de 22 ans. Leurs affaires ont suscité une prise de conscience soudaine de l’opinion publique en France. Non, nos enfants n’étaient pas assez protégés des crimes sexuels. »

Ici, l’argumentation évoque un sujet antérieur à la modification des textes de loi pour étayer la critique de cette dernière !!!!!!!! Les farceurs !

« En dépit de leur jeune âge et du bon sens, Sarah et Justine ont vécu le traumatisme d’être confrontées à des magistrats et des jurés qui ont, au bout du compte, estimé qu’elles étaient consentantes à ces actes sexuels puisqu’elles ne s’étaient pas assez débattues, n’avaient pas crié assez fort… Mais qui le pourrait à cet âge-là? Tou.te.s, nous nous sommes levé.e.s, associations, citoyen.ne.s, personnalités. Grâce à cette mobilisation, le tribunal correctionnel de Pontoise s’est déclaré incompétent en renvoyant l’affaire à l’instruction et le parquet général de Meaux a fait appel du verdict. »

L’horreur, les larmes et le cliché de la vaillance militantiste au service de la persuasion ! Mais toujours aucune argumentation pertinente… Depuis la fin du XIXème, l’entité militante a le vent en poupe, se serait-elle perdue en chemin ? N’oublions pas notre Histoire : la bonne conscience et l’amour propre de cette dernière se sont souvent mis au service de la terreur, du communisme, du fascisme ou plus globalement au service de l’orgueil et de l’illusion du progressisme !  

Une conclusion s’impose ici :

Notre corruption, notre décadence, notre hypocrisie ou encore la démagogie de notre démocratie (…) ont incarné un système entropique que nos intérêts personnels, nos habitudes addictives et notre paresse intellectuelle ne nous permet plus de contrôler !

Le siècle de demain sera celui de la foi et de la raison enfin réunis, celui du repentir global et du cœur intelligent…. Ou ne sera que ruines et larmes.

D’un point de vue politique :

Derrière son sketch inoubliable sur les syndicats, Coluche peignait un tableau de la désastreuse dérive du militantisme tout en évitant de se fâcher avec les souches populaires, qu’il soutenait sans naïveté. Certains poètes avant-gardistes disent que l’homme est une femme comme les autres… Un sociologue, de façon plus pragmatique dirait que pour l’instant, la femme est devenue un Homme comme les autres… Plus en accord avec la logique temporelle de ce dernier, j’ajouterais ici que le militant est devenu un professionnel comme les autres.

«Les années 70 derrière le voile des illusions » étaient une série d’articles concernant la hiérarchisation des paradigmes. Au sommet de la chaîne, une technique de manipulation des masses  et au milieu, les opportunistes con/vaincus qui s’enrichissent sur le mouvement et au bas de l’échelle, les consommateurs et l’électorat que l’on divise par stéréotypes soutenus par des carriéristes politiques faisant partie des deux premières classes.  Le même mécanisme se reproduit ici : la plupart des signataires de ce genre de polémiques médiatiques à prise rapide sont des militants, des auteurs, des psychothérapeutes libéraux, des personnes engagées dans la noble et ingrate lutte des associations caritatives… Chacun d’entre eux est lié à un parti politique, à la notoriété, au clientélisme, ou à la dépendance financière… Certains fautent par corruption, d’autres par orgueil, soit-il positif (sérendipité) ou négatif (zemblanité).

En s’attardant sur le discours anti-Schiappa et surtout en éloignant notre point de vue des différents stimuli provoqués par la polémique, l’observateur que l’on devient assiste à un ballet classique entre les joueurs de droite et de gauche venant de subir une défaite depuis longtemps programmée. Les attaquants, les défenseurs et les milieux de terrain sont en ébullition dans la marmite médiatique ! La notion de centre composite, réunissant des acteurs n’ayant su trouver de compromis entre leurs différentes déterminations, n’était qu’un terrain expérimental pour ce nouveau centre « en Marche » inflexible et demeurant pour l’heure, indéterminable. Ce que devrait être un centre si l’on se réfère à la réalité quantique ou plus simplement aux lois physiques et mathématiques. Certains soupçonneront à mon égard une fascination pour les gesticulations présidentielles, il n’en est rien ! Mais il faut rendre à Octave « Augustus 8 » ce qui lui appartient (n’en déplaise à tous les petits génies de la caricature, le nom de Jupiter n’était vraiment pas approprié)… Si Macron est Jupiter, que deviennent Poutine et les nouveaux pilotes des dragons asiatiques ? Zeus ?

Mais un autre détail m’interpelle : les uns parlent de légalisation de la pédophilie, les autres dénoncent du favoritisme envers les violeurs, au détriment des enfants… Rien de nouveau sous le soleil ! Une fois encore l’extrême gauche et l’extrême droite luttent contre un ennemi commun et nous livrent généreusement les clichés de leurs ébats sur le terrain de la lutte !

Malraux était un visionnaire, aveuglé par le démon de la magouille !

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Les 70’s derrière le voile des illusions - Partie 4 :

18 Août 2018, 22:45pm

Publié par Persone

Le New-Age et la grande désillusion de la société théosophique pré et post coloniale.
Le New-Age et la grande désillusion de la société théosophique pré et post coloniale.
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Le New-Age et la grande désillusion de la société théosophique pré et post coloniale.

James Churchward, Graham Hancock, Zecharia Sitchin… Autant de succès littéraires internationaux et de promesses de révélation devant bouleverser toute l’humanité et abolir le règne de la pensée unique ! Vérité ou opportunisme ?

Entrons dans la réflexion :

Je propose d’introduire le sujet avec Graham Hancock :

Je n’ai lu qu’une partie de son corpus il y a une quinzaine d’années… Honnêtement j’ai trouvé le style et l’accroche brillants, mais j’étais plus jeune. Depuis, je n’ai pas repris l’œuvre, mais j’ai eu accès à d’autres auteurs similaires jusqu’à ce que je décèle une dérive, notamment concernant l’argumentation. Le cœur des théories n’était plus que du réchauffé en contradiction avec les dernières découvertes scientifiques, mais les styles et les méthodes démonstratives  devenaient de la rhétorique de plus en plus aiguisée !  Les succès médiatiques de nos deux dernières décennies sont pire encore : la soupe a pris, les convives ont adopté le fumet et se sont habitués au goût et n’importe qui peut aujourd’hui s’improviser écrivain des voies célestes, coach de développement personnel, dispensateur de soins et purificateur d’âmes etc… avec un diplôme « libéral » en poche ou la validation d’un initié autoproclamé « Maître » ! Autrement dit, le niveau a baissé jusqu’au charlatanisme décomplexé !    

Graham Hancock fait partie de cette génération d’homme qui ont vécu la révolution des mœurs des années 70 à l’âge de 20 ans, après une enfance dans un climat d’après-guerre ! Cette génération a dans le même temps découvert les délices de Katmandou et les mystères de l’Orient, ainsi que le droit d’ouvrir sa gueule, de crier non à la guerre et de voyager en chair et en os jusqu’à ces régions fantasmées peuplées de ces « amours de gens » que nous pays ont colonisé. Le second procès de la religion chrétienne, la guerre froide et la conquête spatiale, ne l’oublions pas font partie du décor… Or, il se trouve que plusieurs cultures anciennes vénéraient des Dieux vivant dans un noun (terme égyptien désignant l’océan glacé infini, l’éther, les eaux…) et que ces dieux descendaient parfois pour se jouer des hommes, pour les juger, pour provoquer des catastrophes, pour féconder les jolies femmes ou pour améliorer l’homme. Des gravures ou des sculptures évoquant des êtres volant avec des couronnes sur la tête, des runes qui ressemblent à des hélicoptères etc, etc… Autant de choses aujourd’hui démystifiées qui, à l’époque ont mis le feu aux poudres !  Les soixante-huitards sont fâchés avec leur gouvernement et leur Eglise (non sans raison), on leur a menti, leurs propres parents sont de braves et besogneuses brebis qui imaginaient que les indiens ou les noirs étaient des êtres inférieurs (…) et ils découvrent d’un coup les traces de leur passé et la guerre des étoiles !

Pour exemple, les sumériens avaient une cosmogonie fondée sur des dieux en guerre dont certains, les Igigis, se révoltèrent contre les Anunnakis pour n’être que des travailleurs terrestres. Enlil, le dieu supérieur, se mit en colère, mais Enki, un anunnaki lui proposa de remplacer les Igigis par l’homme pour s’apaiser. Mais l’homme fut corruptible et ses femmes étaient très belles ! Les anunnakis auraient fécondé de nombreuses femmes et pratiqué des expériences pour obtenir des êtres hybrides. Voilà les données archéologiques, et nous savons que toutes les anciennes civilisations avaient leurs fables écologiques, leur déluge, leurs héros, leurs rois légendaires etc… Mais demandez à un type galvanisé par la littérature New-Age de vous parler de la traduction des textes sumériens retrouvés sur les tablettes d’argile de l’époque et sans vous répondre, il affirmera comme une vérité universelle le fait que seuls les moutons ne comprennent pas que les extra-terrestres nous aident ou nous colonisent depuis l’antiquité et qu’encore avant cela, nous étions des géants et que des civilisations parfaites vivaient sur des continents aujourd’hui engloutis !!!

L’avantage de Hancock, pour le lecteur c’est que son style est à la hauteur d’un type qui a travaillé longtemps pour de grands journaux.  Mais il l’a dit lui-même, il n’est pas champion en archéologie moderne ! Dénonçant à juste titre le formatage des pensées, il a tout de même commis l’erreur de snober les progrès scientifiques et d’utiliser un protocole scientifique datant des « Lumières » en ce qui concerne les continents engloutis.  La dérive des continents et le mouvement des plaques sont aujourd’hui modélisés et cela balaye la possibilité de continents entiers engloutis. Entre outre, l’archéologie a aussi retrouvé de nombreux écrits grecs, qui témoignent de la LEGENDE écologique et morale de l’Atlantide (pour exemple). Comme déjà évoqué précédemment, Atlantis tire son nom du dieu Atlas et le Critias, mentionnant cet hypothétique territoire, précise qu’il s’agit là d’une légende morale et écologique proposée au peuple afin qu’il accède sans imposition dogmatique à l’idéal social recherché par les philosophes et les théosophes.

Une petite méditation pour conclure ces 4 articles sur les 70's, derrière le voile des illusions :

Depuis 50 ans, le New-Age a grassement enrichi un bon nombre d’écrivains aventuriers, tous initiés à la quête de la société théosophique dont Helena Blavatski est restée l’emblème. Mais depuis 10 ans, les analystes constatent que le phénomène tire la population vers le bas de bien vile manière : l’instrumentalisation de vérités bel et bien établies, mais mal interprétées ou volontairement déformées avec l’excuse de la ligne romanesque, le tout pour motiver un fonds de commerce international très juteux ! Juridiquement et compte tenu de notre situation humaine planétaire, il s’agit d’une arnaque de la pire espèce ou d’une manifestation schizophrénique, mais surtout d’un dangereux exemple pour la société. J’ai bien écrit schizophrénie ! Exemple : « Hahhh, je sais et je sens encore que j’agis mal ! Ferme-la, pauvre malade, c’est grâce à cela que tes enfants mangent bien et que ta femme s’amuse malgré la vie chiante que ta carrière lui fait mener ! »…

Imaginons donc que la justice souhaite intervenir :

La ligne romanesque des pionniers est un joker imparable, nous l’avons vu. Comment font les nouveaux, alors qu’ils sont plus nombreux que leurs prédécesseurs sur le gâteau ?

Ils vous font vivre des expériences de plus en plus variées moyennant finance, des choses légales et fonctionnelles comme le yoga, la méditation, le coaching de vie pour moutons en dépression, et en sous-sol de l’autosuggestion et des séances de persuasion collective fondées sur un corpus syncrétiste plus ou moins maîtrisé par le maître de cérémonie.

Reste leur liturgie, l’objet que la justice peut retenir comme pièce à conviction !

Aussi surprenant que cela puisse paraître, les auteurs sont protégés par leur candeur. Leur ligne n’est plus romanesque, elle présente bel et bien les arguments comme des vérités ou sous forme d’enseignement ! Mais l’auteur du livre n’en est jamais la source ! Celui qui dicte est un maître de Lumière ! Il en existe plusieurs, dont le classement est inspiré des anges et des archanges.

Or, si la justice remonte la piste de ces anges pour prouver que ces auteurs sont les associés conscients ou inconscients d’une organisation bien plus vaste et ancienne, que va-t-elle trouver ? L’instrumentalisation des dieux par les chefs ou les sages de l’antiquité ? Le côté obscur de l’Eglise ? Entre autres ! Mais qui aujourd’hui imaginerait un tel procès ?

Que va-t-elle trouver d’autre ? Les techniques de manipulation des masses appliquées depuis la grande expérience des seventies !  Autant dire que les auteurs, du moins jusqu’aujourd’hui, s’en sont donnés à cœur joie, leur maison mère étant « too big to fail » !

A méditer, donc…

Les 70’s derrière le voile des illusions - Partie 4 :

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Les70’s derrière le voile des illusions – Partie 3

16 Août 2018, 22:57pm

Publié par Persone

Les70’s derrière le voile des illusions – Partie 3
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Les70’s derrière le voile des illusions – Partie 3
Les70’s derrière le voile des illusions – Partie 3

Certains disent que les voyageurs venus de l'espace nous ont créés, d'autres disent qu'ils se sont reproduits avec nous en évoquant la manipulation des gènes ou des êtres semblables à nous, d'autres encore disent qu'ils sont venus coloniser la terre... certains parlent des atlantes comme le fruit d'une colonisation martienne etc... Mais comme je l'ai mentionné dans les articles précédents,  ce ne sont que des postulats échafaudés par une liturgie romanesque qui a fleuri vers la fin des années 60.  Aujourd'hui, elle est parfois relayée par d'anciens pilotes ou astronautes, mais les témoignages ou les livres de ces derniers sont loin de faire l'unanimité parmi leurs homologues. Par ailleurs, les spécialistes de l'astrophysique et de la cosmologie (entre autres) avertissent que le problème posé par de ce genre de théorie repose sur le fait qu'il soit fort probable que la vie existe ailleurs qu'ici et qu'il existe aussi dans notre monde, comme cela sera toujours le cas, des phénomènes que l'on ne peut encore s'expliquer !

Autrement dit, lorsqu'on ne peut prouver le contraire d'une supposition alléchante et chatouillant depuis longtemps la curiosité ou la superstition humaine, on a vite fait de la considérer comme une vérité. Dans un premier temps, les précurseurs émettent et popularisent l'idée avec la précaution du doute, puis lentement, les convaincus se motivent et s'initient entre eux, motivant un fonds de commerce littéraire extrêmement juteux, mais s'éloignant de la recherche et du sérieux qu'elle implique, au profit d'une liturgie sans fondement réel. Citons un exemple particulier pour éviter le cliché du complotisme ou la New-Age attitude: lire des documents techniques de la Nasa, connaître sur le bout des doigts les plans de vol des derniers aventuriers de l'espace ou savoir nommer toutes les fonctions utiles d'un cockpit, sont trop souvent des aptitudes logiques de passionnés en la matière, des aptitudes qui étonnent souvent les néophytes et qui leur servent de prétexte pour justifier la pertinence de leurs affirmations. Un astronaute serait capable d'être opportuniste ou de se faire des films??? Un astronaute!!!! M'enfin??? Eh bien oui, je pense. Et vous? En y réfléchissant bien. On en aura vu des chimistes sans la moindre philosophie, des mathématiciens sans profondeur, des psychiatres zinzins, des docteurs maboules, des prêtres pédophiles, des boxeurs homos, des flics voyous ou des employés modèles psychotiques et prédateurs...

Le gros de cette littérature est donc apparu dans les années 70, à un moment de notre histoire où les stratèges politiques d'Europe et outre atlantique avaient compris que la coupe était pleine... Le peuple ne veut plus la guerre, mais dépend totalement de son mode de vie et appelle de lui-même la fête du slip et le contrôle de la natalité par la pilule! La colonisation doit s'"adoucir", les guerres doivent être propres et la démocratie doit être plus démagogique... Autrement dit, laissons les moutons se fasciner pour ce qu'ils veulent, spéculons au passage et relançons la machine avec cette... Arme sans nom! Le gouvernement américain n'a pas rechigné à simuler une invasion extra-terrestre en prenant bien entendu le pouls de la population durant toute l'expérience... Que de viviers pour les laboratoires idéologiques ! Il y a forcément des Aliens dans l'univers donc on ne ment pas! On anticipe! J Les farceurs !

Sujet à polémique :

Concernant les sources mystérieuses et célestes ayant inspiré l'ancien testament, il s'agit, comme vous le savez tous, des légendes sumériennes, sachant que les sumériens maîtrisaient les mathématiques (rien d'anormal, même à leur époque), l'écriture ou la lecture de la carte des étoiles ... et qu'ils croyaient en une cosmogonie de dieux et d'hybrides en guerre, ceci correspondant à une époque plus barbare durant laquelle les hommes ne se sentaient pas responsables de leurs actes, ces derniers étant dictés par des dieux en conflit perpétuel. Très arrangeant pour les chefs et les patriarches en général!!! Dans leur croyance, jusqu'à ce que le dieu en chef se fâche, les dieux inférieurs (anges pour nous) avaient fécondé nos femmes. Ces dieux venaient du ciel bien entendu, mais certains vivaient sous la terre... etc... Autrement dit, nous sommes ici face à une cosmogonie antique, qu’il faut interpréter scientifiquement et de façon métaphysique en les replaçant dans leur contexte, pas devant un prétexte à anticiper la guerre des étoiles ! Ce qui me dérange le plus dans tout cela, c'est que notre légèreté et notre aptitude à consommer sans métaboliser est souvent le moteur de l'Orgueil des Nations, le Léviathan qui nous laisse indolents face à la complexité qui s'abat sur nous.

Autre remarque : affirmer sans preuve une solution extra-terrestre à nos problèmes irrésolus ou promettre une colonisation spatiale après avoir fait de notre planète un champ de ruine, revient à fuir vers l’avant… Et tenir pour vrai les croyances de feu papi parce que l’on s’est fâché avec l’Eglise et l’école de papa, revient à fuir en arrière.  

Les70’s derrière le voile des illusions – Partie 3

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Les 70’s derrière le voile des illusions - Partie 2 :

15 Août 2018, 18:27pm

Publié par Persone

Les 70’s derrière le voile des illusions - Partie 2 :
Les 70’s derrière le voile des illusions - Partie 2 :
Les 70’s derrière le voile des illusions - Partie 2 :
Les 70’s derrière le voile des illusions - Partie 2 :
Les 70’s derrière le voile des illusions - Partie 2 :

Certains diront que je m’acharne sur le New-Age ! Je ne conteste pas, mais c’est bien contre mon gré ! On m’a souvent qualifié d’utopiste, de rêveur, de romantique, de baba-cool ou d’allumé… cela fait des points communs, des affinités de berceau pourrais-je dire avec tous les quadras, quinquas ou sexagénaires qui ont subi l’attraction des seventies. A la différence près  que je ne vends pas de la poudre aux yeux, que je n’organise pas d’abduction terrestre globale, je ne fais pas d’argent sur les complots politiques, qui sont suffisamment sales pour ne pas en rajouter, je n’incite pas les gens à se détourner du « négatif » pour devenir des hyper-sophistes du positivisme, je ne me permets pas de tenir pour vraies les religions de nos ancêtres pour dissimuler ma colère contre celle de nos pères… Et je ne vous remets pas les énergies cosmiques en place pour 70 dollars la séance !

Je vais être brut, mais depuis les « Printemps ©» arabes et les manifestations d’impatience de Poutine et de toutes ces nouvelles alliances nationalistes (dont une majorité de nos anciennes colonies), les techniques de manipulation des masses fonctionnant depuis les seventies sont obsolètes ! Comprendre : la poudre aux yeux, le complot martien, les enseignements libéraux des maîtres de lumière, le Rap du boson de Higgs et la vérité en vidéo pour 10 tunes par mois, chacun la sienne, classement par stéréotype… sont des illusions qu’il était temps de dissiper. Qu’elles voyagent en Afrique ou en Inde, histoire de nous faire gagner du temps ne dérange pas nos politiciens et encore moins les financiers ! Mais si les occidentaux continuent à organiser par défaut le nivellement par le bas de leur civilisation tout en conservant leur habituelle hypocrisie vis-à-vis de l’empirisme, de la colonisation (…) et du cas de la Russie depuis la seconde guerre mondiale, ils seront bientôt de bien maigres poulets déplumés face à des ours, des loups et des tigres enragés.

Pour donner un bon exemple du confusionnisme ambiant :

Le fait d’affirmer l’existence de continents entiers dont les civilisations exemplaires furent englouties par les eaux sont des liturgies romanesques ayant connu deux périodes de grande popularité : l’une dans le sillage de la révolution et des « Lumières » et l’autre dans la foulée des années 70. Pourtant, aujourd’hui, en 2018, de nombreuses personnalités de la planète internet n’hésitent pas à revendiquer plusieurs années d’étude de la tradition primordiale ou de l’éthique des philosophes antiques, pour affirmer que les Atlantes ont bien existé ! Leur source ? Les dires de Platon en personne dans le Critias… Une référence ! Mais surtout une pièce introuvable dans son intégralité sur laquelle les spécialistes en Histoire et en linguistique racontent autre chose que des suppositions fantasmagoriques ! 

Ce second article sur le voile des illusions post soixante-huitardes concerne donc ce livre mystérieux :

« Le Critias » ou « Atlantide », est un recueil de dialogues assemblés par Platon à la fin de sa vie, l’ouvrage est inachevé. C’est une intelligente fiction qui présente les rêves de la république comme réalisés par la complémentarité de la raison et de la théologie. Les interlocuteurs du récit sont Socrate, Timée, Hermocrate et Critias (le volubile homme de raison, parfois tyran). C’est Critias qui prend le plus souvent la parole pour définir l’Atlantide « … situé au-delà des colonnes d’Hercule… (Détroit de Gibraltar)» comme une histoire inventée dans un cadre théologique pour sortir les hommes de la barbarie et de l’irresponsabilité vis à vis de leurs actes ! L’idée était la suivante : les foudres de guerre que sont certains dieux antiques motivent cette irresponsabilité, il s’agit donc de trouver des légendes morales par lesquelles la colère des dieux sera clairement au service de la justice pour que les hommes craignent cette colère au lieu de s’en servir pour justifier leur barbarie. Critias critique justement certains commentateurs de l’époque « entêtés à ne pas comprendre qu’il s’agit ici d’une œuvre littéraire et philosophique, non un récit historique » !!!

Platon cite : « L’Atlantide tire son nom d’Atlas qui dans la mythologie en a hérité après le partage du monde entre les dieux. Elle était riche en métaux, en fruits et en animaux inconnus du reste du monde (principe de l’île-continent). Ses habitants, pleins de désintéressement, accroissaient leur bien par la concorde et la vertu… Mais ils compromirent leur bonheur et leur liberté, du jour où ils furent atteints par la cupidité, le goût du luxe et l’esprit de conquête ».

Comprendre : depuis les écritures des sumériens, des akkadiens (etc…), les légendes de héros ou de civilisations justes, virginales et idylliques, devant accomplir leur chemin de croix ou payer le prix de la corruption par la destruction, étaient des fables moralistes ou écologiques connues des peuples qui leur ont emboîté le pas sur le fil de notre Histoire. A l’époque, personne ne savait que les continents avaient dérivé et la meilleure explication à fournir pour justifier ce que l’on voyait comme des mystères zoologiques consistait à décrire un continent englouti par les eaux qui jadis aurait été un pont entre les différents continents. C’est sur ces terres hypothétiques que les grecs ont décidé de bâtir leur propre fable morale et écologique. Maintenant, nous savons que les plaques ont bougé ! Note : la fameuse Lémurie ou l’empire de Mu relèvent du même procédé philosophique !!! Ces continents n’ont jamais existés tel que le décrivent leurs auteurs, qui sont encore et toujours ces occidentaux en goguette, qui profitent de l’euphorie instrumentalisée des années 70 pour découvrir Katmandou, l’opium, la paix du cœur, les mystères de l’Orient, le haschisch, les expériences psychédéliques et les extra-terrestres !!! Pour les fans de cette littérature de la génération suivante (ceux qui avaient une dizaine d’années dans les années 80), la série d’animation « les mystérieuses cités d’or » fait souvent office de Sainte bible !

Mais revenons-en au Critias : Platon apporte le signifiant (le contexte, le lieu, le berceau de la légende) et Critias apporte le signifié en s’assurant que personne ne confonde le verre et l’eau qui est dedans.

Globalement, l’ouvrage se distingua par la qualité et l’ampleur de sa forme littéraire et par l’élévation des idées philosophiques. Aujourd’hui, l’archéologie et les spécialistes de la conservation des manuscrits n’ont pu retrouver et sauver que quelques fragments de ce recueil. En revanche, de nombreux mouvements religieux syncrétistes (dont le New-Age bien entendu) le reprennent à leur compte en n’hésitant pas à combler les nombreux passages emportés par le temps avec leurs propres interprétations !

Pour conclure, durant de nombreux siècles après le déclin de la Grèce, le Critias a été perçu comme un modèle d’atticisme et les fragments qu’il nous reste le sont encore, sans les interprétations erronées des auteurs qui ne font que développer de la romance à partir du corpus initial !!! Je rappelle que l’atticisme est une manière de traiter les sujets, propre aux intellectuels, philosophes et poètes d’Athènes avant l’époque de Périclès. Elle exigeait une élégante précision, mais au final un style moins sophistiqué que saint et vigoureux : les aréopagites imposaient aux orateurs d’éviter tout discours ou mouvement pathétiques et de se borner dans leur plaidoyer à exposer nettement les faits et les preuves. Le Critias est aussi et toujours considéré comme une belle satire, mais indirecte, des mœurs de la turbulente Athènes. 

Compte tenu des désastres vers lesquels nous cheminons, les grandes étapes de notre évolution méritent que l’on évite les discours pathétiques pour permettre à l’esprit de demeurer ouvert tout en surveillant d’un maximum de points de vue, la construction d’une argumentation logique et pertinente. Les théories les plus médiatiques sont à vérifier systématiquement !!! À propos de la cosmogonie sumérienne, des civilisations disparues, de l’Egypte (…) ou encore de l’hypothétique exode et de l’existence des esclaves, qui n’étaient pas ceux que l’on imagine et qui pouvaient avoir des statuts bien différents selon une hiérarchie bien établie…

Attention aux sources !!! L’heure est au confusionnisme. Un auteur est célèbre, il vend des millions d’exemplaires, il affirme quelque chose d’extraordinaire qui ferait même bander un singe et l’état approuve. Au nom de la démocratie ? Non, par démagogie ! Il approuve, comme il a approuvé la grande fête du slip des seventies et la razzia sur les champs d’opium en Afghanistan… Endormir les masses et leur donner ce qu’ils veulent pour éviter que des petits malins dénoncent vraiment nos manquements et notre échec !!! L’arme absolue ? Les laisser s’imaginer que chaque individu peut se passer de formation, de professeur et surtout de raison et de vérification, pour atteindre son cœur sacré de lumière, pour avoir la connaissance ultime sans réfléchir, pour recevoir dans leur cœur et leur ADN les messages et les aides des maîtres lumineux… Un sujet faible (des milliards de personnes) convaincu par ce type de liturgie et témoin du fait que la discipline « ça marche »(!) est forcément au-dessus de tous ceux qui chercheront à le ramener à la réalité, même relative des choses !!! C’est un véritable danger, vous comprendrez pourquoi je me décarcasse… 

L’autosuggestion est une nouvelle arme de destruction massive ! Au service de la paix cela va sans dire…  Rien de nouveau sous le soleil !  

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Les 70’s derrière le voile des illusions – Partie 1 :

14 Août 2018, 18:47pm

Publié par Persone

Les 70’s derrière le voile des illusions – Partie 1 :
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En rejoignant des communautés sur des réseaux sociaux tels que Facebook (le livre visage de monsieur Toulmonde), je me doutais que les publications les plus pertinentes seraient noyées parmi les plus pathétiques et affublées d’innombrables commentaires : environ 25% d’inepties, 70% de banalités plus ou moins savantes et 5% de brillantes « surprises », ce qui confirme les résultats d’une intéressante et récente étude sur la répartition de l’intelligence humaine. Facebook est un bassin expérimental ! 95% de nombrilisme, de vulgarité, de  sophisme de bas étage, de voyeurisme, de provocs ou de conformisme indigné... Cela dit, les administrateurs des groupes les plus sérieux ont le mérite d'avoir tenu "à bout de bras" ce vivier en évitant les dérapages. L'effet vivier est ici très intéressant, bien que je sois encore attristé des bas-fonds intellectuels et spirituels dans lesquels les vaches s'engluent comme des mouches sur le papier prévu à cet effet... C'est cela qui permet non pas seulement de témoigner de notre époque, mais aussi de plonger dans la diversification stéréotypée de la lobotomie générale, instrumentalisée par la vérité des vainqueurs! Ce que j’entends par là: observer l’humain et comprendre sa maladie est toujours plus ingrat que de profiter de cette maladie pour l’exploiter ! Dans le premier cas, malgré une mauvaise réputation, vous réparez la conscience humaine et guérissez vos patients, alors que dans le second, vous jouissez d’autorité ou de notoriété bien que vous accélériez naturellement le processus morbide, tout en prolongeant la vie de l’ouvrier le plus longtemps possible avec de diaboliques pilules. J’ai donc observé, longtemps, tout en publiant à qui voudrait bien lire. Un tout petit caillou dans un océan agité ! Un constat m’a choqué en premier lieu : dans le rue, la vraie, le New-Age, tout le monde s’en fout ! Et chacun estime qu’il n’y a rien de moins dangereux et de plus croquignolet qu’une bande de sexagénaires en train d’embrasser des arbres ou qu’un gros balaise tatoué se faisant remettre les énergies cosmiques en place ! Mais peu savent réellement de quoi il s’agit et dès que l’on se connecte à « l’oasis public », le New-Age est partout ! Du complot judéo-extraterrestre au satanisme des illuminati, en passant par l’existence des civilisations de géants et les continents engloutis, tout le monde scrute, tout le monde « foire-fouille », tout le monde en parle. Pour être plus précis, s’opposent ici les caractères « terre à terre » et les plus rêveurs, autrement dit 50% des 25% de paresseux de la matière grise entrent inconsciemment dans la large gamme des croyances New-Age en s’opposant à leurs homologues désirant rester sur le plancher des vaches et il en est de même parmi les 70% d’esprits conformistes « formatables ».  Seul les 5% restants semblent ne pas tomber dans le piège, tout en demeurant capables d’expliquer le pourquoi et le comment.   

L'unité, l'égalité, la fraternité (...), tout comme la morale, la décence, la justice (...) ne peuvent être obtenues ni par la force, soit-elle révolutionnaire, ni par la supercherie (manipulation), soit-elle populaire, sans n'être qu'hypocrisie en attente d'une nouvelle inversion des forces! La religion, la bourgeoisie des cochons, mais aussi la philosophie matérialiste des rouges et des gauchos du lendemain n'ont fait que le prouver! J’en exclus les anarchistes pacifistes libertaires dont la patience est louable! J’en profite pour un nouvel Hommage à Jaurès.

 - Que faire ? S'interrogeait Lénine, à raison et avant de pratiquer la force (après son voyage initiatique européen) !!!

Si le célèbre principe de « la charrue avant les bœufs » et le paradoxe du « libre labour », concernant l'agriculture intensive, semblent à l'origine des grandes cités décadentes qui chemineront lentement vers la révolution industrielle… La corruption progressive du langage et de la dialectique par les intérêts comptables est quant à elle la cause capitale des pactes de sang qui ont scellé l'Unité dans la dissociation et le compromis entre mauvaises langues! Toute la suite de notre Histoire n'est qu'un empirisme fondé sur de mauvaises bases. La force et le militantisme n'y changeront rien et la révolution permanente n'est que l'accélération, non pas du retour à l'unité, mais au contraire de la chute finale!

Le New-Age, le fascisme, les camps en Syrie, les hipsters, les antifas etc... ne sont que des pions sur l’échiquier de l'Orgueil des nations. Hier, tout cela faisait encore le jeu des politicards les plus véreux de l’establishment, mais aujourd'hui, le monstre que nous avons tous créé s’abat sur nous et n'épargnera personne, ni parmi les vainqueurs, ni parmi les vaincus (et je ne parle pas de ceux qui se recentrent sur leur « moi » pour faire vibrer leurs cœurs sacrés d'autruches 😅 )! Tout cela est en réalité de la physique! Et de la psychologie, ce qui revient au même lorsque l'on comprend mathématiquement comment fonctionne le cerveau humain. Attention !!! Je ne critique pas l'action de façon absolue, mais bel et bien les faiblesses du militantisme! Je pense que les gens d'action ont tellement été déçus de la cruelle indifférence et de la légèreté insouciante de ceux pour lesquels ils luttent, que leur jugement est devenu trop sévère et qu'ils commettent l'erreur de se recentrer sur leur GROUPE, sur leurs morts au combat et sur l’illusion du bien-fondé de la révolution permanente. J'ai un terrible exemple concernant l’autoritarisme (pas le militantisme): les différentes raisons qui ont poussé l’Eglise vers l’inquisition ! Ne criez pas au fou ! Mettez-vous un peu à la place des premiers papes à qui l’on demandait en dernière instance de protéger le royaume par la force de l’esprit, des enluminures et de la foi, alors que les princes corrompus, les rois tyrans et les barbares saignaient tout sur leur passage ! Et un autre, plus subtil (concernant le militantisme révolutionnaire) : nombreux sont les hommes de religion qui ont décelé les falsifications des Livres Saints et participé à l’élan intellectuel de l'humanité en allant jusqu’à coder la langue française pour les générations suivantes ! Ces hommes sont plus que respectables, pourtant leurs travaux ont été reniés puis oubliés dans la terreur, l’euphorie révolutionnaire et la sérendipité des "Lumières"!!!

Ensemble, tous ensemble, nous pouvons mettre un point mort à la mécanique de la lutte, pour retrouver l'origine de nos crimes et péchés capitaux, l'origine de la grande dissociation des Hommes et du langage, dans la valeur absolue (unique et plurielle) du terme. La réparation intelligente de ce qui a été brisé et complexifié me semble un juste milieu salvateur qui pourrait réunir les humains avant leur nouvelle autodestruction.

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Loi sur les violences sexuelles sur mineur... la France est en vacance, l'Etat légifère...

10 Août 2018, 02:16am

Publié par Persone

Loi sur les violences sexuelles sur mineur... la France est en vacance, l'Etat légifère...
Loi sur les violences sexuelles sur mineur... la France est en vacance, l'Etat légifère...
Loi sur les violences sexuelles sur mineur... la France est en vacance, l'Etat légifère...
Loi sur les violences sexuelles sur mineur... la France est en vacance, l'Etat légifère...
Loi sur les violences sexuelles sur mineur... la France est en vacance, l'Etat légifère...
Loi sur les violences sexuelles sur mineur... la France est en vacance, l'Etat légifère...

Le nouveau projet de loi sur les violences sexuelles sur mineur fait polémique :

D’après certains médias (je cite un interview et un papier rédigé sur Europe1) :

Une première version du texte porté par Marlène Schiappa, prévoyait que tout acte sexuel commis sur un mineur de moins de 15 ans par un majeur, constituait un viol, si ce dernier connaissait ou ne pouvait ignorer l’âge de la victime. Mais le conseil d’état ayant estimé que cela constituait une atteinte à la présomption d’innocence, la seconde version du texte stipule désormais que la contrainte morale ou la surprise, constitutive de la notion de viol en France, doivent être caractérisées « par l’abus de vulnérabilité de la victime ne disposant pas du discernement nécessaire pour consentir à ces actes ».

Y aurait-il ici un problème sémantique ? Si la justice considère qu’un enfant mineur de moins de quinze ans ne dispose pas du discernement nécessaire pour juger la proposition et les conséquences d’un acte sexuel, cette adjonction n’a plus lieu d’être ! Donc le conseil d’Etat considère qu’un enfant de moins de quinze ans est apte a assumer de consentir ou non à un acte sexuel proposé et qu’en cas de litige (pas de témoins ni de marques sur les corps pour attester d’une résistance physique), il devra prouver que sa soumission, vu ici comme un consentement passif, était fonction de ses restants d’innocence, de candeur, de naïveté.

Je veux bien admettre que les politiciens sont capables du pire, mais commettre une telle erreur par les temps qui courent m’est subitement apparu comme très improbable ! J’ai donc vérifié sur « légifrance.gouv.fr », voici la fameuse adjonction dans son intégralité :

… b) Sont ajoutés deux alinéas ainsi rédigés :
« Lorsque les faits sont commis sur la personne d'un mineur, la contrainte morale mentionnée au premier alinéa du présent article ou la surprise mentionnée au premier alinéa de l'article 222-22 peuvent résulter de la différence d'âge existant entre la victime et l'auteur des faits et de l'autorité de droit ou de fait que celui-ci exerce sur la victime, cette autorité de fait pouvant être caractérisée par une différence d'âge significative entre la victime mineure et l'auteur majeur.
« Lorsque les faits sont commis sur la personne d'un mineur de quinze ans, la contrainte morale ou la surprise sont caractérisées par l'abus de la vulnérabilité de la victime ne disposant pas du discernement nécessaire pour ces actes. » ;…

En clair, la loi renforce bien le dispositif de protection de l’enfance contre le viol ! Un violeur ne pourra plus plaider que sa victime ne lui a pas opposé de résistance et un juge ne pourra plus faire jouer la présomption d’innocence lorsque le contexte du viol sera trouble (exemple d’une histoire d’amour entre un majeur forçant l’acte et un enfant mineur acculé par la situation ou encore cas de l’enfant déluré « pour ne pas dire conditionnée ou traumatisé par son milieu », que l’on pourrait accuser de provocation…)

Autrement dit, bien que je ne cautionne pas globalement l’attitude de notre gouvernement, il fait ici preuve d’un grand courage qui semble en adéquation avec les vœux de moralisation de la vie publique ! Et courage est un euphémisme : en conséquence de cette loi, l’État libère une faille béante de notre constitution et à terme, les prisons vont devoir se multiplier et s’humaniser, autant que la justice et l’Église devront se réformer !

Pourquoi ?

Je répondrais à cela par un article déjà publié il y a quelques mois après les fêtes de Noël et le viol d’une fillette de 17 ans, jeune femme devra-t-on dire prochainement pour appeler une chatte une chatte. Note sur l’article : si ma rubrique fait divers vous indispose, sautez la avec mon consentement passif et passez directement à l’étape « Réflexion » deux pages plus loin…

 

 

 

 

Le silence des agneaux

 

En Vis-à-vis, on compte 198 000 tentatives de viol à l’année, 75 000 viols consommés dont 12 768 ont été déclarés en 2016, ce qui fait environ 9 viols par heure sur le territoire.

Un abus sexuel sur une enfant remue la justice française et révèle un vide juridique qui fait polémique. Mais derrière l’euphorie des imbéciles, derrière l’opportunisme pornographique des médias, quelque chose m’inquiète : s’agit-il vraiment d’un vide juridique ?

Rubrique faits divers :

Une fillette de 11 ans n’ose pas se défier d’un homme qui lui a déjà adressé gentiment la parole, il arrive à l’emmener devant un bâtiment. Elle résiste verbalement, mais il la force. Dans l’ascenseur elle résiste physiquement, il reste ferme. Dans l’appartement c’est le viol. La fillette est dure, élevée en cité. Comme tout Homme, elle ne résiste qu’un temps, pour diminuer la souffrance, pour éviter la violence. La justice statue : il ne s’agit pas d’un viol. Au bénéfice de l’accusé.

Fait d’hier et d’aujourd’hui… Les cas sont légions :

« Une autre fillette de 11 ans se fait violer par trois jeunes types dans un camp de vacances, sans témoin. Elle reste prostrée un an avant d’ « avouer » les faits. Le choc éprouvé par les parents entraîne le doute, le cauchemar recommence, la douleur est vive, comme si le temps n’était pas passé. La grande désillusion dont la fillette avait si peur ! L’éteignoir, dans sa version la plus cruelle. La justice ? Le coup de grâce. Les coupables sont retrouvés, ils racontent leur version puis sont acquittés, faute d’éléments probants, par prescription pourrait-on dire. »

« Une jeune fille, violée à l’âge de 9 ans, s’exprime comme les camionneurs, elle a choisi la défense, elle n’a pas froid aux yeux. À 26 ans, elle entre dans la sécurité et obtient un boulot d’agent d’accueil dans un lieu public. Ses collègues, comme souvent, la prennent pour une « chaudasse ». Un soir d’été, après la fermeture du domaine, un collègue lui propose de visiter les appartements de fonction et de prendre un verre, elle accepte, ils visitent, ils boivent un verre, il doit aller pisser. Il revient nu, elle rigole. Il ne plaisante pas, elle le repousse. Il la force, elle reste ferme et s’enfuit sans encombre. Elle sait qu’il n’est pas un violeur, un simple connard, comme tant d’autres, elle l’a senti. Elle ne porte pas plainte, mais on continue à la prendre pour une « chaudasse » et elle dort mal, des cauchemars ressurgissent. Elle demande réparation à qui de droit, il la rejette comme une allumeuse qu’elle est et se charge de faire de ses heures de service un enfer quotidien. Elle craque et raconte l’histoire à d’autres collègues… Dans la masse de fier-à-bras, elle passe pour une nympho affabulatrice, mais la réputation et les états de service du loyal fonctionnaire sont menacés. La hiérarchie intervient, mais elle décide de ne pas porter plainte, elle ne demande que justice, autrement dit, de simples excuses et un changement d’attitude vis-à-vis de sa personne. La hiérarchie statue, l’histoire de la jeune fille n’est pas crédible, l’absence de plainte confirme les doutes ! Elle est évincée, poussée vers la sortie. Elle et le loyal fonctionnaire passeront un hiver glacial. »

« Un jeune ouvrier sans diplôme quitte la rue, les foyers et les hôtels malfamés pour un appartement. Son voisin est un algérien dirigeant un garage automobile, un homme d’une certaine influence dans une petite communauté que notre jeune homme a pu rencontrer dans le troquet du coin, tenu par le frère du garagiste. La cohabitation se passe mal, notre jeune homme est métis, franco-algérien, cela n’arrange en rien les choses, qui dégénèrent… Il a du répondant et toute la force de l’âge pour lui, mais le voisin fonctionne autrement : il lui fait une réputation dans le quartier, il trafique subtilement son véhicule, il le réveille toutes les nuits, plusieurs fois, à heure irrégulière. Après quelques mois dans ce marasme, la violence paraît inévitable et notre jeune homme se rend au commissariat pour exposer la situation. Il apprend que l’homme en question est connu des services de police et que les plaintes, faute de preuves ou de traces de violence réelle, n’ont jamais donné lieu à une enquête. L’année passe, il porte plainte, 3 fois. Il veut en finir, il veut tuer. Il décide de partir et retourne à la rue. Dans sa boîte, les collègues ne comprennent pas, il tente d’expliquer que la vie ne se limite pas à ce qu’imagine ceux qui ont suffisamment de ressources pour vivre dans des bulles… Avec son vocable et sa colère, il perd aussi son emploi. Humilié, il comprend une chose : si la justice devait s’occuper de tous les cas comme le sien, avant la violence, on comprendrait que le système repose sur la domination, l’injustice et l’arnaque… Il regrette et se dit « les gens devraient passer à l’acte » ! Il se procure une arme à feu… »

« Un homme assiste à la lente agonie de sa femme, durant toute une année. Après les usages et les politesses, ses collègues finissent par tenter de le remonter. Il répond qu’il trouve absurde toute cette politesse dont on fait preuve au quotidien alors que l’on vit comme des machines, sans respect pour la vie, en toute hypocrisie et pour la croissance d’une société criminelle… Oups ! Les mois passent, le chagrin n’est plus une excuse. Soupçonné de complotisme par les uns et de grillé du casque par les autres… Pauvre type ! Voilà qui n’améliore pas cette éternelle journée qui se répète entre collègues. Parfois, il vaut mieux partir. Il s’en va et c’est la déchéance, à 60 ans. A l’HP, qu’il fréquente depuis, il assiste à un numéro chronique étonnant : Un « pisseur » inonde de temps à autre le lit de ses voisins zinzins, provoquant l’agitation du poulailler. Un de ces condamnés à la pilule, le plus triste apparemment, intelligent aussi, finit toujours par lui tomber dessus au service des autres, n’osant pas se plaindre. Souvent, lorsque le pisseur s’emporte, il lui en colle une… et finit au mitard. « Si les autres avaient à se plaindre, ils le feraient d’eux-mêmes, tu n’es pas là pour les sauver… » lui répète le juge improvisé. Le pisseur, mascotte du service, continuera à pisser, encore et encore, encore et encore… Notre homme, qui se demande ce que l’HP est en train de faire avec tous ces types et avec son chagrin, finit par se prendre au jeu, il ne l’avait jamais fait, pour ne pas s’accoutumer à ces murs froids et à cette odeur moribonde. Il prend parti de l’homme dans le mitard, il tente d’être lui et s’affirme, ça fait rire les internes. Il dénonce la cruauté de la situation, qu’il juge à la hauteur de notre société ! Oups… Le juge médecin tranche : on garde les mêmes pilules, on change la posologie... »

« Un lycéen fragile, sensible, issu de souche populaire, se fait draguer par un homo, les choses vont trop loin, la famille de l’ado n’a pas assez de répondant. L’homme est subtil, il veut arriver à ses fins, il a les moyens et le temps pour le faire… Il s’immisce dans la vie du lycéen, de notre victime, non jusqu’à le faire douter de son identité sexuelle, mais jusqu’à l’humiliation quand-même, vis-à-vis des autres. Mauvaises notes, pétards et indignation, l’école commence à être derrière, cette « société de merde » aussi. Il porte plainte, plusieurs fois, en vain : pas de coups, pas d’agression flagrante. « Éclate-lui la tronche » disent les derniers copains qui n’ont pas quitté le navire en difficulté. Un soir, notre ado picole, l’homo lui a glissé les clés de sa belle moto dans son sac depuis une semaine… Ivresse, vitesse, métal hurlant, l’heure est rouge, mais la nuit est fraîche et la route glissante. Il n’avait que 16 ans. Le perturbateur sexuel porte son cadavre, il s’adonne à la drogue et la fumée qui faisait tout son charme à ce jeune écorché, il le cherche, en vain. Il a les moyens et le temps d’aller plus loin, mais en matière de drogue, la faim dépasse souvent les moyens. L’histoire s’achève dans un dernier trip, fatal ! »           

Etc, etc… Le silence des agneaux avant le grand naufrage ! 09 viols par heure !

Réflexion :

Dans chacun de ces cas, si la loi condamne le violeur pour viol, elle admet que  l’innocence, la naïveté et la compréhension (la prise de conscience) du rapport de force, qui ont conduit à l’absence de résistance caractéristique(s) de la victime, sont des faiblesses légitimes dont profite le criminel, mais en aucun cas un consentement. Il en va de même pour la peur et l’humiliation que doit affronter la victime avant de se déclarer plaignante. Autrement dit, le délai de la plainte et l’absence de résistance par défaut de la victime d’un crime n’excusent en aucun cas le criminel. 

Or, si la majorité des délits d’initiés et des crimes de l’histoire sont passés entre les filets de la justice avant de devenir une institution « too big to fail », c’est parce que nous les acceptions tous, globalement PAR DEFAUT, tout comme nous acceptons aujourd’hui leur entropie suicidaire, PAR DEFAUT ! La cause principale, maligne, de notre Anthropocène est ici !

De ce fait, nous comprenons que si la justice qualifiait de viol, « les crimes commis sur des personnes ayant accepté le rapport de force sans user de la violence nécessaire pour prouver leur résistance », elle serait en totale contradiction avec elle-même en ce qui concerne le vide juridique dont elle laisse le bénéfice aux plus grands criminels de l’Histoire, faute, non pas de preuves, mais de plaignants déterminés !

Autrement dit, lorsque les médias font leurs choux gras avec ce genre d’affaires en fustigeant la loi française pour son archaïsme, ils nous éloignent d’une vérité bien plus cruelle qu’on ne l’imagine !

Mais le raisonnement va plus loin :

Nous venons de voir que la justice, pour conserver sa légitimité, ne peut condamner un crime si on ne lui apporte pas la preuve de violence ou de résistance caractérisée. Nous venons aussi d’explorer les mécanismes de ce paradoxe : Nos sociétés se sont fondées sur le déni de nos crimes et péchés originels, l’impérialisme et l’empirisme ont traversé les âges en prenant de l’ampleur et de la vitesse ! La justice, tout comme la science, demeurent au service de sa majesté et hermétiques au commun des mortels !

Sa majesté l’Orgueil : le corps de la nation, le corps des nations, qui se nourrit de notre lumière, au fur et à mesure que nous utilisons les signes, les 9 chiffres, les nombres, les symboles et les inconnus pour engendrer du néant et de la puissance !  

Nous pouvons donc conclure que tant que la justice ne s’attaquera pas à la moralisation de la vie publique en commençant par statuer sur les crimes et les mensonges les plus odieux de notre Histoire commune, elle continuera à justifier sa légitimité en faisant de la non-violence ou du renoncement de la victime, une suspicion de consentement, au bénéfice de l’agresseur. La démocratie rêvée du tyran et du voleur !

C’est ce qu’elle a toujours fait jusqu’ici, sciemment et non par archaïsme.

Voyons les choses plus vulgairement : comment niquer une pétasse sans violence pourrait-il être qualifié de viol dans un monde où chacun apprend docilement à se faire baiser au quotidien, à donner du Monsieur à des tyrans et à accepter le pire en disant merci. Admettons-le, appeler un chat un chat n’arrange plus beaucoup de monde aujourd’hui !

Nous avons ici le creuset du cycle de la haine, les serpents de la sérendipité et de la zemblanité qui s’entredévorent. Nous avons ici la clé d’une fameuse énigme : la révolution tire-t-elle son nom du fait qu’elle nous revienne sans cesse à la figure ? À l’origine, les hommes ont tué pour le feu, mais avant ? Pour la viande ? Non, la chasse est fédératrice ! Ils ont tué pour le vagin… À l’origine du mal, la première fondation du mâle ! En matière d’Histoire, comme pour d’innombrables méfaits (sexuels ou non), le viol précède le crime… il y a là quelque chose à comprendre !

Notre justice, lorsqu’on la réduit, est un système de révolution permanente dont la minuterie, le retardateur et la commande à distance, sont dans les mains des politiques ! 

La justice est un appel à la nuisance. Et depuis peu, les suralimentés dament le pion aux affamés en terme de record de décès…

Vous ne voyez pas le rapport ?

Normal ! Tout cela est comme notre nez, au milieu de notre figure. Normal??? Mais comment en est-on arrivé là?

Les choses ont été trop loin et nos gouvernements, malgré l’échec des systèmes d’exploitation précédents, en ont conscience ! Et que voient-ils à l’extérieur ?

Un danger sans nom gronde à l’Est, Poutine n’a pas le cœur à l’Ouest des cow-boys et des hypocrites et mets le nationalisme au gout du jour avec ses alliances méditerranéennes et chinoises…  L’air, l’eau et la terre sont impures, la dette augmente et nos anciens vassaux regroupés sont aujourd’hui plus riches que nous… L’Amour propre a trahi, l’amour de la vie est depuis longtemps un hermite dont tout le monde se fout, l’amour de soi et de l’autre (Roméo et Juliette) ont foutu le camp depuis des âges oubliés et la démocratie sincère et fraternelle (que nous n’avons jamais méritée et qui ne s’est donc jamais dévoilée au grand jour) est en grand danger !   Tolkien était un visionnaire !

Autrement dit, fini  la fête du slip et les délires d’occidentaux en goguette croyant qu’on va libérer le monde en faisant du rap avec le boson de Higgs ou en pratiquant collectivement le yoga cosmique avec les maîtres de lumière… à chacun son entreprise ! La technique de manipulation des masses datant des années 70 a pris fin depuis les « printemps » arabes et l’impatience manifestée de La Russie ! Et depuis peu, à l’ouest et en Europe, on réalise pleinement la puissance militaire de Poutine et de ses alliés. L’heure n’est plus à l’hypocrisie générale !

Autrement dit, si l’article 2 de la loi sur le viol est maintenu, la France fait un pas vers la grande réforme !!! Attention je parle de points précis, mais en aucun cas de la politique globale de notre gouvernement!  

Loi Schiappa sur les abus sexuels sur mineurs...

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Cancer et scorpion...

28 Juillet 2018, 12:19pm

Publié par Persone

Cancer et scorpion...

Socrate s’interroge :

Son rêve lui dit : « Alexandre n’ira plus à l’école, c’est l’école qui viendra à lui »…

Son cœur le conforte : « Il étendra le cercle de ton école péripatéticienne de par le monde sauvage... »

Mais sa raison répond : « Réveille-toi Socrate, Alexandre porte le poids de la décision, pas celui de la vérité. Il est l’héritier de ceux qui imposent le chemin, pas de ceux qui montrent les voies. »

Socrate fait alors un cauchemar : Ulysse était seul capitaine de son odyssée et ne portait que le poids de l’espoir des siens, mais le navire d’Alexandre porte les lances de la glorieuse conquête et les fanions de la politique, son navire est mû par une armée de crabes et de scorpions. Ce n’est que lorsqu’il retournera vers la mer qu’il aura enfin vaincu. Supportera-t-il ce dernier combat ?

Qu’avons-nous fait ?

 

Notes de bas de rêve :

Crabes et scorpions : armures, pics, tenailles… Attaque et défense contre les petits et les grands ! Un simple crabe peut venir à bout d’un éléphant. Le poison du scorpion  peut terrasser le plus grand des conquérants.

Être dévoré par vos ennemies ou rongés de l’intérieur par vos propres défenses… Voilà qui te rappelle le chant des akkadiens et certaines prophéties hébraïques mon bon philosophe ! Dieu ? Et pourquoi pas le 0 pendant que nous y sommes ?

Cauchemar ou état visionnaire…

Ci dessous, le lien en chanson... Une comptine!

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