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Le blog de Persone

epistemologie

LE JOKER

6 Décembre 2020, 16:35pm

Publié par Persone

LE JOKER

Le Joker - Partie 1

Intelligence cherche hôte pour expérience métabolique

Lorsque la vérité est trop dure à admettre, elle fait mauvais hôte. En période de sérendipité, ceux qui la disent sont des pessimistes, en période de crise majeure, ils sont de véritables épouvantails à moineaux. 

Pourtant, régler un problème sans la vérité revient à la rendre rémanente en tant qu'ensemble de causes initiales. Cette ou ces causes ne faisant pas ou plus partie de l'équation, il s'agit donc de puiser à l'extérieur (dans le futur, dans la nature, chez les autres...) les solutions et les remèdes pouvant guérir les symptômes d'un mal intérieur dénié, renié s'il faut.  En outre, cela contraint à pratiquer l'expérience avant le résultat des analyses motivées par les théories, ce qui est contraire à l'éthique des sciences et de manière plus générale, contraire à la simple logique, contraire à nos ressentis  les plus innocents, à nos sentiments les plus nobles.

Les conséquences inéluctables d'une telle expérience sont la guerre sous toutes ses formes et les accords tacites de paix, en d'autres termes le consentement à la perpétuité de l'esclavagisme, au consumérisme et au sacrifice de masse en dernier recours, pour nourrir l'appétit carnivore de titans incarnés par cette expérience.

3 coups pour l'ouverture, 3 coups pour l'entracte, 3 coups pour la reprise... As, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10... Quatre dames sont dans un château, les rois vont et reviennent ensanglantés, ils sont recousus... La nuit tombe, les valets ont disparu et les voleurs arrivent... 

La suite dans le second volet du Joker.

 

LE JOKER - Partie 2
LE JOKER

L'Hermétisme et la mécanique quantique de la ruine

La guerre est un problème de domination/soumission qui concerne les sexes, le feu, la cuisson de viande et donc le sucre et qui se résume à une falsification du langage...La guerre, c'est le nerf d'une économie qui devient le nerf de la guerre.

Oups qu'ai-je dis... "Qué ça veut dire?" "Même Google peut pas traduire!" " Y nous emmerde celui-là!" "C'est sûrement un adepte des généralités particulières!"  "2 + 2 font 4 hahaha, uhuhuhu..." "Ils  font chier ces philosophes..."

Pourtant, sans ce suppositoire, on aura beau trouver un vaccin, récupérer Alstom, faire accepter au peuple de payer encore la facture du Tsunami financier, investir dans un portable "made in chez nous", ou se faire mutiler par la police en leur opposant le gilet jaune obligatoire selon le nouveau code du Dieu de l'automobile (...), nous n'empêcherons pas notre expérience de "division massive globalisée" de percuter l'iceberg qu'elle mérite. Les icebergs attendent, ils sont réels et de plus en plus nombreux. En revanche, notre insouciance et notre vitesse de croisière ne relèvent que de nos choix. Le choix et le libre arbitre dans un monde déterminé... Nous voilà donc dans le domaine impalpable et imprévisible de la conscience, et plus particulièrement dans le domaine d'une conscience collective qui se veut déterminée, mais dont les choix réalisés participent de la fonte de la calotte glacière. Un paradoxe qui mérite d'être souligné! Ce qui est déterminé étant prévisible sous réserve des facteurs variables à prendre en compte, nous pouvons en conclure que notre "entreprise" a quitté le port alors que nos dirigeants avaient conscience des risques, des inégalités, des sacrifices à faire en cas de naufrage, et du fait que la vitesse imposée par le challenge multipliait la probabilité d'une catastrophe. Aveuglés par le mirage du progrès, une écrasante majorité d'entre nous consent toujours à cette aventure.

Ceux que la croisière amuse encore, faut-il le dire, ne sont que des reproducteurs qui engendrent des générations de cannibales qui s'ignorent. 

La suite dans le troisième opus du Joker…

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La science par les prismes de la spiritualité et de la théologie et vice versa...

2 Décembre 2020, 15:13pm

Publié par Persone

La science par les prismes de la spiritualité et de la théologie et vice versa...
La science par les prismes de la spiritualité et de la théologie et vice versa...
La science par les prismes de la spiritualité et de la théologie et vice versa...

Prologue :

Bonjour à tous,

En ces temps de confusion et d’incertitude, nous avons tous tendance à nous noyer dans un conflit global de termes, d’opinions et d’idéologies (…), tout en perdant notre latin. Technocratisme, eugénisme, empirisme, ontologie, éthique, épistémologie, collapsologie, eschatologie, alarmisme, populisme, régressionnisme… Comment faire la part des choses sans un langage commun pouvant révéler le dénominateur commun de nos multiples connaissances, aujourd’hui fragmentées pour des raisons d'ambiance (segmentation exponentielle de la notion de culture), de production, de performance, de protectionnisme et de carriérisme ? Autrement dit, sans un lien susceptible de nous unir et de nous libérer de nos visions conflictuelles d'un univers externe et interne pourtant commun ? Des mathématiques, nous avons essentiellement retenu les opérateurs, les outils de mesure et de comptabilité, les lettres quant à elles ne sont plus que de simples conventions de langage, et la science fondamentale, compartimentée, ne nous permet plus de contrôler le pouvoir de ses applications. 

Je vous propose ici de renouer avec ce langage commun et de retrouver le lien par une des voies les moins médiatisées et les plus inattendues qui soient à ce jour : un domaine sans porte-parole recouvert par un hermétisme plurimillénaire, un art perdu pourtant prisé par nos élites les plus initiées, qui en cherchent en vain les clés. Des clés et une serrure qui se sont réfugiées là où nos intérêts conflictuels ne les cherchent plus.

Je vous propose de réconcilier les théories et les résultats de ces domaines conflictuels que sont la science (politique comprise), la théologie et la spiritualité, par le prisme de la sémantique et de la mathématique.

Ce travail fait suite à une proposition de Laure Mvondo, proposition que voici :

Extrait de mes notes prévues initialement pour aborder une nouvelle saga cinématographique. Étude qui serait tombée à point nommé au vu de notre actualité. Mais le projet ne verra pas le jour… [Qu’est-ce que la tradition primordiale ? Tout d’abord, il faut savoir que la notion de tradition primordiale a pour corollaire la doctrine des quatre âges selon laquelle l’histoire du genre humain n’est pas évolutive et progressiste mais, tout au contraire, cyclique et involutive. Nous y retrouvons : l’or, l’argent, l’airain et le fer. Ces phases ont des durées relatives de 4, 3, 2 et 1, le total 10 figurant la durée du cycle complet. La diminution progressive de ces durées correspond à une accélération de l'histoire, par ailleurs, très sensible de nos jours. L’homme du dernier âge (associé au fer par Hésiode et les Perses et qualifié de sombre par les Hindous) est spirituellement inférieur au regard des êtres des âges précédents et tout particulièrement ceux qui vécurent au premier âge (comparé à l’or, métal solaire synonyme de perfection). Cet homme, donc, apparaît conditionné, affaibli, incapable de percevoir le sens supérieur de l’existence. Dans le film des frères/sœurs Wachowski, la matrice traduit de façon métaphorique l’état d’aliénation psychique de l’humanité.] … Bonne méditation.

PS : je m’excuse encore pour les pubs que vous affronterez probablement sur mon blog, pubs qui profitent de l’entière gratuité de ma démarche pour polluer ce dernier. Ce qu’il faut comprendre c’est que si je veux être moins sujet à ce harcèlement, je dois souscrire à un abonnement payant et commencer à monétiser mon blog en ayant le grand privilège de choisir mes publicités. Des plateformes proposent aujourd’hui un système alternatif, mais celui-ci ne fait que sélectionner les annonceurs en fonction des préférences de telle ou telle communauté… Omniprésence de la loi du marché ! Désolé, mais j’ai une méchante crampe qui m’empêche de plier le genou devant ce géant d’immondices. Je vous conseille donc de zapper les pubs d’un simple clic certes inconfortable et de lire l’article  sur un ordinateur car les annonceurs sont bien plus virulents sur vos téléphones et vos tablettes !

L’article est long, dix pages environ, mais votre effort de lecture sera toujours bien moindre que celui que j’ai fourni pour l’écrire. Et pour ma défense, 10 pages de synthèse ardue valent parfois 10 livres spécialisés autosuffisants et un millier de romans de gare positivement abrutissants. « Rien ne mérite d’être dit qui ne prenne pas suffisamment de temps pour être dit » - Proverbe végétal.   

 

Introduction:

« Dieu est mort, vive la nouvelle république ! » clame-t-on encore d’un ton moins assuré qu’hier.  L’incertitude croissante, l’impuissance de l’institution scientifique devant un désastre écologique auquel elle a nettement contribué… Un simple clin d’œil intelligent vers l’actualité nous rappelle à l’ordre… Face au désordre. Dans ce marasme, la question religieuse qu’on avait reléguée au fond de la classe avec les imbéciles et les détraqués, se retrouve de nouveau sous les projecteurs… Des compromis s’imposent dans l’optique d’un accord entre les spécialistes des questions théologiques, spirituelles et réductionnistes. Depuis quelques décennies, les scientifiques acceptent de collaborer avec leurs homologues croyants dans une nouvelle lecture des écritures et nombre de pragmatiques admettent dorénavant l’intelligence de nos ancêtres qui n’avaient pas la technologie pour faciliter leur observation et leurs méditations sur l’univers, sur la causalité et sur la question existentielle.

René Guénon a été un précurseur de la réintégration de la tradition primordiale, en tant que référence dans l’analyse épistémologique de la construction et de l’application des connaissances à travers l’Histoire. Dans la relecture moderne de la tradition primordiale initiée par Guénon, il s’agit de réparer la fracture entre l’ingénierie intérieure et extérieure, entre l'Église et l’État peut-on dire, en observant avec le recul de notre temps la prophétie faite par les premiers sages mentionnés dans les Écritures. Est désigné ici un état d’existence spirituelle que l’Homme est enclin à perdre en vivant l’expérience de la chute et qu’il convient de retrouver au moyen de la connaissance métaphysique tant théorique (enseignement oral et écrit) qu’opérative (expérience). Nous retrouvons ici l’ambiguïté du salut, accord subtil entre la foi, la raison et les sentiments.

D’un point de vue métaphysique, évolution et involution peuvent être considérés comme des forces simultanées (un couple), sans considération de temps ou plus précisément comme un principe de vase communicant reliant les éléments du futur à ceux du passé. L’observation physique se réduit quant à elle au constat temporel : de l’Alpha jusqu’à l’Oméga, tout se transforme  et évolue jusqu’à dissipation. Ici l’involution en tant que retour à l’état d’origine est exclusivement rattachée à la notion de dégradation irréversible (le retour à l’état de poussière selon les termes de la tradition. En termes de civilisation : le retour à l’état primitif après transformation de toute l’énergie, autrement dit le dernier acte, pas le retour à l’âge d’or. Ce qui n’empêche pas la question existentielle liée et posée par cette matière consciente qu’est l’Homme et donc la recherche du lien substance/conscience et d’une issue plutôt qu’une clôture. La philosophie, la spiritualité ou la théologie insistent donc sur les notions d’immanence, de principes au-delà du temporel, et particulièrement sur les notions de jugement dernier et d’apocalypse (révélation). Notons que la question rationnelle du recommencement de l’univers après sa fin n’est toujours pas tranchée, pas plus que celle de la mort ! De nombreuses découvertes récentes notamment en physique quantique, remettent au goût du jour cette recherche concernant la nature du lien sémantique (langage) unissant la substance et la nature de l’existence, la matière et les principes,  le corps et la conscience, l’espace et le temps, le fini et l’infini, le durable et l’éternel…

 

Qu’est-ce que le Télos ?

La terminaison, la limite à laquelle cesse une chose (fin d’un état, d’une action ou d’un système donné). La fin représentée par le dernier acte d’une succession ou série.

La fin éternelle d’un phénomène unique qui ne se produira plus jamais de la même façon.

La fin de ce à quoi les choses se rattachent. Notons l’ambiguïté de la notion de but et de finalité : elles désignent à la fois un but fixé par une volonté quelconque et le point final de toute « chose » qui sera inexorablement atteint par nécessité de sa propre nature (logique).   

Télos désigne aussi l’ambivalence de ce par quoi se termine une chose : une clôture ou une issue.

Et une dernière définition relie Télos au tribut, au péage.

Depuis deux siècles, la politique a mis l’Homme de science en tête de gondole et relégué le religieux à la cave… « Qu’on se le dise, l’univers part dans tous les sens, il n’y a pas de but en tant que tel, Dieu n’a jamais existé. La finalité n’est que la mort et la vie elle-même n’a aucun sens…  Consomme la vie avant qu’elle ne te consume ». Dans ce jugement populaire qu’on ne remet plus en question, un détail est oublié : les anciennes écritures ne mentionnent jamais de dessein particulier émanent de Dieu et accompli par ses soins. Lorsqu’elles le font, elles utilisent des visions éprouvées par des protagonistes et les messages délivrés ou gestes accomplis par la nature divine relèvent de codes arithmantiques relatifs aux sciences hermétiques de l’époque ou de métaphores (voir la note en fin d’article). Notons que la vision commune du créateur Tout Puissant et Dieu des armées, n’est que la falsification politique des différentes traductions de la tradition primordiale. Dans l’Ancien Testament, les passages les moins remaniés à travers l’Histoire évoquent bel et bien un Dieu désarmé et non l’inverse. Autre paradoxe engendré par la victoire du rationalisme, du matérialisme et du néolibéralisme : D’un côté, on nous décrit l’univers comme partant dans toutes les directions, on réhabilite la Main invisible d’Adam Smith,  et on dénonce les méfaits de l’interventionnisme (régulation) de l’Homme ou des états dans l’économie et la croissance toutes puissantes… Et de l’autre, on bâtit un univers entièrement conçu pour obtenir le consentement du peuple à  l’échelle mondiale (l’organisation du travail et des loisirs, les ambiances variées, la musique, les images, les médias, les supermarchés, les centres commerciaux, le coaching de vie, le gymnase-club, les portables…).  Autrement dit, un pouvoir très centralisé, totalement interventionniste et préfabriqué. Une anti-démocratie qui ressemble à de la démocratie. En outre, devant le désastre orchestré depuis un siècle par un mode de vie réduisant la question existentielle à l’humanisme (l’Homme au centre), les scientifiques les plus scrupuleux d’un point de vue éthique se penchent de nouveau sur leurs constantes et leurs osselets de variables pour tenter de faire la part des choses : il y a des lois, des principes et des « choses déterminées », il y a des facteurs aléatoires et des phénomènes plus ou moins prévisibles, il y a aussi des variables qui font que des phénomènes déterminés peuvent engendrer une infinité de scénarios entre un alpha et un oméga. La loi du chaos, le facteur de probabilité et concernant le vivant : LE LIBRE ARBITRE. Notre Histoire n’échappe pas à la causalité, nos choix individuels et collectifs s’imposent par des forces déterminées et des mécanismes complexes, mais ni ces forces, ni cette complexité que nous augmentons de manière catastrophique ne sont des excuses valables au procès de dupes que l’obscurantisme eschatologique religieux et la sérendipité matérialiste des « Lumières » ont fait au libre arbitre… Et donc à la responsabilité de nos actes, que l’on soit le roi, le marchand, l’ouvrier ou le voleur.

Malgré l’ampleur de notre désordre global, quelque chose tend à se révéler au cœur de ce qu’il y a de plus petit : l’information, l’octet, le messager, le langage. Les forces de l’évolution et de l’involution ne font qu’une pour qui veut bien le comprendre ! Et elles sont à même de nous aider à construire une passerelle qui nous fait défaut depuis des millénaires, une passerelle capable de combler le fossé qui se creuse entre les domaines du rationnel, du spirituel, de l’organisationnel et de l’art. À la déconstruction du langage nul mensonge, nulle démagogie n’échappe, pas même le mythe lucratif de fatalité du choc des civilisations.

Jusqu’où irons-nous dans la souffrance avant de mériter le dévoilement de ce qui demeure caché ? That’s the question. La solution est déjà prête et demeure pourtant totalement hermétique, elle n’intéresse personne.  Sémantique, arithmétique, géométrie… Quel charabia devant les puissances de Sodome et Gomorrhe… Ce remède est pourtant gratuit et accessible à tous bien plus qu’on ne l’imagine mais force est de constater que nous lui préférons entre autres le prêt à consommer, la technologie, l’eugénisme, la manipulation du vivant et les vaccins.

Ce qu’une grande majorité d’entre nous méritent pour l’instant, c’est quelques souffrances de plus, pour quelques dollars de moins. Un fait qui n’épargnera malheureusement pas les innocents.

 

Ambiguïté de la métaphore des 4 âges et lectures contextuelles :

Une relecture de la tradition primordiale par le nouveau prisme incluant la théologie et la science a mené les spécialistes à comprendre que les métaphores utilisées par les premiers sages n’étaient pas centrées sur le règne de l’Homme, mais sur la simple notion de cycle et de mécanisme dont nous pouvions témoigner en observant la vie sur terre ou les étoiles. Nos ancêtres ayant la maîtrise des mathématiques, cela explique que les nombres mentionnés dans les diverses traditions, ne correspondent pas nécessairement à des années en tant que mesure précise, mais à des estimations approximatives ou à des codes afférents aux propriétés des chiffres et plus globalement à la logique abstraite mais manifeste de l’arithmétique et de la géométrie. Une base de langage commun propre à la théologie autant qu’à la science dite exacte.

Il convient donc de considérer les quatre phases (2 avant le zénith et deux avant la fin) du cycle eschatologique en distinguant le point de vue de l’univers en tant qu’ensemble et le point de vue de la civilisation humaine. 

Concernant l’ensemble univers :

On admet de nos jours que l’univers, à l’aube, se résume à la brillance des particules élémentaires qui se manifestent dans le champ d’énergie que nous avons encore peine à modéliser. Les premières bases de la sémantique, de la mathématique et de l’observation du monde physique nous permettent néanmoins d’envisager ce champs comme nécessaire de par sa propre nature et plus précisément comme un potentiel éternel que l’on doit à la dualité : rien n’a pas de sens sans quelque chose, nous avons donc là une cathode et anode en tant que principes immuables. Le vide et le plein, le + et le moins, le grand et le petit, le semblable et le différent, le masculin et le féminin… Autant d’observations qui nous permettent depuis toujours de conceptualiser le point de départ de notre univers et de comparer le champ primordial au potentiel du point et de l’infini (0 et I : le cercle relatif et son rayon). Je caricature pour éviter des longueurs! Le 0 n’étant pas encore admis dans l’Antiquité, on parla de principe créateur et de principes secondaires, de création et de dieux, et plus tard de Dieu, de ses anges et de leur création (le monothéisme, annonçant la découverte du 0). Dans une seconde phase, avant l’apogée, le zénith, le midi (...), la forge est allumée et tout se « crée » (manifeste) et se transforme, c’est le Big-bang et la création de l’univers en expansion que nous observons. Dans une troisième  phase, le début de la fin d’un jour d’univers s’annonce, la vie abrite certaines planètes, il y aura des témoins de la vie et de la mort... Et puis l’entropie du système fait que toute l’énergie s’est dégradée et que la fin du jour approche, c’est la quatrième phase.  À noter aussi : la diminution de la durée des périodes (4, 3, 2, 1) correspond à la diminution de la période (les phases durent moins longtemps), et inversement, à l’augmentation de la fréquence, de l’hystérèse, de l’entropie…

Concernant l’Homme :

En termes de civilisation on parle de grandeur et de décadence, d’emprise de l’expérience, de révolution permanente et d’avalanche d’évènements causés par la croissance addictive des moyens artificiels au détriment des besoins réels… Des cycles et une entropie globale croissante devant conduire à la chute définitive, avec la révélation en option si énigmatique soit-elle. L’Histoire et l’actualité confirment cette augmentation des moyens et des enjeux, caractéristique de l’accroissement accéléré de l’entropie et de l’incertitude. En à peine deux siècles, l’ère industrielle nous a propulsés vers un nouveau mode de vie plus consumériste que 10 000 ans d’archaïsme. En d’autres termes, la révolution des Lumières marque l’accélération de la fin de notre dernier cycle en matière d’évènements catastrophiques.

Bref, on ne peut plus faire dire à la science « La métaphysique, la question existentielle et pire encore, la question religieuse, n’ont rien, absolument rien à voir avec la physique et la science en général ».

 

Le chiffre 4 :

Avant toute complexité, la danse du soleil et de la terre faisait du 4 un chiffre idéal pour schématiser un cycle : aube, fin de matinée, après-midi et crépuscule pour la journée ou encore début et fin du jour et début et fin de la nuit.  Le chiffre exprime notamment  la notion de quartiers dans une rotation ou une révolution complète : un cercle muni d’un repère orthonormé (2 diamètres perpendiculaires) se décompose en 4 quartiers. Une notion que l’on retrouve dans le calcul de coordonnées (mesure des positions et des vitesses), mais aussi dans la mesure du temps par le découpage des cycles (les 4 saisons, le cadran horaire).

Le choix du chiffre 4 comme référence en matière de considération spatiotemporelle n’est pas fortuit : cela se rapporte à des phénomènes arithmétiques, géométriques et physiques dont les applications semblent illimitées et concerne notamment la Genèse :

1 est le point ou plus petite manifestation du versant matériel du 0 en tant que mystère et chiffre entier. 1 est l’unité relative et toute unité est soumise entre autres au principe de ratio (une des applications de la dualité). Explication : "tout" et "rien" ne sont pas concevables l’un sans l’autre, ils forment un ensemble (2 en 1) et sont respectivement inatteignables (indéterminables) dans leur valeur absolue. Si cette valeur pouvait être atteinte pour le plein (tout) par exemple, il ne contiendrait plus la moindre part de vide (rien) et cette victoire absolue ne lui permettrait plus de se définir. Allons plus loin… Si la logique nous permet de penser que l’impulsion du Big Bang ne peut se résumer à un point dans l’espace vide et l’activité d’une unique particule, c’est entre autres parce qu’elle nous indique que le 1 est soumis à d’autres applications de la dualité : unique n’a pas de sens sans pluriel, semblable n’a pas de sens sans différent, ici n’a pas de sens sans ailleurs, quelque part (déterminable) n’a pas de sens sans nul part (inconnu)… Ou encore : lorsqu’on entre dans l’observation microscopique, l’unité semble pouvoir se diviser à l’infini (inconnu) et inversement l’observation macroscopique nous aide à comprendre des objets complexes en les ramenant à l’état d’unité relative.  1 est donc le point ou un point parmi d’autres, le point étant cette singularité tendant vers l’infiniment petit lorsqu’on l’observe de l’extérieur ou au contraire un horizon (une sphère en 3D) lorsqu’on l’observe de l’intérieur (dualité et relativité encore et toujours). Exemple : pour le dessinateur, un point est une tache ronde sur une feuille de papier, mais pour un acarien noyé dans la tâche d’encre, ce point est un immense disque. Relatif donc, 1 a nécessairement des semblables et des différents. Intimement, il a aussi et nécessairement un double, une moitié et un inverse. Nous voici donc à 2, en tant que principe de dualité (diviser/multiplier), mais aussi en tant que sa manifestation comme signe ou force : la notion d’opposés complémentaires implique deux choses de même nature ou de même valeur, mais de signes et d’états différents, opposés. Par observation, on remarque que ces couples sont soumis aux lois de l’attraction et de la répulsion.

2 points en interaction, d’un point de vue géométrique, c’est un segment ; d’un point de vue physique, cela peut être un champ de force entre deux particules ou un rayonnement. Or la notion de symétrie relative à la dualité miroir (0 pour centre de symétrie) implique un troisième point relatif : le milieu (0) entre l’unité x et son opposé (+x et –x). Note : concernant les ordres de grandeur, le centre de symétrie n’est plus 0 en tant que tel, mais l’unité elle-même 1 : plus l’on s’éloigne de 1 vers l’infiniment grand (Nx), plus l’inverse de cette valeur grandissante se rapproche du 0 (1/Nx). Mais revenons à la géométrie et aux forces : trois points alignés AOB d’un segment ­[AB] forment un triangle si une force quelconque vient briser le segment en O. Si O est le milieu de [AB], il s’agit du triangle équilatéral (60°60°60°). 3 points non alignés sont donc nécessaires pour sortir du linéaire. Concernant les forces en présence, nous avons les interactions entre deux semblables (l’unité et son double), entre ce binôme et le 0 dont il est soustrait (0 est le « miroir magique », le milieu à la fois intérieur et extérieur), et entre tous les binômes semblables ou différents impliqués par la dualité (unique ne va pas sans pluriel et au-delà de 0 : 1 ne va pas sans 2, puis 3 (…), ainsi que les chiffres ne vont pas sans les nombres). Pour schématiser, dans une création suffisamment complexe pour engendrer un univers, un segment reliant deux points n’a rien d’immuable et une simple force appliquée différemment sur AB et 0 suffit à briser le segment et former le triangle. La formation triangle fait apparaitre trois droites, 3 champs de force. En outre nous avons ici la dimension du plan ou 2D. Une autre brisure de segment et nous obtenons un second polygone particulier, le carré (premier polygone pouvant être concave ou convexe). Des polygones, il y en a de toutes sortes, autant qu’il y a de configurations dans la structure des atomes.

Nous arrivons donc au 4 ! Avec 3 points, nous avons une structure stable, solide, mais limitée à la 2D, avec 4, nous avons enfin la possibilité du volume (les trois points limitant la hauteur, la largeur et la profondeur et le point d’intersection de ces trois axes) : la 3D ! La 3D (espace) et la quatrième dimension (le temps) sont donc intimement liées, la notion de temps étant indissociable de celle de la transformation de l’espace. Un repère orthonormé 2D indique quatre directions, un repère orthonormé 3D en indique 6 (gauche/droite, devant/derrière et haut/bas ou encore axe Nord/Sud et disque équatorial en matière de mouvements rotatifs et gravitationnels). Ressentie ou mesurée, la notion de temps permet de comparer les différents phénomènes cycliques ainsi que leur durée et de les mettre en équation avec des phénomènes perçus comme linéaires (une trajectoire rectiligne d’un point de vue géométrique, ou encore la suite logique de faits irréversibles allant d’un début vers une fin, sans que l’on puisse avoir la certitude d’un retour à la case départ. La vie d’un être et sa mort par exemple, ou celles de notre univers connu). En sus, la notion de temporalité est indissociable de  celle d’éternité ! Le 0, son unité, sa dualité, son volume, son potentiel, ses manifestations, sa plénitude, son vide, ses infinis attributs…  

Entre 1 et 4 nous avons donc un socle d’attributs sémantiques, arithmétiques, géométriques et physiques, ainsi qu’une base d’outils de mesure propre à définir un monde : le repère 3D propre à l’observation de l’objet dans l’espace, mais aussi dans le temps en tant que quatrième dimension. D’un point de vue arithmétique de 1 à quatre, nous avons aussi une base avec des pairs, des premiers, des binaires, des tertiaires, le tout avec la notion de nombre entier relatif (les signes, les opposés) et d’ordre de grandeur (les inverses). Mais il manque les impairs non premiers ! Pour que le socle soit complet il faut attendre 9. On remarque en outre que la matrice logique des 10 chiffres de 0 à 9, ne comporte que 4 chiffres premier avant les nombres. 7 étant le 4ème et dernier chiffre premier. Les nombreux rapports entre les chiffres 4 et 7 font l’objet d’une étude à part entière, un sujet traité dans mes précédents articles. Autre énigme hermétique ayant parcouru les âges sous couvert d’hermétisme : pourquoi le 8 est-il à l’horizontal le signe de l’infini alors que 9 le suit avant le passage des chiffres aux nombres ? Pourquoi est-il lié au mot nuit (en référence à la nuit des temps) dans autant de langues (nuit, nacht, notte, noche…)? Explication : 2 dualité, 4 dualité au carré, 8 dualité au cube ! Ne pas confondre avec les 6 directions de la triple dualité (repère 3D). Néanmoins, si l’on trace autour du centre orthonormé de ce repère un cube de côté 2 (longueur entre -1 et +1), il sera composé de 8 cubes de longueur 1 (longueur entre 0 et 1 ou 0 et -1). Ce cube composé de huit autres unitaires est un volume qui peut varier de l’infiniment petit à l’infiniment grand. Notons aussi que les notions de linéaire et de courbe sont elles aussi relatives (voir la notion de fractal). Voici donc les considérations qui sont à l’origine de la calligraphie du 8 (double cercle ou sphère) et de son assimilation à la notion de fini dans l’infini. 9 est la boucle finale qui tend vers le recommencement de la suite logique que nous évoquons ici. (Une explication plus détaillée de ce dernier phénomène « le système décimal » fait l’objet d’un autre article.)     

Impossible ici de ne pas parler du principe de la sommation appliqué à l’arithmétique, un des nombreux principes mathématiques qui ont servi de socle à la tradition. (Pour les détails les plus approfondis en matière de sommation ou réduction des termes consécutifs d’une suite, se référer aux travaux de Léonhard Euler à ce sujet ou à ceux de Pythagore.) Les 4 Âges se décomposent ainsi : 24 000 ans (4x6 000) pour l’âge d’or, 18 000 ans (3x6 000) pour l’âge d’argent, 12 000 ans (2x6 000) pour l’âge de bronze ou airain, et 6 000 ans pour l’âge de fer.  4 unité de temps, puis 3, puis 2, puis une : dans un diagramme, la figure des 4 âges est une structure décroissante. Appliquons la sommation de cette suite : 4+3+2+1 donne 10, puis 01. On remarque la correspondance avec la matrice logique des 10 premiers chiffres de 0 à 9 : le système décimal, la base des mesures métriques. En complément, les chiffres et les opérateurs nous indiquent autre chose… 4x3x2x1 donne 24 : le nombre de milliers d’années caractérisant l’Age d’or, mais aussi le nombre choisi bien plus tard pour découper en tranches horaires une journée complète sur terre. 24 qui se réduit à 6 par sommation finale. 6 est le nombre de milliers d’années représentant une unité de temps dans le comptage des Âges, mais il est surtout le chiffre lié à la valeur de l’angle du triangle équilatéral (60°) qui multiplié par lui-même donne 36, ce dernier nombre nous ramenant au 360° qui définissent un cercle. La connaissance des propriétés des nombres, les mathématiques, la géométrie et l’observation des astres sont à l’origine du système décimal et du système sexagésimal (base 0 ou 12 ou 24, puis 3, 6, 9) qui nous permettent de mesurer et de découper le temps et l’espace depuis l’Antiquité.

 

Un peu de symbolisme pour les curieux :

L’or est une couleur avant d’être un métal ! Il est dans l’aube et le crépuscule, dans certaines lumières de printemps et d’automne, il est dans le soleil, dans la flamme parfois ou dans la forge et l’étincelle. Quel stupeur lorsqu’on a découvert le métal qui porte cette couleur ! Aube et crépuscule, feu du commencement et de la fin, dans l’Antiquité l’Age d’or est majoritairement considéré comme un idéal passé, alors qu’au Moyen-Age, on l’associe plutôt à la promesse d’une révélation après la chute.  

L’argent est un métal (poussières d’étoiles) qui n’a pas la couleur et la « chaleur » de l’or, sa brillance se déduit au contraste blanc/noir. Il est symbole de l’engouement à ce qui est moins pur et binaire (produire/consommer, travailler/gagner…). Nous retrouvons ici le symbolisme de la pièce d’argent qui signe l’arrestation de Jésus-Christ. Une pièce à double face reflétant elle-même le bon et le mauvais côté de l’argent en tant que métal rare (considéré comme précieux) et monnaie d’échange. Dans la métaphore, l’Age d’argent n’est néanmoins pas lié à la dualité en tant que principe, mais au dualisme et aux conflits motivés par une entropie décadente. On retrouve ici un principe qui dans la bible est mentionné à l’aube de l’âge d’or : celui de la connaissance du bien et du mal par les représentants de l’engeance humaine (programme Adam et Eve). Dans les premières étapes de la vie, la distinction du bien-être et de la douleur s’est faite dans les eaux au cours de l’évolution, le programme Adam et Eve est un « ghost » ou programme matriciel qui a voyagé quelques millions d’années avant de se doter du corps et de l’esprit humain et de leurs facultés. Autrement dit, le passage du ressentir et du savoir innocent (stade animal) à la connaissance (comprenant le langage complexe) et à la possibilité de l’instrumentaliser. La question du libre arbitre. Comment va-t-on traiter l’information et les connaissances, va-t-on les instrumentaliser ou les partager ? Va-t-on s’aimer ou s’exploiter ?

Suivant les traditions, l’airain, parfois appelé or d’airain, est un alliage de cuivre ou plus globalement un mélange artisanal de matière meuble et de cet alliage pour la manufacture d’un objet. En termes de civilisations naissantes, nous avons ici le thème de la révolution permanente des moyens au détriment de la pureté et des besoins. En restant bon jardinier et connaisseur de la culture agro forestière, l’Homme aurait pu être l’acteur d’un progrès maîtrisé, un alchimiste de la vie, avec de l’or dans le cœur et dans les mains (le symbole perdu de l’or d’Airain), un partageur de connaissances et de denrées qui ne détourne pas l’argent et l’objet de leur valeur utilitaire ou esthétique… Un équilibre cependant trop fragile pour une humanité encore puérile et inexpérimenté en termes d’expérience de masse… Trop fragile pour résister à l’enfance de l’art et à l’expérience de la décadence.

Le fer a la couleur d’un argent grisé, qui aurait perdu toute sa pureté, son éclat. Il symbolise depuis bien longtemps le métal impur. Dans l’échelle chronologique moderne, l’âge du fer (qui débute environ 1 000 ans avant J-C) a marqué le berceau de la future Homestake, en d’autres termes la mine, la forge, la déforestation, le besoin de main d’œuvre, l’urbanisation qui s’en suit (…) et la multiplication des armes. Métal  impur enfoui dans la terre, le fer symbolisait aussi la Masse impure : poids du métal et supposition de sa provenance des entrailles de la planète. Le centre de la sphère pour les rationalistes de l’époque où le monde en dessous pour les adeptes de la terre plate. La géologie leur donne raison, le centre de la terre est constitué d’une succession de couches de fer et de magma. Fer fut aussi la terminaison de Lucifer, Luc représentant la lumière considérée comme pure, le i (9ème lettre) la transition ou fin de cycle, et fer la masse considérée comme impure. Lucifer est donc l’ange de la vie et de la mort : pas de lumière sans ténèbres, pas de voyage sans point d’émission et de réception, pas de vide sans masse… Plus particulièrement, Lucifer est donc l’ange de l’incarnation de la substance ! Le vide non vide, la matière non pleine et des systèmes destinés à s’exprimer puis se dégrader, qui finiront par permettre avec la touche de Lucifer, la manifestation de l’observateur : le vivant. Et puis l’Homme, au grand dam des premiers de la classe, Michel et ses copains. Cette fichue créature doté d’assez de talents pour détruire la création à sa guise. Et pour cause, créature lumineuse par son esprit, mais corruptible et sujette à la décadence par phénomène de MASSE, l’Homme et son orgueil (conscience propre) se retournera bien contre la nature et fera l’expérience de la génération de sa propre souffrance. C’est la révolution ou crise de jeunesse de l’humanité. L’Orgueil, en tant que gardien de l’individu pluriel et des civilisations que ce dernier incarne, se trouve contraint de nous armer les uns contre les autres. Dans la symbolique biblique, il s’agit de la bataille des anges. Dans la gnose et l’hermétisme, Lucifer est vu comme décrit ici, de façon ambiguë… Dans les canons retenus par l’Histoire et sous l’influence de la politique, il se résume au mal que l’on rattache à la notion de ténèbres et il est considéré comme déchu après sa défaite au profit de la Lumière. La version ambiguë est un modèle de logique face à celle de la liturgie classique ! Si l’on considère l’orgueil comme le gardien de l’état humain de la substance (côté divin/côté humain ne faisant qu’un), il est un don du principe de création (créateur/créatures/saint esprit) et tout comme ce premier, dernier et éternel, il est nécessaire de par sa propre nature. Autrement dit, la vie charnelle n’est pas impure au sens moral, elle n’est ni aussi parfaite qu’un triangle  équilatéral, ni aussi pure que certains gaz, ni aussi élémentaire que certaines particules, parce que si  elle l’était nous serions demeuré au stade d’évolution moléculaire propre aux premiers instants du Big-Bang ! La condamner par un procès obscurantiste au titre de ce qui serait considéré par amalgame comme pur, originel, éternel et BON est donc la véritable hérésie ! Quand-au jugement de Luc I fer, comment juger quelque chose dont on ne s’est pas même accordé sur la signification ? D’un point de vue logique, un Dieu Tout Puissant et interventionniste qui pousserait les vivants vers le bien, c’est un paradoxe, une ineptie sans le moindre sens. À l’équation du jugement de la vie charnelle et de l’Orgueil, il convient donc d’intégrer les notions d’interactions en collectivité, de choix, de tentations, d’atouts/faiblesses et de forces de conditionnement (mécanique des causes et des conséquences complexifiant les prises de décisions en fonction des choix actés). En tant que gardien de l’individu ou de la personnalité morale (somme d’individus), l’orgueil est soumis à l’expérience Babel en tant qu’intelligence (analytique et mémoire) et conscience propre devant assumer son appétit. Or, une conscience propre est dotée de sentiments, l’un d’entre eux est l’amour propre. Ce dernier bien que nécessaire et naturellement propre à la relativité (pluralité des points de vue ou référentiels) est la première faiblesse de l’orgueil face à l’expérience Babel dans laquelle il se fait rapidement le ministre du politiquement correct et de la bonne réputation. Au détriment des sentiments plus nobles qui l’accompagnent et composent son ordre : la reconnaissance de soi en fonction de la reconnaissance de l’autre (ratio, intimité, amours), la reconnaissance de soi en fonction de la reconnaissance de la pluralité des autres (vivre ensemble), la reconnaissance de soi en fonction de la reconnaissance de l’ensemble (la vie, l’univers). Mettre fin à la guerre manichéenne qui sévit en nous entre la Lumière et les ténèbres, revient donc à mériter enfin le paradis terrestre, dont même la luxuriance de l’Age d’or n’a pas suffi à nous épargner la mauvaise expérience. Un accord entre le cœur, la raison, l’appétit et la foi capables de rayonner entre l’individu et les sociétés qu’il incarne. 

 

Conclusion :           

J’espère que cette relecture contextuelle de la métaphore eschatologique des 4 âges concentrera votre attention sur l’importance de la déconstruction du langage pour unir enfin l’Homme de foi, l’Homme de raison, l’artiste et le politicien qui sommeillent tous deux en nous. Ce qui est mis en avant ici, n’est autre que le principe d’immanence qui nous aiderait enfin à réduire les fractures complexes que nous avons engendré en dissociant les notions de conscience et de matière. Le lien entre les deux natures, les états et les innombrables formes de la substance est le langage ! Une logique et des programmes associés au hard et au soft-ware, un tissu matriciel et ses manifestations physiques !  Un lien brisé, un langage instrumentalisé avant d’avoir été compris. Une matrice n’est pas un Dieu tout puissant et paradoxal dont la détermination fixe un scénario unique entre l’alpha et l’oméga, simple logique, une matrice n’est pas non plus une intelligence qui joue avec de la matière première et des pantins vivants. La créature, sous peine de travail, de complexité, de raffinement bénéficiera du libre arbitre dans un univers déterminé.  Et comme nous l’avons vu, de la possibilité de falsifier le langage et d’instrumentaliser la connaissance.

En d’autres termes, véroler le programme originel.

Je vous présente Mister Smith (de la trilogie Matrix). Homo-falsus, un usurpateur capable de se répliquer à l’infini et doté du pouvoir de mutation, en mauvais mais talentueux élève qu’il est. Cet agent véreux, c’est nous qui l’avons programmé, ensemble, entre maîtres et esclaves, par accord tacite. Il sert depuis toujours les systèmes d’exploitation que nous engendrons en déniant notre défaut de langage entre hommes et femmes, entre voisins, entre maîtres et esclaves. Et entre la nature et nous. La vérité est toujours plus simple et complexe qu’on ne l’imagine, elle se révèle et se partage par l’expérience et la sémantique, elle réunit l’ingénierie extérieure et intérieure (réductionnisme, théologie, spiritualité, art, philosophie, politique…), elle est à la fois commune et intime. Parfois nous la dénions, parfois nous la renions, et lorsque nous l’acceptons, nous la sacrifions à un Léviathan dont la puissance et la morbidité augmente proportionnellement à l’ampleur de ce sacrifice. Doté de l’IA, notre système d’exploitation actuel, le Titanesque Léviathan 3.0, tend à nous soumettre au pouvoir et à l’omniprésence de la machine…

Mr Smith a fait peau neuve, il a carte blanche.

Un Néo (Noé ou Éon ou encore né H2O) sommeille néanmoins en chacun de nous, il doit s’éveiller et comprendre que la matrice ne sert personne en particulier, ni le bien ou le mal, ni l’Homme ni la machine qu’il fabrique. Elle n’est pas responsable du virus Smith et n’interviendra pas pour autant en la faveur de Perceval (Néo), qui devra mériter le Graal et poser correctement sa question. Il devra inverser la situation du traqueur et du traqué, anticiper ses coups jusqu’à ce que Smith et Néo se reconnaissent l’un en l’autre. De cette embrassade ne devrait rester que Néo dans sa renaissance… Adieu Homo-falsus, à un de ces jours peut-être, tu ne nous manqueras pas !

Dans un courant global qui emporte tout dans la décadence, un Néo est nécessairement réduit au plus petit, insignifiant, perdu dans la masse… Le Néo qui sommeille en chacun de nous, lorsqu’il s’éveille a néanmoins quelques témoins : les enfants par exemple.   

PS: ce que j’entends ici par matrice ou tissu matriciel n'est pas le système d'exploitation généré par l'IA dans le blockbuster, mais plutôt le lien et le miroir, objets indéterminables, entre l'être et le non-être, ainsi que les lois et le langage qui régissent la manifestation physique de la logique. Logique ne va pas sans ratio, sans interaction, sans susceptibilité, sans sensibilité... Simplicité/complexité, unicité/relativité et plus si affinité, l'éternité laisse le temps au temps. A méditer. Avant que l'IA ne se dote d'une conscience ou du pouvoir de nous asservir, l'Homme aura eu le temps de pousser sa souffrance et son consumérisme à leur paroxysme, avec son propre système d'exploitation, sa propre intelligence artificielle. Une prégnance des moyens au détriment des ressources et des besoins, une ingénierie extérieure qui dévore l'ingénierie intérieure, un désaccord entre le cœur, la tête, la foi et l'appétit, entretenu individuellement et collectivement par accord tacite. Néanmoins, dans le film, les frères/sœurs Wachowski ont fait une allusion à la matrice que je définis ici comme la double substance selon les termes de Spinoza, à travers le personnage de l'oracle. Néo la voi(t)(x)(e), elle voi(t)(x)(e) Néo...

Note (fait référence au symbolisme évoqué dans la section « qu’est-ce que le télos ») :

Le meilleur exemple de cryptage métaphorique mal compris par les esprits modernes, concerne Moïse et l’ouverture de la mer rouge. Moïse, en tant que protagoniste de la bible est comme Peter Pan (représentant la dualité) : il est l’enfant confié aux eaux parce que porteur de la révélation fâcheuse. Ici, Juifs et Égyptiens ne servent que de juxtaposition avec le contexte historique de l’époque. Il sera donc la particule isolée qui échappe à la loi de la masse pour se retrouver au sein du pouvoir malgré lui. Concernant Peter, il y parvient lorsqu’il devient Pan et accède au monde imaginaire : la cabine de pilotage invisible du vivant soumis néanmoins aux lois du monde physique. Avant de reprendre sa place parmi les grands, dans le monde à l’endroit, il devra affronter son reflet : le capitaine Crochet. Les notions de dualité et d’immanence portées par Moïse s’expriment pleinement dans le passage de l’ouverture de la mer. Tant qu’un seul Homme sera privé de sa liberté au nom des autres, aucun Homme ne sera libre. Ceux qui suivent la particule à même de révéler ce rapport entre l’individu et les sociétés qu’il incarne seront à même de refonder et de mériter alliance et terre promise : métaphoriquement le lit de la rivière qui porta Moïse enfant est ici la vallée salutaire formée par la mer (le tout, la masse) qui s’ouvre en deux. Un lit marque un chemin trouvé par la vie (rivière), un chemin directionnel (sens du courant) qui sépare deux rives qui formaient un tout.

Autre exemple : Noé est considéré à tort comme un patriarche humain, y compris par nombres de croyants pratiquant une lecture des textes au premier degré. Alors que la bible stipule bien, par sa durée de vie non humaine et par son époque décrite comme diluvienne, qu’il n’est que le représentant de l’éon (son anagramme). Autrement dit, il est l’archétype de la vie aquatique qui sortira des eaux pour que son engeance mérite ou non l’arche (terre et voûte céleste) d’alliance. Dans le passage de l’ivresse de Noé, sa femme et ses trois fils représentent le jeu de la spéciation par la complémentarité de la reproduction à l’identique et de la reproduction sexuée. Une affaire de sexe donc, mais qui s’est passé dans les eaux, il y a fort longtemps, et qui ne concerne pas nos valeurs morales ! Pourtant, ce sont bien les interprétations moralistes et politiques qui ont permis aux juifs, au chrétiens et aux arabes, de légitimer l’esclavagisme du peuple noir en prenant la malédiction de Cham comme prétexte émanent du livre de Dieu.

C.A.B

La science par les prismes de la spiritualité et de la théologie et vice versa...
La science par les prismes de la spiritualité et de la théologie et vice versa...

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Le scandale du Docteur Laurent Alexandre et le titanesque GAP...

19 Novembre 2020, 22:06pm

Publié par Persone

Nous y sommes, en quelques jours et malgré les quelques débunkers futés qui remettent Hold-up a sa place, la soupe  a prise! Le populisme est une mécanique à double tranchant, bien rodée et huilée par tous les camps sans exception, parmi tous les syndicats de maîtres ou d'esclaves. Le loup n'est plus simplement dans la bergerie, il est dans nos assiettes, dématérialisé, invisible et appelé par nos propres complaintes. Le magicien des formes au service de l'Orgueil des nations a fait du loup un virus, une particule invasive, usurpatrice, porteuse de falsification du langage et des données. La nature contre attaque avec de VRAIS virus qui nous disent : "Hey, le loup, tu es dans la bergerie et ton pote le renard dans le poulailler, mais les agneaux et les poules souffrent, ainsi que les humains, et toi tu n'es pas vraiment un loup! En revanche, moi, je suis bel et bien la grippe aviaire!" Mais nom d'un paroxysme de l'absurdité ( ! ), personne ne les écoute... Nom d'un chien en laisse, la génétique du langage, personne n'y comprend plus rien. Nom d'un mathématicien enragé, nous avons perdu notre latin...

Ce qui me choque dans "l'affaire Alexandre Laurent" suscitée par la vague conspirationniste, c'est que même les détracteurs légitimes du documentaire Hold-up (les médias classiques dont Marianne que je prends ici en exemple) ne font qu'insister sur le fait que le fragment de conférence de cet homme ne prouve rien et qu'il n'a pas la capacité de fomenter un complot mondial... Le tout sans pointer le doigt sur la pourtant flagrante manipulation de son discours par des techniques bidons qui montrent notre manque de discernement et prouvent la perversion totale de nos systèmes de communication. Pourtant, en toute honnêteté, il m'a fallu deux secondes pour repérer la supercherie du docu : malgré le découpage volontaire des réalisateurs pour sortir de son contexte le discours du cofondateur de Doctissimo et pour l'utiliser dans leur propagande conspirationniste, ils n'ont pu supprimer tous les mots qui indiquent que l'intervenant est CONTRE le gap gigantesque qui est en train de prendre forme entre les élites et le peuple. Ce peuple bel et bien abruti par la révolution permanente de notre système, que certains "Dieux" engendrés eux-aussi par ce système, jugent comme les inutiles. L'intervenant se met dans la peau d'un personnage élitiste du nouveau livre d'Harari (Homo-Deus), mais il exhorte bien ses élèves à ne pas tomber dans le panneau de l'élitisme. A force de lire en diagonal, les Hommes pressés que nous sommes se contentent des premières lignes d'un discours ou d'un papier pour estimer qu'ils ont compris la suite... Une grande aubaine pour la démagogie sous toutes ses formes et pour les bénéficiaires de notre système d'exploitation.

Tous enfermés dans une même prison gravitationnelle depuis des millénaires, avons tendance à affirmer et à agir avant d'avoir voyagé suffisamment longtemps dans les labyrinthes de la réalité physique et métaphysique que nous incarnons, suffisamment longtemps pour y trouver les causes primordiales de notre échec et mériter les solutions à notre problème global. Des solutions  à la fois plus simples et plus compliquées qu'on ne l'imagine.

Ce qui me choque donc une fois de plus, ce qui m'inquiète, c'est de constater à quel point, même qualifiés, même confinés, nous sommes incapables de prendre le temps de voir, d'écouter, de lire, de réfléchir, de vérifier, de partager, et surtout de prendre le temps nécessaire pour le faire! Or, c'est ceci qui assure la victoire au Nouvel Ordre Mondial technocratique que nous invoquons à reculons.

Dans mes publications, je propose toujours une analyse d'un sujet d'actualité, puis, quitte à risquer la longueur, le met en relation avec l'Histoire, et enfin je propose de mettre l'ensemble en équation pour faire émerger une solution. En filigrane ou des mes conclusions, j'exprime les problèmes et les solutions  par le prisme des lettres, des chiffres, des signes et des nombres. Nos constantes et nos dérives, ne nous en déplaise, sont déterminées pour les premières et prévisibles, suivant une simple échelle de précision, pour les secondes. La déconstruction du langage révèle toutes les clés qui nous font défaut pour reprendre le contrôle d'une expérience globale plurimillénaire qui laisse aujourd'hui l'humanité à l'état de légume impuissant face à l'IA qu'elle a crée. Or, c'est précisément ces longueurs et ces complexes réflexions défendant pourtant la simplicité perdue, que la plupart des consommateurs d'infos ne finissent que rarement mes articles ou ne prennent pas même le temps d'un clic ou d'une réaction. Aussi bien les "pour" que les "contre"!  

Le mal de notre temps persiste beaucoup parce que la masse veut du facile, du simple, il ne peut qu'avoir bonne presse, alors que nous nous satisfaisons de la complexité meurtrière qu'incarne notre matérialisme depuis des siècles et des siècles. Pour un mec ou une gonzesse, un plumard, une bagnole et éventuellement un môme, un chien et/ou une carte d'adhérent à un quelconque militantisme.  

La malédiction jetée jadis par Apollon sur Cassandre, n'a jamais été aussi efficace que de nos jours, elle est une mécanique autoalimentée. Apollon n'a plus qu'à dormir sur ses deux oreilles, la malheureuse se retrouve noyée dans une foule qui se prend pour elle. Pour que la malédiction soit totale, il aura fallu surfer sur une vague mondiale depuis les seventies : dans un premier temps "les vérités, vous les méritez bien" et dans un second, "LA vérité n'existe pas, mais VOUS êtes tous des Cassandre".

Avec la révolution des techniques de l'information et l'IA, la soupe prend toute seule et envahit le monde en moins d'un siècle! Des aveugles dirigés par des borgnes, dirigés eux-mêmes par une Intelligence Artificielle et une expérience consumériste plurimillénaire. Une IA qui vampirise l'Homme dans sa capacité à gérer l'ambigüité et qui fait de ceux qui imaginent la contrôler, de simples "nosferatu" de pacotille, performants, rusés, mais dépourvus de cœur intelligent. Des "vampiraillons" qui craignent les balles d'argent (refonte de la pièce à double face de Judas), les miroirs (objets dans lesquels nous voyons notre reflet), le pieu (point sur le i et barre sur le T) qui serait pourtant le remède d'un cœur maudit, l'ail (purification du sang et donc de la lignée par métaphore), et bien entendu la lumière (être vu et voir au grand jour)...

L'Homme n'a plus besoin d'idéologies, ni d'armes, ce sont elles qui le menacent, il a plutôt besoin d'une immunité contre la démagogie et d'une maîtrise suffisante du langage pour lui permettre de dépasser les altérités réciproques motrices du consumérisme et de comprendre enfin la place qu'il occupe en tant qu'observateur/acteur d'un univers... Suffisante aussi pour lui révéler la nature des relations qu'il entretient avec les forces qui l'entourent et le constituent.  

A bon entendeur...

C.A.B 

Ci dessous un lien vers Twitter qui montre ce que le professeur Laurent Alexandre à réellement prononcé lors de sa conférence:

 https://twitter.com/DidierMaisto/status/1326783591649587200

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Avalanche morbide du principe de précaution

31 Octobre 2020, 15:31pm

Publié par Persone

Avalanche morbide du principe de précaution
Avalanche morbide du principe de précaution
Avalanche morbide du principe de précaution

Ayant profité du dernier confinement pour décrypter l’histoire d’Homo-falsus viral et la recette du confit né déconfiné, j’ai publié dans cette période de nombreux articles que l’actualité récente tend à confirmer. Une amère récompense. Laminé comme la plupart d’entre nous par l’avalanche des évènements, le sujet a fini par m’écœurer. Néanmoins, « la seconde vague » et le dernier discours présidentiel viennent de me remettre le pied à l’étrier. Dans ce nouvel article, il me semblait essentiel de développer deux points de rhétorique dans le discours d’Emmanuel Macron, deux icebergs sémantiques ayant apparemment échappé à la vigilance des commentateurs.

Premier point :

« Il n’y a pas de conflit entre les notions de protection de la vie et l’économie, une économie forte ne peut se passer de la santé publique et la santé publique ne peut se passer d’une économie forte ».

A première vue, dans les conditions de crise et de compétition économique qui caractérisent notre époque : CQFD, le président assume, quoi qu’on en dise ! C’est donc l’envers du décor qui pose ici problème, car le fait est qu’une économie engendrée par l’eugénisme d’une humanité compensant ses inégalités et ses altérités réciproques par le matérialisme, est nécessairement consumériste. En outre, depuis la révolution des lumières et la pacification des nations par le motif du profit, ce consumérisme n’est plus simplement en contradiction avec le règne du vivant et l’équilibre naturel, mais les menace sous toutes leurs formes. L’affirmation « l’économie forte n’est pas en compétition avec la santé de l’individu » est donc incomplète et relative, elle n’est justifiable que par le prisme exclusif de notre paradigme globalisé et concerne uniquement le court terme. Sous l’effet de la bonne conscience, de l’amour propre, de la démagogie et de la rhétorique, ce paradigme mondialisé nous amène à privilégier l’expérience à l’observation et les moyens artificiels aux besoins réels. Dans la pratique,  cette expérience nous aura conduits à l’Anthropocène alors qu’elle n’augmente pas plus le niveau de santé publique qu’une vie saine, de l’hygiène et une croissance limitée par l’éthique et un libre partage des informations, sans hermétisme, sans copyrights, sans mercantilisme. Pourtant, enivrés par le confort matériel, trompés par les médias et "excusés" par le mythe du choc des civilisations, les peuples consentent tous à cet « ordre » mondial. Un accord tacite consenti par des parties adverses réconciliées par intérêts. Une mauvaise alliance pour les gouverner tous !

Recouverts par les illusions du matérialisme, les inégalités et nos conflits intestinaux se creusent en silence, la compétition est devenue l’invincible condition de notre survie et notre économie elle-même est fondée sur l’exploitation de nos faiblesses. Une économie dont la croissance est indexée sur la prégnance des 7 péchés capitaux, une mécanique de révolution permanente entre les premiers et les derniers, un jeu de massacre à perpétuité pour les 7 vaches bien grasses et les 7 vaches maigres, une conjuration du salut, de la vérité et de la notion de Jubilé liée à quelques principes arithmantiques oubliés (7x7).  Une semaine de 7 jours marque dorénavant la perpétuité mécanique d’une existence vide qui tend à se remplir par la consommation frénétique de toutes les formes d’énergie qui nous entourent et nous constituent.

Notons que les inégalités alternatives et les altérités réciproques concernent  les rapports de domination et par extension les rapports entre hommes et femmes, entre parents et enfants, entre membres d’une famille, d’une communauté ou d’une culture, entre les pays d’un « bloc », entre les blocs.

Par conséquent, ce point du discours est à mettre en relation avec celui qui marque la fin de l’allocution :

«Nous devons rester unis et solidaires… Hommes et femmes liés les uns aux autres… Nous avons vécu ensemble des évènements sans précédents…  Nous devons tenir… Nous nous relèverons si nous sommes unis, nous avons besoin les uns des autres, nous sommes une nation unie et solidaire et c’est sous cette condition que nous y arriverons. »

À l’inverse de la précédente et par le truchement de la rhétorique, cette affirmation n’est pas vraie dans notre paradigme actuel, mais dans l’optique d’une réconciliation honnête et rationnelle entre les peuples, impliquant la révélation des vérités les plus hermétiques, les plus occultées. Ceci n’est pas sans rappeler la malédiction de Cassandre par le pouvoir d’un Apollon divin et à l’inverse, le jugement du Christ par les pouvoirs temporels.

Le terme nation signifie à l’origine « entité représentative  d’une progéniture, d’une engeance, d’un peuple ». Autrement dit, le terme est volontairement flou et caractérise un domaine, un empire, un règne, une semence, une famille, etc.

Le vivant forme donc une nation, tout comme les êtres marins, terriens ou aériens, comme les mammifères, comme les humains, comme les français, les allemands ou les chinois…  

Idéalement, et selon les premiers prophètes, est juif celui qui reconnaît et accepte les conditions divines. Autrement dit, la notion de nation juive dépasse nettement les considérations identitaires et culturelles. En se chargeant du fardeau de l’exclusivité, le peuple hébreu n’est plus l’exemple, mais l’élu ! Il ne représente plus la nation métaphorique de la vie attendue par l’arche d’alliance terrestre après le déluge, mais une nation particulière, conflictuelle, parmi les autres… Une nation hantée par les fantômes de Massada et perpétuellement contrainte par son petit nombre dans la mêlée, d’invoquer la ruse d’un David ou la puissance d’un Samson. En d’autres TERMES, la nation ne peut être exclusive, elle est celle des Hommes quels qu’ils soient, appelés à reconnaitre les principes qui les entourent et les constituent, appelés à vivre ensemble sous l’arche d’alliance, appelés à jouir de leurs généreuses différences, par la reconnaissance mutuelle d’un LANGAGE COMMUN manifeste, reconnaissable par la raison, sensible au cœur et propre à la nature sous toutes ses formes. Une arche qui concerne l’espèce humaine autant que toutes les autres, autant que tous les domaines, y compris l’inerte. Notons que les animaux respectent le langage de la nature bien mieux que nous autres ! Voilà ce que la bible dit dès son origine, malgré les falsifications du pouvoir temporel. Pouvoir temporel limité au seul domaine de son expérience et privilégiant les intérêts au principal, privilégiant les raisons et les sentiments particuliers au bien commun.

De nombreux destins comme ceux de Pierre de la Ramée ou Etienne Dolet, témoignent du sacrifice consenti par ces hommes et femmes qui ont tenté de révéler l’immanence du langage, ainsi que les vérités subtilement dissimulées dans le jeu des chiffres, des signes et des lettres.  Mais dorénavant, le « mal » a bel avenir et la république n’a plus besoin de se salir les mains. Car la vérité fait mauvais hôte tant qu’elle ne se prostitue pas pour tous et le langage est utilisé comme un objet parmi tant d’autres, tout cuit, tout assemblé, galvaudé et consommable à souhait, avec ou sans vaseline, sans que quiconque ne se soucie de sa nature et de sa structure.  

Moralité et logique obligent…

Sans la déconstruction du langage, sans la conjuration de l’hermétisme et l’unification des connaissances, qui seuls sont en mesure de nous libérer d’une expérience globale dont le moteur est le conflit, toute unité demeure illusoire concernant la politique intérieure et extérieure.

 

Tant que nous rechignerons à sacrifier nos habitudes mécaniques, reniant ainsi cet accord possible engageant la responsabilité de chacun, nous engendrerons les tyrans, les guerres, les virus, les remèdes cancérigènes, l’intelligence artificielle et la croissance inhumaine que l’on mérite.   

Mettant l’éthique sur le trottoir, la gouvernance et ses oppositions participent d’un même paradigme : la volonté dominante surfe indécemment sur une vague artificielle que l’on appelle progrès et l’opposition, attendant son heure de gloire, consiste en des sabotages ne faisant qu’augmenter le couple dévastateur d’une croissance dégénérée depuis sa conception. Le couple, c’est le ratio, le binôme, la dualité, la puissance… Du yin et du yang par exemple, ou de l’affirmation et de la négation. Déconstruire le langage ne consiste ni à pousser la mécanique du progrès au-delà de ses limites, ni à la détraquer en vain, mais à la réparer, tout en reprenant le contrôle de notre véhicule qui s’incarne en autant de personnalités physiques et morales.

Epilogue :

Il me semble utile de conclure cet article en évoquant la pensée platonicienne…

La fin d’un empire s’annonce lorsque la performance des élèves dépasse la sagesse des enseignants…

… Et en lui faisant écho dans un constat contemporain.

« Dans mes cours consacrés à l’ingénierie virale, j’ai l’habitude de présenter à des étudiants de Master cet exercice théorique : je leur demande d’imaginer un procédé procurant au virus VIH la capacité d’infecter n’importe quelle cellule de l’organisme (pas seulement les lymphocytes). Ces étudiants sont brillants, et la plupart sont en mesure de me proposer des méthodes efficaces, conduisant à la construction de virus chimériques potentiellement dangereux. Je donne ce cours depuis une dizaine d’années et les étudiants s’attachent exclusivement à l’efficacité de la méthode sans s’interroger une seconde sur les conséquences potentielles de leurs mises en œuvre. »  - Propos du professeur Etienne Decroly (Directeur de recherche au CNRS au laboratoire Architecture et fonctions des macromolécules biologiques, membre de la société française de virologie), lors d’une interview récente pour la presse scientifique.

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La bible, l'arithmancie interdite et la science

6 Octobre 2020, 12:58pm

Publié par Persone

La bible, l'arithmancie interdite et la science
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La bible, l'arithmancie interdite et la science
La bible, l'arithmancie interdite et la science
La bible, l'arithmancie interdite et la science

Tout et rien ne sont que des signifiants, non des signifiés, ils sont comme deux vases communicants dont la nature nous échappe autant que leur contenu et leur contenant. Toute proposition affirmant leur distinction par deux existences propres demeure incomplète et leur observation par l'œil est nécessairement aussi trompeuse que l'idée primaire d'un vide dissocié du plein. Tenter de créer les conditions du vide absolu ou de reconstituer l'origine du Big-Bang, alors que la forêt brûle par la main de l'Homme dit amélioré, revient à se détourner d'un oasis naturel en suivant un mirage bien réel qui trahit la conscience qu'il reflète. Tout et rien n'échappent pas au principe de la relativité, leurs valeurs sémantiques respectives sont approximatives. Néanmoins, le binôme incluant les deux notions caractérise les forces d'interaction entre ce qui se vide et se remplit. Des forces immanentes qui relient les infinis... Un rien possède un sacré potentiel, il dissimule donc ses forces et bien d'autres choses, des choses impossibles, des choses évidentes, des choses accidentelles, des choses probables et des choses inéluctables... Que d'affirmations! + fois + fois + ... Tout peut arriver et cela signifie encore que "je ne sais quoi, je ne sais où, je ne sais quand, ne finira jamais.

 

 

Le signe plus, manifestement et malgré la négation, entoure et protège le 0. Les cosmologues et les physiciens décrivent la création d'un univers comme soustraite de l'équilibre du 0 absolu, par consentement d'énergie. Ils évoquent aussi la victoire de la matière en tant que berceau potentiel de la vie, contre les forces qui tendent à l'annihiler et au sein desquelles la vie charnelle ne serait pas possible. Victoire constatée dans le monde perceptible par la stabilité et la neutralité électrique des particules complexes qui nous entourent : les protons (charge positive) liés aux neutrons et s'équilibrant avec le nombre d'électrons. En mathématique, lorsqu'on divise le -1 par un autre nombre négatif tendant vers - ∞, on obtient un nombre positif tendant vers le 0. En biologie, ce dernier est comparable à la cellule en tant qu'œuf ou membrane reliant l'intérieur à l'extérieur. Cet œuf se divise par des forces de pression et d'attraction agissant depuis l'extérieur, mais aussi à l'intérieur. ces forces étant indissociables des notions de famille nucléaire, de gravitation et d'interactions électromagnétiques : + repousse +, - repousse - , + et - s'attirent. La cellule et l'intelligence de son hôte, l'acide nucléique ARN/ADN, réagissent aux informations digérées captées du milieu qui les entoure et accepte la pénétration de la verge du temps qui est son devenir. En se divisant, elle se multiplie. Enfin, d'un point de vue géométrique, voyons ce principe de l'œuf comme un ratio entre le vide et le plein et visualisons les notions de points de convergence, points de divergence et points de vergence. En trois dimensions, se dessinent des orifices concaves épousant des formes convexes, des trous et des pics, des points noirs dans la lumière et des points blancs dans les ténèbres.  Le principe trinitaire se manifestant par l'unité du dehors, du dedans et de la frontière poreuse qui les lie par le serment du langage. Des nœuds, des boucles et des anneaux qui font la plomberie d'un tissu multidimensionnel. Des trous blancs revers d'un trou noir, d'un point de vue cosmologique, et à notre échelle, des pores, des bouches et des anus ou des conduits sexuels reliant l'intérieur à l'extérieur. Des frontières concaves et convexes à la fois pour le plaisir de la belle et de la bête... Un sanctuaire fécondable, un coffre fort aux œufs d'or concernant la belle, et une planche à billets reliée quoi qu'on en dise à la banque centrale du génome, concernant la bête à apprivoiser. La complémentarité des formes concaves et convexes traduit celle des forces concentriques ou excentriques agissant comme un ratio de densité relatif à la double nature de la substance. Traduisons le langage des formes en verbes : entrer/sortir/ressortir ou exposer/imploser... Ou encore définir les ensembles (circonscrire), scinder les parties en tranchant le nœud de möbius qui relie la surface extérieure à la surface intérieure (circoncire).  Exemples de formes symboliques : ʘ Ȯ Ȭ Ͼ ὢ Ѽ ϒ ɷ ȹ.

 

 

De la qualité de nos voyages entre six pieds sur et six pieds sous terre :

 

En conditionnant les générations mâles au rite de la circoncision, les pouvoirs religieux ont occulté le fait que les premières écritures ou traditions orales évoquaient leurs premiers protagonistes comme des figures métaphoriques s'inscrivant dans l'aventure de la spéciation. Dieu a-t-il enseigné à Abraham les érotiques lois de la géométrie et de la mathématique universelles " Après 9 tu circoncis l'espace, après 12 tu circoncis le temps et nombreux seront vos descendants", ou lui a-t-il véritablement ordonné de circoncire charnellement ses enfants?

 

Suivant la logique de la longévité des patriarches dont le raccourcissement progressif de la durée de vie témoigne de l'évolution, celle d'Abraham (175 ans) indique une période annonçant le règne de l'homme doté du temps de vie n'excédant que rarement un siècle. Moïse vivra jusqu'à 120 ans et les patriarches dont l'existence est effectivement attestée par la tenue des comptes, les archives et la consignation de l'histoire, ont nécessairement une durée de vie correspondant à notre réalité. Abraham demeure un père métaphysique. Outre les codes arithmantiques dissimulés derrière l'âge des patriarches, cette décroissance de la longévité exprime les préoccupations de nos ancêtres concernant la théorie de l'évolution. Par la sexualité, l'animal dépense plus d'énergie et accélère son vieillissement, mais obtient les bénéfices de la perpétuation diversifiée de la vie. Les patriarches antédiluviens ou vivant aux temps du déluge figurent quand à eux une des premières strates de l'éon (anagramme de Noé) correspondant à la détermination des sexes et la différenciation des cellules programmées pour le clonage et des cellules plus complexes. Ces dernières se doteront de la faculté de diversifier le fruit de la vie et de bouleverser la quiétude silencieuse, mais subiront les contraintes et les sacrifices propres à l'avalanche des événements auxquels elles participent. Le couple originel précède de loin cet éon propre au développement aquatique de la vie et à sa sortie des eaux. Dans le cadre d'une relecture épistémologique de la Genèse, les passages mentionnant Adam et Eve nous amènent à les considérer comme le DOS de ce système d'exploitation de données qu'est la vie. En tant qu'unités, doubles et forces d'existence soustraites du 0, le COUPLE est décrit dans la bible comme ayant eu à subir la contrainte de l'expression des caractères (considérer ces derniers dans les deux sens du terme) et de la difficulté du choix par le truchement des constantes, des variables, des probabilités et de la dualité. Les textes évoquent ici la relativité du libre arbitre et la capacité de discernement dans un monde déterminé. La force de proposition et le pouvoir de désignation concernant Adam non fécondable, et les propriétés de reconnaissance, de fusion, de division, multiplication, de brassage et de poules aux œufs d'or concernant Eve fécondée.

 

Au-delà des rituels fratricides, au-delà de l'instrumentalisation politique de la question religieuse, de nombreux codes sont dissimulés derrière les éléments de la Genèse...

 

Quelques exemples en 4 points A, B, C et D :

                A- La sommation du nom Adam donne 10 et  1 en réduction finale ; celle du nom Eve donne 14 puis 5. Unité pour Adam et quintessence pour Eve. 1 est l'unité de base du système décimal et 5 est le médiateur des ordres de grandeur dans ce système (0.5 pour le retour à 0, 5 pour les unités, 50 pour les dizaines, 500 pour les centaines). Dans la tradition kabbaliste, Adam est la fondation 9 et Eve le royaume 10. Protégé entre barrière (contrainte, fermeture) et louanges (remerciement, ouverture), le V est la signature de Eve : la lettre vient du vav hébraïque possédant la faculté d'inversion des notions de futur/passé, fini/non fini, être/devenir. La valeur numérique de la lettre vav, ancêtre du v, est 6, séphira de la beauté. Rappelons- nous que la langue française désigne Adam comme HOMME, dont la sommation donne 9, et Eve comme FEMME dont la sommation donne 6. Le jeu de 1, de 5, de 6 et de 9, dissimulé derrière le nom de nos protagonistes, est une évocation codée de l'hermétique maîtrise de l'art de découper le temps et les espaces. 6, 9 ou 69, que l'on retrouve dans la géométrie du yin yang, sont des formes qui respectent la proportion du nombre d'or. La valeur approximative du nombre irrationnel indiquant la valeur de Phi est 1,6. Pour visualiser rapidement (approximativement) cette proportion sur un simple segment représenté sur du papier quadrillé, il convient de tracer ce segment sur 16 cases environ (marge positive), puis de le diviser en deux (50%) et d'ajouter à cette moitié le quart (25%) de sa valeur (environ 2 cases). Le point ainsi trouvé représente approximativement la proportion du nombre d'or sur votre segment. Ici nous venons de mettre en évidence le fait que la notion de moitié fait intervenir le nombre premier (5) et le nombre pair (2). Le découpage d'un cercle en 2, 3, 4 (...) portions angulaires égales, donne des angles dont la sommation indiquera toujours 9 (90° dans le cas des 4 quartiers).  Tout comme la sommation de la valeur totale du cercle (360°). Après 0 et 1, 9 est le premier chiffre qui n'est ni pair, ni premier. 9, complémentaire de 3 et 6 est la dernière portion, la dernière boucle, le dernier quart avant le recommencement. Les 3x3 décimales suivantes de Phi nous laissent probablement un autre indice, il s'agit de 180 dont la sommation donne 9, de 339 dont la sommation donne 6, et de 887 qui réduit donne 5.Sur notre segment de 16 cases, la proportion Phi est comprise entre 66 et 69 en termes de pourcentage.

 

                B- Le pouvoir reproductif de la matrice Eve se traduit par la reconnaissance et l'intégration des informations de la semence mâle des génomes caractérisant le développement de la vie par diversification.  À la manière d'Isis et de Nephtys, aidés par les 4 génies funéraires anthropomorphes de l'Egypte antique, elle décompose l'information du corps voué à la mort  et reconstruit un tissu neuf auquel elle aura conféré ses propres caractères. Ici encore interviennent les notions de séquençage du temps (la mémoire transmise à l'œuf) et de division ou multiplication de l'espace en tant que substance vivante (la reproduction de la chair adamique). Dans le règne animal, les fils d'Adam ne sont nécessairement pas dotés de ce pouvoir, mais ils auront leur propre façon de se lancer à la conquête du temps et des espaces. La vie est affaire de code et de décryptage... Dans le paragraphe suivant, nous continuerons donc à suivre la piste du 3.69 ayant laissé ses traces sur le linéaire décimal...

 

                C- Comme nous l'avons vu, la détermination et la complémentarité des systèmes de calcul de base décimale (0-5/5-10 ou 1-5/5-9) ou radiale (0-180/180-360) sont le fruit de la non séparabilité des notions arithmétiques, géométriques, musicales et sémantiques. Pour noter la particularité de la suite de chiffres 3, 6, 9, nos précurseurs ont complété la notion de décimal par celle de sexagésimal.  La pratique de la sommation nous indique en outre qu'une des propriétés du chiffre 9 lui confère la valeur de 0 dans la réduction. Autrement dit, la réduction de tout nombre résultant de l'addition d'un chiffre quelconque à 9, aura pour résultat le chiffre en question. 5 + 9 = 14 et 1 + 4 = 5. Un autre codage sémantique se dissimule ici! En pratiquant la sommation de l'addition des heures du cadran horaire divisé en 12, on obtient le nombre 36 lorsqu'on arrive à 9 : 1+2+3 (...)+8 = 36. 9 s'annulant dans la sommation, nous pouvons continuer l'addition en reprenant par 36+10, puis 46+11, et enfin 57+12. Le total donne 69, que nous réduisons à 6. En comptant le 9, l'addition donne 78 et la sommation reste égale à 6. Inversement, lorsqu'on additionne les heures à rebours (en commençant par 12+11 et non 1+2), arrivé à 9 le résultat affiche 33, l'âge définit comme la longévité physique du Christ. Notons que la sommation de 33 donne 6 et que celle de 36 donne 9. Jésus, maître arithmancien, qui du passé extirpe la moelle du présent et peut prévoir l'avenir. Les lettres et les chiffres désignés pour nommer le couple originel sont manifestement en relation avec les principes qui unissent le ratio, les proportions, la relativité, le temps, l'espace, le mâle et la femelle... Cette relation n'est pas le fruit du hasard, mais la conjugaison de l'immanence et de la raison humaine; raison qui découvre peu à peu les constantes, les variables, les probabilités, l'ambigüité (...), et la logique de son propre langage.

   

                D- Osons quelques métaphores symboliques n'engageant point la responsabilité de l'auteur, toute ressemblance avec la réalité étant politiquement fortuite :

ADAM 100% conscience, 100%  substance, 50% mâle 50% femelle, 96% de force de proposition, 4% de force d'incarnation substantielle (potentiel de réalisation, tissage de la trame). Il génère les  semences et peut couver l'œuf (indéterminable 0) ou éduquer son (ses) hôte(s), mais ni le concevoir, ni le développer. Sous le signe des révélations du temps, le caractère Adam est déterminé, versé dans la conquête des territoires et des âges, des autres et de lui-même. Entre deux conquêtes + ou - fructueuses, l'indivisible archer revient à son second passe-temps privilégié, tourner autour de la matière féconde (69). Propre à jouer ou être le jouet des contraintes de la vitesse et des lois de l'attraction, l'archer n'aura droit qu'à un seul essai pour que la flèche de l'Amour atteignent son indéterminable  but. 96 indique le caractère excentrique et le chiffre 4 est lié à la notion de repère orthonormé permettant de mettre en fonction les équations concernant les notions de coordonnées, d'espace, de temps, de mouvement, de variables, de constantes.

Eve 100% conscience 100% substance, 100% mâle et 100%  femelle, 69%  de disposition et de force de réalisation, 31% de résilience. Signe d'espace, de réalité fragile, de floraison, de fructification des va-et- vient, d'accrétion, d'inertie, de maîtrise du tissage en 3D... Ici 3 et 1 sont respectivement espace en 3 dimensions et flèche du temps, la sommation de 31 nous ramène au 4. 69 trahit le caractère concentrique et la forge qui engendrera des clones ou des œufs par autofécondation ou sexualité. Un jeu de géométrie, d'arithmétique et de sémantique que l'on retrouve dans les cultures non méditerranéennes, l'exemple le plus répand étant celui du yin yang. Dans les proportions divines, le noir et le blanc ne font pas le gris, mais les couleurs de la vie.    

 

Tout ceci fait de la première Dame et du premier Homme antédiluviens un seul et même principe mathématique impliquant le fait qu'une singularité manifeste (notée 1) est séparée et unie à ses doubles (opposés et inverses) par le miroir de 0. Le programme "Adam et Eve" est une énième application du principe trinitaire (en 0) engendrant la logique des chiffres et l'infinité des nombres. Simplicité/dualité/relativité/ambigüité. Notons que l'épisode biblique suit directement la création primordiale de l'univers (ordination du chaos, séparation des ténèbres et de la lumière, détermination des états de la matière). Les quatre états de la matière n'ont pas encore de formes stables, des planètes commencent à réunir des conditions propres à la vie et le langage biologique de la vie encapsulée ou non, cherche justement un hôte favorable. Programmation du software de l'univers en cours! La faune et la flore sont le programme de nomination des systèmes de reproduction à l'identique et des systèmes de reproduction tendant vers l'appétit de l'infini. C'est la verge du temps qui en a la charge, celle d'ADAM qui ensemence la terre l'espace d'un vertige qui passe, sous la robe des mille et une nuits brodée pour la Dame de minuit.

 

En d'autres termes, la personnification des premiers protagonistes bibliques et l'affirmation des  dogmes et des rituels ont lentement galvaudé la pertinence du symbolisme de nos textes de référence. Ceci ayant pour conséquence la rupture entre les approches théologiques et rationalistes. La cause de cette fracture était donc politique (fourvoiement des pouvoirs religieux) et bien que les rationalistes tiennent aujourd'hui le bâton, l'hermétisme persiste, le matérialisme est insatiable et la politique entretient la fracture. Il me semble fondamental de rappeler qu'une mauvaise interprétation (moraliste et racialement orientée) du passage de la bible concernant Noé, a entraîné une cascade d'événements propres à accroitre et à justifier l’esclavagisme. (En référence aux thèmes de l’ivresse de Noé et de la malédiction de Cham.)

 

La vie est un jeu de cartes à jouer dit-on...

 

Les jeux de cartes classiques, que nous affectionnons, seraient-ils puisés de cet univers arithmantique qui agit sur la partie autant qu'elle agit sur nous et nous sur elle-même?

Un jeu est composé de 54 (9) cartes dont deux jokers. Les cartes sont réparties  en 4 symboliques différentes réparties en 2 couleurs rouge et noir comme la vie fusionnelle. Derrière les enseignes à l’image de la royauté française, s’exprime une symbolique : Deux ensembles rouges  qui font force de proposition et de décision (carreau) et nuance de cœur (cœur)... Deux ensembles noirs qui symbolisent la piqûre de rappel des conséquences de l'erreur et du mensonge (pique), ainsi que les illusions et l'ambigüité de la fortune (trèfle). 

Chaque enseigne est composée de 10 cartes représentant les chiffres de 1 à 10, et des trois hôtes du château de cartes. Tous ont double visage, pour évoquer la double nature de la substance. Les hôtes sont donc hôtes dans les deux sens du terme.

La dame et le roi ne font qu’un en leur royaume et le valet ou voleur, n’est autre que le principe d’immanence qui relie le château de Dix et ses deux protagonistes mâle et femelle. Le valet sert, le voleur reprend, ils sont tous deux un seul et même reflet des protagonistes et de la partie qui se joue dans l’univers arithmantique et shakespearien des cartes. Théâtre de l’immanence. Par-delà le bien et le mal, le valet et voleur est aussi le chevalier. Dans une finale de Poker, Perceval aurait été donné perdant… Le roi et la reine ne faisant qu’un devant Dieu et son subtil (ou malin) Saint-Esprit, nous pouvons considérer que chaque enseigne se limite à 12 cartes dont un binôme infernal.

Les deux jokers sont les excuses, la providence.

 

Observons au passage que la sommation de R(9)O(6)I(9) donne 24, puis 6, tout comme celle de R(9)E(5)I(9)N(5)E(5). Celle de V(4)A(1)L(3)E(5)T(2) donne 15 et de nouveau 6. Un triple 6 qui peut être égal à 216 (6x6x6) ou à 18 (6+6+6), mais se réduira toujours à 9. La sommation de CHEVALIER donne 2, tout comme celles de JE SUIS ou JESUS : dualité, double nature. Les sommations de HOTE et VOLEUR donnent à l’identique 21, puis 3. Tout comme DIEU, MORT, PASSION, TERRE ou MASSE.

Addition des 10 premières cartes : 1+2+3 (…) +8 = 36 (un dixième de la mesure angulaire du cercle) + 9 = 45 (angle droit) + 10 = 55, dont la réduction finale donne 1. Notons que 1 + 9 (9 pour Valet + Reine + Roi) = 10 qui revient à 1. En revanche, 1 + 6 (6 pour Hôte + Reine + Roi) = 7 ou Seth. 7 qui a les faveurs des 4 génies embaumeurs… Ou encore : 1 + 5 (pour Reine + Roi + chevalier) = 6 dont la sommation donne 7.

La matrice décimale, l'invisible 12  relatif au découpage du temps, le principe créateur féminin, son complémentaire non fécondable, et un hôte portant le Saint-Esprit (un principe trinitaire)… Voilà qui nous amène de nouveau à considérer le caractère hermétique de la maîtrise du découpage du temps et des espaces. Le maître de la partie doit cacher son jeu,  ses adversaires se couchent ou suivent la décadence en attendant meilleure fortune ou meilleure parade, suivant qu'il est joué une partie de hasard stricte ou une joute à travers laquelle ce dernier agit parallèlement à  la ruse humaine.

Dans tous les cas, les vainqueurs et les perdants alternent, les premiers deviennent les derniers et les derniers les premiers! Dans tous les cas, rien ne doit être révélé, c'est le principe même de la partie.

D'autres se servent des cartes pour pratiquer la divination. Mais les chiffres et les symboles révèlent et enseignent la mathématique et la sémantique, ils sont le socle de la compréhension de la logique et de la causalité. En d'autres termes, la seule chose qu'ils puissent faire pour un devin, est de lui indiquer ce qui RISQUE d'arriver en  connaissance de cause. Dans ce domaine, la qualité de l'inspiration dépend vraisemblablement de la convergence des éléments relevant de la raison analytique, des sentiments et de la foi.  Bien que les théories d'intrication nous amènent à nous demander si tout ne converge pas en un point sans considération d'espace et de temps, il demeure très improbable de prévoir le futur en fonction d'un tirage aléatoire à un instant T.  Ce genre d'inspirations "mystiques" étant me semble-t-il l'équivalent abstrait de l'incomplétude de la proposition rationnelle. Par effet de sérendipité ou de zemblanité, les deux méthodes peuvent motiver de pertinentes inspirations, mais aucune d'elles ne pourra prédire strictement l'avenir.

Notre intérêt pour les gains, la gloire, la chance, et la spéculation ou divination, caractérisent le peu d'attention que nous prêtons à ce qui est apocalyptique, c'est-à-dire caché et devant être révélé; tous emportés dans une révolution permanente dont les apothéoses sont de plus en plus morbides.

 

En intégrant cette logique malheureusement hermétique à une relecture des textes bibliques par le prisme de la science, nous constatons un chemin de traverse reliant les impasses de la science moderne et celle du ministère de la magie, une passerelle sémantique susceptible de les faire communiquer de nouveau entre eux et avec l'extérieur, en système ouvert. En outre, cette relecture est la voie de la réconciliation identitaire et religieuse entre l'Est, l'Ouest, le Nord et le Sud, entre les juifs, les chrétiens et les musulmans dont le complexe méditerranéen contrarie le petit vers de la route de la soie et engendre la guerre économique, le consumérisme.

 

Déconstruire et réparer, ouvrir de nouveau la main qui s'est fermée en poing et la rose qui s'est fanée en vain. Les sommations de main et vain donnent le même résultat 10. D'un point de vue sémantique, cela évoque les 5 doigts x 2 de la main et les ordres de grandeur dont 10 est la première décade. Le E, e ou 5 est le symbole de la porte énergétique à claire voie composée de 5 segments dont certains se courbent pour donner la minuscule e ou le chiffre 5 regroupant le cercle et le carré. La sommation de ROSE donne 3.

 

Au nom de la rose.   

 

Je remercie chaleureusement mon ami Adam pour avoir réalisé le dessin du "gambergeur"!

 

C.A.B.

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Une géométrie, un œil et une légende

28 Septembre 2020, 12:11pm

Publié par Persone

Une géométrie, un œil et une légende
Une géométrie, un œil et une légende
P(7)R(9)E(5)S(1)E(5)N(5)T(2) = 7 ... S(1)E(5)P(7)T(2) = 6 ... S(1)I(9)X(6) = 7 ... S(1)E(5)T(2)H(8) = 7

Cette figure, reprenant les éléments de l'expérience du pendule de Foucault, est une horloge sémantique qui je l'espère, vous démontrera qu'on ne peut violer l'espace et tuer le temps, sans blesser l'éternité... L’histoire du grand-horloger est une affaire que l’on imagine classée, une enquête pourtant irrésolue qui a fait couler plus d’encre et de sang que nul autre.

Le cadran inférieur étant inversé par mon choix d'une symétrie centrale représentative du tracé du 8, la gauche et la droite s'inversent par rapport au cadran supérieur. En d'autre termes, ce dernier est la terre vue par un observateur positionné au dessus du pôle Nord, et le cadran inférieur est la terre vue du pôle sud par un autre observateur, qui serait le reflet du premier par effet miroir (symétrie axiale). 

 

Sommations des latitudes horaires...

 

1h + 11h = 12 puis 3, idem pour 2 et 10 heures, 3 et 9 heures, 4 et 8 heures, 5 et 7h.

Toutes ces sommations donnent 12 puis 3

 

Idem pour le cadran inférieur.

 

Sommations des longitudes horaires...

 

Cadran supérieur EST entre la nuit et la journée :

0h + 6h = 6, 1h +5h = 6, 2h + 4h = 6, un triple 6 bien au delà de nos superstitions.

À la pointe Est de l'équateur horaire, avant le lever du soleil, nous avons 3h. (6x3)+3= 21 puis 3. Conservons ce 3 : 21 est 3 x 7. Il est aussi le palindrome de 12, et représente 9h PM.

 

 

Cadran inférieur Est et fin de matinée (à gauche sur le schéma pour les raisons expliquées ci-dessus) :

6h + 12h = 18 puis 9, 7h + 11h = 18 puis 9, 8h + 10h = 18 puis 9. Un triple 9. 9 image du 6 par symétrie centrale.

À la pointe de cet Est inversé du cadran inférieur, lorsque le soleil s'est levé, nous avons 9h. (9x3)+9= 36 puis 9. Conservons ce 9 : 36 est aussi 9 x 4 et multiplié par 10, ce nombre devient la valeur angulaire du cercle complet. La suite 0 3 6 9 12 15 18 21 24 36 intervient dans le découpage du temps et dans la compréhension du rapport entre le radian et le linéaire. 

 

Cadran inférieur OUEST et début d'après-midi (à droite sur le schéma, toujours pour la même raison):

12h + 6h PM = 18 puis 9, 1h PM + 5h PM = 6, 2h PM + 4h PM = 6. Nombre 966 dont la sommation donne 21 puis 3. À la pointe de cet Ouest inversé, nous avons 3h PM ou 15h.

9 + 6 + 6 + 3 = 24 puis 6. Conservons le 6 : 24 est 6 x 4. 24 est la durée approximative de la journée en heures.

 

Cadran supérieur OUEST, entre chiens et loups :

6h PM + 24h = 30 puis 3 , 7h PM + 11h PM = 18 puis 9, 8h PM + 10h PM = 18 puis 9. Nombre 399 dont la sommation donne 21 puis 3. À la pointe de l'Ouest, nous avons 9h PM ou 21h. 

3 + 9 + 9 + 9 = 30 puis 3. Conservons le 3 : 30 est aussi 3 x 10. 30 correspond au nombre de jours du cycle lunaire et au nombre de jours dans le mois. 12 mois font une année et 30 x 12 = 360. La valeur de l'angle du cercle et celle du nombre de jours de l'année sidérale, à 5J près.

 

Note : certains calculs diffèrent selon que l'on considère les points midi et minuit comme 0, 12 ou 24, je vous laisse découvrir les nouveaux chiffres que cela laisse apparaître et leur relation avec les maths, la géométrie, la physique, l'astronomie ou encore la cosmogonie, la théologie et les codes qu'elles dissimulent.

 

 

 

Intéressons-nous maintenant à 7, 4 et 10 (notés en caractères mauves surlignés de jaune), diviseurs des nombres 21, 36 et 30 :

 

7 et 4 ont été calligraphiés dans la numération universelle dite "chiffres arabes", avec des formes similaires et inversées dont l'angle entre l'horizontale et la diagonale est de 60° (valeur de l'angle du triangle équilatéral compris dans le cercle ou cadran). Or, comme le montre ma figure dans le cas de du 7, sa géométrie fait correspondre des heures dont les sommations sont en relation avec les propriétés des chiffres.

 

Exemple : lorsque l'on fait pivoter le 7 dans le premier cadran, les deux segments principaux du chiffre relient respectivement 12, 2 et 8, puis 1, 3 et 9, puis 2, 4 et 10, puis 3, 5 et 11 (...), jusqu'à 11, 1 et 7 pour achever une rotation complète. Or les sommations respectives de ces ensembles de trois nombres laissent apparaître la suite périodique suivante : 4, 4, 7, 1, 4, 4, 7, 1, 4, 7, 1, 1. Nécessairement une suite périodique de 12 chiffres.  Le nom de GADLU, désignant le principe créateur ou grand orchestre de l'univers pour les francs-maçons, est tiré de cette logique : G, A et D tiennent respectivement le 7ème, 1er et 4ème rang de notre alphabet latin. LU symbolise la lumière, L et U étant placés au 3ème et 21ème rang 21 dont la sommation donne 3. En outre, la sommation de GAD donne 12 (cadran horaire), puis 3... celle de LU donne 6 et GADLU donne 9 (dernier chiffre du système décimal). Le caractère occulte et fantasmatique sciemment prêté à la science cachée des chiffres et du langage, n'est que la conséquence d'un hermétisme plurimillénaire, aujourd'hui sécularisé.  

 

Toutes ces singularités bel(les?) et bien  réelles, disons manifestes, expriment l'immanence du langage sous toutes ses formes et la correspondance entre le système de calcul décimal (base 10) et la mesure des cycles en radian. 21 et 36 représentent le dernier quartier horaire de la suite arithmétique 3, 6, 9, 12, 15, 18, 21 (multiples de 3) qui découpe notre cadran. Néanmoins dans notre démonstration, 30 fait exception. Or, nous avons vu que 30 est 3x10. Il n'admet ni 4, ni 7 comme diviseurs. Cela n'est pas fortuit et nous indique qu'à la fin de cette boucle qu'est la journée (portion du cadran supérieur entre 18h et 24h), les propriétés des chiffres nous donne une leçon d'arithmancie. Une leçon faisant intervenir  les nombres 4 (pair) et 7 (premier) dans la compréhension du découpage du temps et le nombre 10 dans la découverte du système décimale comme base de calcul. Dans ce système, les ordres de grandeur liés aux nombres se décomposent en trois groupes: les unité, les dizaines et les centaine.

 

Dans cette leçon de vie donnée par les chiffres, nous éprouvons l'intimité spatiotemporel partagée par la sphère (point ou son horizon) et le segment, par l'arc et la flèche. Notons que la courbure du temps en fonction des points de masse de l'univers, ainsi que l'action des trous noirs sur la lumière, font partie des plus grandes découvertes de notre époque technocratique. Mais comme nous venons de le démontrer, rien de nouveau sous le soleil, si ce n'est la mécanique artificielle (IA) de l'Anthropocène.

 

À propos du mot Gamma, écrit, numérisé et réduit, en haut de la figure :

 

Je vous invite ici à regardez l'image qui suit ma figure du double pendule. Celle-ci reconstitue les calculs et les observations d’astronomes du Harvard-Smithsonian Center of Astrophysics, à propos de l’activité de notre trou noir. A plusieurs reprises leurs appareils ont enregistré l'émission de rayons gamma, ainsi qu'un halo gazeux, depuis ce centre de notre galaxie aujourd’hui à la retraite. En d’autres termes, les événements cosmiques qu’ils observent se sont déjà produits il y a fort longtemps. Les deux phénomènes nous concernant se manifestent symétriquement de part et d'autre du profil de la galaxie et d'un point de vue géométrique, nous retrouvons les éléments et les proportions de la figure du double cadran horaire... Hasard? Tout est possible, mais cela ne serait pas la première fois que la nature exprime substantiellement les lois de la mathématique et de la géométrie! La terre tourne approximativement 360 fois + 5 fois sur elle même pour boucler une année sidérale, la lune accompli 360 cycle dans la même période (un cycle tous les 30 jours)... La chanson dit  « C’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup… »

Détail arithmantique : la sommation de G(7)A(1)M(4)M(4)A(1) donne 8, tout comme celle de P(7)L(3)A(1)S(1)M(4)A(1). 

 

 

Je rappelle aussi que ces singularités non fortuites ont donné lieu au symbolisme caché derrière la fête du jubilé initié par la bible hébraïque. Le jubilé marque un intervalle de 49 ans, 7 mois et 10 jours, ainsi que l'anniversaire joyeux d'un événement dont les effets se prolongent dans le temps. 7 x 7 = 49 dont la sommation donne 4. Une énième façon dont la mathématique nous démontre l'intimité partagée par ces deux chiffres, en relation avec le découpage du temps et de l'espace. 4 x 9 donne 36, qui comme nous l'avons vu, multiplié par 10 donne 360... Nous retrouvons la valeur angulaire du cercle et l'approximation de l'année sidérale. Les liens hermétiques unissant le chiffre 4, le chiffre 7, le système décimal et les propriétés géométriques des valeurs 0, 3, 6, 9 appliquées entre autres au découpage du temps, sont mentionnées ainsi dans le Lévitique (25:8-13) : Voir ci-dessous. Note : la sommation de 25 donne 7, 8 est l'infini en tant que durée éternelle et 13 donne 4. Enfin 2 + 5 + 8 + 1 + 3 donne 19 puis 10.  

 

"Tu compteras sept semaines d'années, sept fois sept ans, c'est-à-dire le temps de sept semaines d'années, quarante-neuf ans. Le septième mois, le dixième jour du mois, tu feras retentir l'appel de la trompe; le jour des expiations vous sonnerez la trompe dans tout le pays. Vous déclarerez sainte cette cinquantième année et proclamerez l'affranchissement de tous les habitants du pays. Ce sera pour vous un jubilé : chacun de vous retournera dans son clan."

 

Libération des esclaves et des terres aliénées, annulation ou délais prolongés concernant les dettes!

 

 

Il existe une version plus récente et moins jubilatoire de ce codage hermétique : la loi du 49 tiers! Elle donne au gouvernement (équivalent du roi et de ses ministres), le droit de faire passer une loi, sans vote, sous le couvert de la motion de censure que l'opposition se doit tout de même de déposer pour la forme, mais sans espoir de réussite. Cet article de la constitution dit "d'engagement de responsabilité" dissimule une signification plus occulte : l'ascendance de celui qui sait (l'initié, l'élu, le guide) sur le profane. Les francs-maçons ont décidé d'intégrer le chiffre 3 au symbole numérique du Jubilé du roi (49). Pour explication, je rappelle ici que si tout est soustrait du 0 et  que les différents éléments affirmés s'additionnent, se composent et se décomposent , ou se développent (individuellement ou en couple) par l'art de la division et de la multiplication, c'est par le principe d'immanence  qui  relie les principes d'unité, de dualité et de relativité. Si le 0 consent, si quelque chose est créée, cette singularité est nécessairement conjuguée avec un inverse concernant sa nature , un opposé concernant son état (dualité) et vice et versa (immanence). Autrement dit, le petit est l'inverse du grand par la symétrie paradoxale de centre 1 et la charge + est l'opposé de la charge - par le centre de symétrie 0, etc. Sans distinguer les notions d'inverse et d'opposé, nous pouvons dire que tout point forme un binôme avec son complémentaire et que ce segment possède un 3ème point, son milieu. Comme nous l'avons vu précédemment, 3 représente aussi la 3D. Or un triangle demeure un plan (2D), quel que soit le mouvement pouvant être appliqué à l'un ou l'autre de ces 3 segments; pour qu'un volume naisse, il faut 4 segments opposés deux à deux (le carré) et deux forces de rotations inverses pour le déformer. De cette combinaison de points opposés et de forces (énergie) inverses, nait la 3D, et puisque mouvement et transformation ne vont pas sans la notion temporelle, nait aussi la 4ème dimension ressentie et reconnue par l'observateur humain : le temps. Symboliquement, 3 est donc la dualité de cette unité représentative du 0 divin qu'est le roi des rois.

49/3 = 16,3333333333. Or La sommation de 16 donne 7 et celle de 3 + 3 + 3 + 3... laisse apparaître la suite périodique 3, 6, 9.  Hermétiquement vôtre!

 

 

 

Seth n'est pas que le troisième fils d'Adam et Eve, il est aussi le frère d'Osiris dans la mythologie égyptienne. La sommation de S(1)E(5)T(2)H(8) donne 16 puis 7, tout comme celle du nom de sa mère N(5)O(6)U(3)T(2). Sans aucune précision (hermétisme), de nombreux textes mentionnent NOUT comme synonyme de Seth.

Le démiurge égyptien porte plusieurs noms : Khépri (dont la sommation donne 4) lorsqu'il est Soleil levant, Rê(5), lorsqu'il est l'astre à son zénith, et Atoum(7) lorsqu'il se couche. La combinaison Rê-Atoum donne 3.

Engendrés par Geb et Nout, Osiris, Isis, Seth et Nephtys sont des quadruplés. 4.

GEB(5) + NOUT(7) donne 12 puis 3. Principe de création. Apparaissent les chiffres premiers 3, 5 et 7. En tant que chiffre pair et n'étant divisible que par un et lui-même en raison du fait qu'il suit 1, le 2 était considéré comme un nombre premier usurpateur.

Le nom du démiurge, sous sa forme Rê-Atoum donne RE(5) + Atoum(7) et donc 12 (découpe du temps) puis 3.  Rê se nomme aussi Râ dont la sommation donne l'unité 1. Il engendre SHOU(9), le souffle, et TEFNOUT(2), l'humidité, l'harmonie.

La sœur et épouse de Seth est N(5)E(5)P(7)H(8)T(2)Y(7)S(1) dont la sommation donne 8. Mais elle porte aussi le nom de Nebt-Het dont la sommation donne 2, et de Nebt-Hout qui nous renvoie au 4.

Seth est dieu de la foudre (plasma), il est aussi provocateur de fausses couches, en relation avec le caractère indivisible du chiffre 7, nombre premier. Isis (dont la sommation donne 2) le craignait pour cette raison. Selon Plutarque, Taouret est la concubine de Seth, la sommation de son nom donne 1, or 7 n'admet que 1 et lui-même comme diviseur.

Enfin Osiris est noyé, démembré et éparpillé aux quatre vents par Seth. Son corps sera aussi sorti des eaux, reconstitué, puis immortalisé par l'Amour d'Isis. La sommation d'Osiris donne 8, symbole d'amour, de fertilité et de recommencement éternel. Post mortem, grâce à la magie funéraire d'Isis, Osiris a un fils Horus, nom dont la sommation donne 9. Le combat opposant ce dernier à Seth sera perpétuel et Horus y perdra un œil, qui lui sera sans cesse redonné (rendu) après reconstruction par le messager de la connaissance et Dieu lunaire : Thot, dont la sommation du nom donne aussi 9.

 

La grande Ennéade est composée de 9 dieux principaux, cette relation avec la maîtrise des mathématiques par les égyptiens est un secret de polichinelle que les médias entretiennent par un martelage d'opinions oscillant entre l'omerta raisonnable et les inepties populaires en tous genres. Le confusionnisme est une bonne façon d'entretenir l'hermétisme. Les égyptiens avaient médité sur les propriétés des chiffres et la géométrie, ils avaient manifestement percé les mystères du chiffre 9, très pratique pour les calculs et la mesure de l'espace en base 10. Leurs aptitudes mathématiques et l'observation des astres et de la voûte étoilée leur permettait aussi de constater que les multiples de 3 ( 6, 9, 12 et 360) étaient liés aux cycles temporels, ainsi que le nombre 30 (multiple de 3 et de 10) correspondant au cycle lunaire. La voûte céleste et la simple logique leur démontraient aussi qu'en fonction de la période de l'année ou suivant des cycles beaucoup plus longs, certaines étoiles s'alignaient. En d'autres termes, ils avaient compris la complémentarité des notions de linéaire (segment, rayon) et de cycle (cercle, courbe, rotation). Par extension : la notion de cycle perpétuel de la vie et de la mort.  Inutile donc, d'évoquer les extra-terrestres ou de spéculer sur le fait que les égyptiens nous prévenaient d'une destruction à date précise, grâce à une technologie transmise par des créatures mystérieuses venues du fond des âges ou de l'espace. La vie et la mort sont une évidence et les égyptiens eux aussi avaient leurs superstitions. L'envie de prévoir l'avenir est une petite faiblesse tout à fait humaine qu'ils partageaient probablement avec nous. 

 

 

 

 

Râ(1), Khépri(4), Rê(5), ou encore Rê-Atoum(3) ou Amon-Rê(3)"le caché", engendre Shou(9) et Tefnout(2), qui engendreront Geb(5) et Nout(7). Shou + Tefnout + Geb + Nout donne 5. Ces quatre descendants représentent les quatre états de la matière soustraite par le potentiel (énergie du tout/rien ou du possible/impossible...), la capacité d'autofécondation, le désir et l'Amour du principe créateur. Ici le démiurge est à la fois le cinquième élément caché ou la quintessence (Rê 5), le principe trinitaire non manifesté (Amon-Rê 3) et la double dualité propre à l'immanence (Khépri 4, l'étoile solaire naissante).

 

Shou est l'état gazeux, Tefnout est l'état liquide, Geb est l'état solide (accrétion de forme nécessairement sphérique, terre) et Nout est l'état plasmique encore mystérieux pour l'époque, l'état dans lequel des particules (électrons, ions et autres molécules neutres) sont en suspension, ce qui rend cette "soupe" particulièrement instable. Ce phénomène était particulièrement observable dans la contemplation de la voûte étoilée (Nout). Nos ancêtres n'avaient pas besoin de microscopes ou de télescopes pour l'observer, sans compter le fait qu'ils le ressentaient à l'annonce de l'orage. Le soleil est une sphère plasmique; en outre, les teintes rouges, oranges ou violettes que l'on constate à l'aube ou au crépuscule, trahissent l'état plasmique. Moins illusoirement, le plasma est présent dans le halo des comètes ou dans le phénomène caractérisant les aurores boréales. La foudre ou le feu permettent aussi de prendre conscience de cet état de la matière. Les égyptiens le devinaient aussi dans le caractère conducteur de l'air à certains niveaux de densité (humidité ambiante) et de température changeante. Idem pour le comportement de certains mélanges de fluides selon l'élévation de la température.

 

Pour synthèse, nous avons ici les notions d'étoile solaire, de terre et de sphère solide et stable, de liquide, de milieu conducteur, de champ magnétique et d'électricité. 

 

Viennent ensuite les quadruplets :   

 

Osiris représente la fertilité conséquente des principes qui la précèdent. Il se divise, se multiplie et féconde la terre sous le soleil et l'effet de la lune. Il est aussi la gloire de ses géniteurs directs et de son père unique et pluriel, il incarne donc la sérendipité.

 

Isis(2) incarne la subtile dualité, elle est une déesse funéraire et garde le passage de la vie à la mort et maîtrise l'art de la momification magique.

 

Seth est indivisible, il tranche, il peut frapper comme la foudre, il régule la vie lorsque trop impétueuse, il décompose, il semble inaccessible et cruel alors qu'il est essentiellement incompris par les premiers "degrés" de l'existence charnelle/matérielle. Il est l'époux et frère de la dame du château (Nephtys), un amour contrarié par Osiris, qui le pousse à la zemblanité prophétique. Il incarne aussi la complémentarité entre la spiritualité et le rationalisme/réductionnisme. 

 

Nephtys est donc cette dame du château de cartes qu'est la vie devant passer par la mort. Des cartes qui seront balayées par l'entropie du système, par l'avalanche des évènements, par les vents capricieux (variables et chaos climatique), mais dont la structure déterminée (le château), se recomposera d'elle-même. La logique, les lois universelles ou encore le caractère ordinal et cardinal des chiffres et des nombres étant immuables.

 

 

 

 

Rien de nouveau sous le soleil dit un vieil adage plus hermétique qu'on ne l'imagine. Rien ne se crée, tout se transforme... Voilà qui nous rappelle le premier principe thermodynamique.

 

Puisse-t-il avoir été forgé au nom d'un Etat de droit divin, ou universalisé pour la gloire d'un Homme amélioré convaincu de sa liberté, notre chaudron d'apprentis sorciers est un 8 clos dans lequel nous ne sommes que des particules conflictuelles en mauvaise fermentation. De malheureuses sphères en suspension redoutant l'orage, agitées par de vaines préoccupations et rongées par l'incertitude. De nouveau la marmite est pleine, la formule mauvaise, la soupe infâme et le résultat morbide. Proclamé maître de la matière, le ministère de la magie séculière a repoussé les limites du possible sous nos applaudissements, mais il n'a fait que néant. Un néant mécanique dont l'avenir impossible par nature, annonce de nouveau le sacrifice de la vie. Que diable ne rouvre-t-on pas la boîte de pandore? Sous le couvercle de l'hermétisme, patientent les vérités que nous avons maudites, nos propres reflets par exemple, au-delà des masques que nous portons pour éviter de révéler la triste et politiquement très incorrecte réalité. Plus les enjeux sont élevés, plus l'échec est magistral, plus les mensonges ont fermentés, plus notre orgueil résiste et protège ce chaudron qui mérite pourtant d'être renversé devant tous! Répandue sur le sol de la place publique, la soupe innommable révèlera enfin ses secrets et l'Homme y retrouvera la clé du sanctuaire, le Graal et les symboles perdus, les bases  du langage commun. L'horloge s'agite et le portable sonne et le bonheur à plusieurs 0 n'attend pas... Nous avons tous de bonnes excuses pour ne pas soulever ce couvercle de malheur. Le "Rê"enchantement du monde et le secret tout à fait rationnel de la systémique sont pourtant ici.   

 

Pourquoi donc vivre dans la peur? Cette peur que le petit cheval blanc, autant que les moutons qui le suivent, dénient de toutes leurs forces. La peur n'évite pas la généreuse nécessité des variables et l'inéluctabilité miséricordieuse de la mort. Lorsqu'elle n'est plus un nécessaire garde fou, mais un moteur inconscient de notre fuite en avant, la peur matérialise un Etat et des objets de pouvoir si rassurants, qu'ils réduisent l'Homme à l'état de bête domestiquée. Une fuite en avant qui dégrade les conditions du voyage qui lui reste à accomplir.

 

La négation et l'affirmation de l'être et de l'avoir, tout comme l'addition, la soustraction, la multiplication ou la division, sont les bases du langage et les intimes concubines du choix lorsqu'elles permettent de résoudre des équations complexes. Ajoutons que "l'alter nativité" des signes est une propriété mathématique qui donne corps et sens à la double nature de la substance existentielle.

 

Rien ne peut rien dire et manifestement, la nature fait force de proposition, néanmoins tout n'est pas possible. Cela signifie que "je ne sais quoi, je ne sais où, je ne sais quand", ne finira jamais.

Une géométrie, un œil et une légende

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LE NOM DE LA ROSE

21 Septembre 2020, 14:00pm

Publié par Persone

LE NOM DE LA ROSE

∞ -1 ∞ 0 ∞ +1 ∞

Ressentir l’espace et le temps, épanouir un enfant, soigner le jardin du dehors et du dedans…

Jouir de la lumière sans contrarier les ténèbres, chérir ce que l’on ne peut posséder, obtenir sans avoir à demander, pouvoir sans être obsédé…

Ressentir la force du vide sur la matière et celle de l’Amour sur la volonté, faire bander ce qui n’est pas un muscle et lubrifier ce qui n’est pas une pompe à huile...

Soit pour les autres autant que pour toi et garde toi de la fainéantise et de l'acédie! Maître, tu travaillera sans effort...

La potentialité du bonheur, d’une pomme saine et d’une eau légère ! Le fruit durable de la connaissance « de la vie et de la mort ».

La possibilité d’une île sur laquelle la substance brute et vivante des univers, le soft et le hard ware, peut enfin témoigner du résultat de son travail. Voir, sentir, goûter, ressentir, partager… Le généreux présent de la quintessence des sens.

 

L’aube des temps incomptés... Le féminin consent, l’humain apprend.

Mais le chef prend, il impose à sa guise, il a le droit de tuer ! Et la femme, protégeant l’enfant et les hommes d’eux-mêmes, compose. Au sacrifice de sa chair, au sacrifice de sa réputation ! Il y a péril en la demeure, alors on met de la paille, on dispose. Elle y trouve son compte, il y trouve son compte. Encore une histoire de CON, dira M. Toulmonde. Un terme, un mot, un préfixe, dont l’étymologie ne correspond pas à la vulgarisation commune qui empoisonne le langage de l’Homme.

Lettre par lettre:

C : admise comme symbole de la vitesse de la lumière, liée aux notions de photon, de masse (théoriquement nulle pour le photon) et d'énergie, la lettre latine liée au chiffre 3 depuis l'époque où les chiffres et les lettres se confondaient ou se distinguaient tout en conservant une valeur sémantique commune. Elle se confond avec les phonèmes phonétiques donnant le S et le X et donc avec la 21ème lettre de nombreux alphabets anciens, la sommation de 21 étant 3. Le C est la troisième lettre de Luc, mais aussi de Lucifer, les deux noms étant liés à la notion de lumière, de rayonnement et de gloire déchue. Les lettres L et U tiennent respectivement le 12ème et le 21ème rang dans notre alphabet, leurs sommations donnant encore 3. LUC est donc un triple 3 équivalent au 9, dernier chiffre avant les nombres selon les lois de l'arithmétique. Notons que LUC est l'Inverse de CUL, à nous de méditer sur les fonctions de la bouche et de l'anus en tant que porte d'entrée et de sortie de cette Eglise qu'est notre corps. Un corps opaque mais non hermétique filtrant la lumière et tout type d'information. Entre les complexes de la mère Michel et du père Lustucru, chacun semble chercher son chat... À nous de devenir les Skywalkers que nous sommes! Le placement des lettres dans la plupart des alphabets anciens dont nous avons hérité est le fruit d'un travail scrupuleux, effectué dans un souci de logique et d'analyse réductionniste des constats partagés par les observateurs du monde. Les correspondances arithmantiques des langues anciennes témoignent d'une recherche commune dont la science moderne ne fait que prolonger ou corriger la pertinence. 3 est le principe même des conditions nécessaires au jeu de la vie, il est un des fondements de la logique qui indique que deux singularités complémentaires, les points d'un segment par exemple, sont symétriques par rapport à un milieu ou en interaction par rapport à un point d'équilibre. 3 est la dimension au-dessus du plan ou l'articulation d'un segment donnant un triangle. La notion d'angle impliquant celle de cercle ou sphère en 3D. Le sujet est vaste, nous reviendrons sur le signifié manifeste des chiffres dans un autre article. La calligraphie de la lettre C est un cercle non fini, une courbure excentrique évoquant la forme d'un crochet ou d'un hameçon. Une accroche entre deux états complémentaires ou inverses comme ombre et lumière, un outil qui relie le pêcheur au poisson, une force invisible qui témoigne du ratio, du mouvement et des lois de l'attraction... Accroche-moi si tu peux!  

O: cercle. Ou cycle. Lié au nombre 15, chiffre 6 (par sommation de 15), 6 lié à 9. Mesure de 360° soit deux fois l'angle plat 180° ou 3 fois l'angle du triangle équilatéral 60°. 360°/15 donne 24, ce résultat correspondant à la durée d'une rotation terrestre complète selon notre système de découpage du temps... Pi est une des valeurs qui témoignent de l'approximation infinitésimal. Les propriétés des chiffres et des formes géométriques sont à l'origine de la compréhension du ratio espace/temps. La vitesse angulaire est ce qui relie l'illusion de la trajectoire linéaire de la lumière à l'illusion de la courbe parfaite d'un cycle, d'un cercle ou d'une trajectoire orbitale. O comme œuf, dont la forme se rapproche de celle du 0, O comme ovule, O comme Orgueil, celui de l'œuf et de la poule circulant entre l'indétermination et la détermination.

N: nature, noyau, neutralité, nuit, négatif (charge de l'électron)... La lettre est liée au nombre 14 et donc au chiffre 5. 5 est le médiateur des ordres de grandeur selon le système de mesure en base 10 (système décimal ou métrique, employé pour les mesures linéaires en complémentarité du système sexagésimal, appliqué quant à lui aux cycles et aux mesures angulaires). 5 est aussi lié aux notions d'énergie et de quintessence, la première lettre le représentant est le E, toujours utilisé comme symbole de l'énergie totale d'un système (E=mC²). La calligraphie du N, comme celle du Z, indique un lien par symétrie centrale, entre les deux extrémités opposées de deux segments parallèles. Ceci évoque la relativité, les symétries et l'équilibre entre les forces potentielles ou manifestes de la dualité du 0 : les signe + et -  .   

"Con" désignant ensemble ou avec, "con" préfixe de conférence, de concentration, de contemplation, de cône, de connaître (...), de concave et de convexe.

Con : grossière confusion entretenue par le complexe des imbéciles à propos de leur statut d'abruti et le mystère du sexe féminin. L'hystérie ou l'hystérèse définissent le caractère imprévisible d'un système qui échappe au contrôle, aux mesures et à la détermination de l'expérimentateur. Le mot ne fut pas choisi au hasard, étymologiquement, il dérive du mot utérus, cette matrice si problématique pour l'homme ou pour la femme qui se veut un Homme comme les autres.

Adam et Eve dans les jardins du bien et du mal. Après l'humble cueillette et la connaissance du prix de la chasse et du sang, quel genre de cultivateur et de berger leur mémoire engendrera-t-elle  ? Une affaire toujours en cours…

 

XY 1 / XX 0 Le verbe fut autoritaire.

Les mots furent la possibilité du mensonge pour imposer ou s’affranchir de l’autorité mal intentionnée. La possibilité de contourner par la rhétorique, un secret de polichinelle vieux comme  le monde. Le mal, orgueil dominant, fut l’incarnation de la souffrance venue de l’extérieur pour le vagin. Une souffrance enfouie dans la mémoire de la graine, une souffrance qui rongera lentement le cœur de la cité des Hommes, de l’intérieur. Sans l’amour de soi et l’amour de l’autre, envoyés au casse-pipe par l’amour propre, sans l’amour de la vie et l’amour des autres, condamnés à l’errance sur les désolations laissées par l’hypocrisie, l’Orgueil de l’Homme et celui des nations n’est plus qu’un seul et même animal blessé, une bête féroce et vorace. Un Léviathan qui s’incarne autant par la peur que la vénération qu’il suscite.

La communion par le viol !

Le viol de la fertilité et du consentement offert à l’origine, le viol de l’alter ego et un accord tacite consenti entre dominé et dominant. Un mécanisme de souffrance, une vaine instrumentalisation consumériste de l’Amour, feu par lequel se fondent et se forgent les rouages de la dualité... Ou ceux du dualisme… Être et avoir témoignent de la double nature de la substance, à double tranchant sont les outils du savoir. Physiques sont les clés, les serrures et les outils de crochetage... Causalité oblige, le coffre fort se blinde en fonction des moyens des v(i)oleurs et VICE et versa.  Le sanctuaire demeure inviolable, nous en sortons comme de libres expérimentateurs de la contrainte, pour le meilleur ou pour le pire. Renié, dénié, instrumentalisé, l'Amour est impitoyable.

L'article continue après le jeu d'image....

LE NOM DE LA ROSE
LE NOM DE LA ROSE

6.9 Sous le voile des hypocrites…

Face à cette burqa plurimillénaire que l’Homme, dans un grand désarroi, posa jadis sur les paradoxes du vagin, du phallus, de l’Amour et du pouvoir : la fascination de ses semblables pour la taille, la profondeur, le volume et la quantité.

Et au-delà ? Derrière le voile ?... Des chiffres et une serrure encore inviolée, celle d'un sanctuaire désarmé, mais impitoyable !

La double porte, celle qui attend le pèlerin, maître de l'ingénierie intérieure et extérieure et celle qui tente le faiseur de néant.

Et devant le temple que nul ne bâtira jamais, un gardien à deux faces opposant aux voyageurs les forces qu'ils apportent. Un gardien maîtrisant les anneaux du mensonge et de la subtile vérité. La vérité est la force d'affirmation de la vie et de tout ce qui est, elle est inséparable de la neutralité, inséparable du 0, comme le proton demeure lié au neutron et comme le sexe féminin demeure lié à l'œuf. XX porte en lui la capacité de reproduction, laissant celle de la détermination sexuelle au principe masculin XY. Le mensonge est quant à lui force de négation, négation de la vérité et donc de l'affirmation manifeste de ce qui est, fut et sera. La négation et la négativité ne signifient pas le mal, pas plus que l'affirmation et la positivité ne signifient le bien, il n'y a ici qu'un principe de logique et de complémentarité. Note : la négation de la négation revient à la reconnaissance de l'affirmation manifeste. Par le même principe, l'affirmation de la négation ou la négation de l'affirmation reviennent à la négation et l'affirmation de l'affirmation revient à l'affirmation manifeste. Mathématiquement la multiplication ou division de - par - donne +, celle de - par + donne - et celle de + par + donne +. Par l'ambigüité du langage humain, l'affirmation peut s'avérer une détermination de l'erreur et le mensonge un refuge temporaire pour la vérité, en attendant qu'elle trouve son chemin. Alter/nativité des signes. On remarque aussi que les neutrons, les protons et les électrons échangent leur nature et leur signes par force de désintégration. + et - sont la dualité manifestée du 0 dont les chiffres naturels et relatifs sont soustraits par suite logique. La suite est l'après, la potentialité est l'avant. + et - concernent les charges ou les ordres de grandeur, les deux signes à la fois inverses, opposés et complémentaires, s'engendrent donc simultanément l'un l'autre. Leur somme tend vers la valeur nulle, simple question d'équilibre et de symétrie, simple question de logique. Néanmoins équilibre ne va pas sans déséquilibre et logique ne va pas sans néant, le mouvement est donc permanent, l'éternité est constante, le durable est transformation. Les signes caractérisent les particules, leur somme correspond à ce qui est manifeste, la multiplication et la division impliquant la notion de dénominateur commun sont les premiers opérateurs du langage : avec l'addition et la soustraction, elles mettent en équation les manifestations de la logique. Le langage est le plus petit et le plus grand dénominateur commun des choses qui s'épanouissent entre ombre et lumière. 

Le gardien du temple, que je désigne ici comme sanctuaire de l'immanence, peut s'avérer un impitoyable geôlier, il est l’orgueil de l'Homme et des nations qui s'approchent ou s'éloignent du Saint des saints. Blessé, l'orgueil est la ruse ou le domaine des armées de la bête en souffrance. Un triste animal qui n’attendait plus que le pouvoir des nombres pour soulager sa peine en incarnant de la chair et des objets à profusion, tel un cancer.

L’homme pose sa question, la serrure résiste. L’homme force et pénètre par effraction, assuré de sa puissance, de la force du nombre et de la magie bien gardée des chiffres. Il entre, inconscient de la porte qu’il a franchi et par conséquent du chemin qu’il a choisi. Il souffre, alors il bâtit un temple matériel, illusoire. Cela il peut le faire, quel qu’en soit le prix.

L’homme possède des chiffres qui le possèdent. La clé reste cachée.

PerSévère mon fils ! Laboure, incarne, dresse, comptabilise ! Et tu domineras.

Les chiffres, un simple outil de mesure ? Un inoffensif trousseau de clés ouvrant les domaines de la logique ? Oui, tant que la relativité et l'acceptation de notre incomplétude contrebalancent les causes et les conséquences de nos déterminismes. Mais qu'en est-il dans l’antique repère du mâle? Ce masculin déterminé assis sur son monopole. Qu'en est-il dans le domaine de la raison matérialiste? Cette forme de sagesse exclusive qui défend aveuglément les intérêts du présent. Dans cet empire, le présent n'est plus un don, mais un prêt dont le capital devra fructifier pour nourrir l'usure, l'appétit... Disons le franchement : pour nourrir l'envie maladive, l'avarice, la gourmandise, l'acédie nécessaires à la productivité des masses ouvrières, la luxure et la colère de l'orgueil des nations. Ici l'innocent trousseau devient l'anneau unique convoité par tous, réputé pour contenir toutes les clés de nos talents et celle de l’usine où sont réalisables toutes les armes. L’incarnation de tous les maux sans nom ! Des valeurs, des signes, des symboles et des noms, perdant leur étymologie, leur sens et leur substance; dans l’obscurantisme ou le confusionnisme, au rythme de sanglantes révolutions après lesquelles les vainqueurs et les perdants échangent leur place. Des nombres auxquels on peut tout faire dire pour convaincre n’importe qui de fabriquer n’importe quoi et n’importe où, peu importe comment et pourquoi. Des chiffres tout puissants, mais qui ne signifient plus rien ! Des lois viriles dictées par des hommes insatiables possédés par l’objet qu’ils incarnent et par l’ordre illégitime du verbe qu’ils instrumentalisent…

Un terrain propice aux altérités réciproques, une désolation sans nom où la haine trahit les larmes d’une âme désarmée conduisant ses armées.

L’Orgueil dupé par sa propre expérience et le don de ses pouvoirs les plus alléchants en échange de notre âme, sacrifice nécessaire pour obtenir un pouvoir exclusif sur la  grande cité des sciences, des arts et des industries.

 

6.6.6 Menacée par le pouvoir de l’unique, la dualité nous fait voir anges et démons !

Tout d’abord les commandements du patriarche et du Saint Père, une conception verticale du Bien condamnant le Mal, une communion par défaut et de grandes catharsis collectives, en échange de l’acceptation de notre misérable servitude. Et plus tard, l’illusion quantitative de la liberté, de l’égalité et de la fraternité en échange de la production matérielle et de l'accélération de la fin de notre temps, de notre ère ! Hermès time ironise les philologues anglo-saxons en référence à l'hermétisme construit autour du langage et de la connaissance depuis l'accomplissement des premiers empires. Le temps nécessaire pour que nos mains puissent matérialiser un néant compensatoire pour cet orgueil en souffrance, en attendant la livraison de sa commande : un corps tout puissant, une enveloppe sans vie, perpétuellement nourrie par le sacrifice de la nôtre. Le Léviathan des nations et son anneau unique pour les gouverner toutes. Des monuments à l’image des dieux ou d'un Père tout puissant, des mégalopoles à l’image des patriarches et un mondialisamonstre incarnant une grande cité consumériste. La grande cité des Hommes, adolescentes créatures avilies ne maîtrisant ni leur progrès ni leurs armes dont l'image commune, illusoirement positive, tend vers la nécessité du pouvoir absolu ! L’état providence et la main invisible de la fortune, l'arme de dissuasion, le temps des Lumières au prix de la contrariété de la nuit et du noyau nucléaire... Le tout au service d’un « PèrSévère » ayant violé, volé et perdu son Eve dans les jardins de la connaissance. L’incarnation non pas d’une corne d’abondance, mais d’un vulgaire tonneau des danaïdes. En compensation, le pinard nous fait oublier que nous avons perdu la saveur du pain.   

 

Matrice, programmes et virus...

À quelle heure êtes-vous disponible ? Combien d’argent vous reste-t-il ? Combien de temps ? Avez-vous du rendement ? Voilà qui mérite une mauvaise note ! Dépêchez-vous, il n'est plus temps de rêver, et ne perdez pas celui qu'il vous reste à redémontrer la roue, utilisez-la! Vous êtes souffrant? Sortez votre numéro de sécu et décrivez-moi votre souffrance sur une échelle de 1 à 10 SVP... Vous êtes malheureux? Combien souhaiteriez-vous gagner pour compenser tout ça ?

Le harcèlement des chiffres qui nous obsèdent, la compression et le découpage d'un temps qui nous échappe, et la désolation de nos espaces. Un accord tacite nous laissant misérables et seuls, face à nos blasphèmes.

L'abus d'autorité du sachant et le consentement de l'ignorant sont à la base du plus grand dilemme que la justice ait connu : la caractérisation du viol sous toutes ses formes. Je rappelle que notre réseau électrique dépend d'un neutron que l'on a artificiellement poussé se projeter contre un noyau nucléaire fissible dont l'éclatement produit assez d'énergie pour alimenter notre entreprise industrielle, assez d'énergie pour déclencher la fusion nucléaire dont la puissance peu contrôlable ne sert aujourd'hui qu'à fabriquer des bombes à hydrogène de plus en plus puissantes. Dans l'intimité, la fusion nucléaire consiste à forcer l'interpénétration entre deux noyaux atomiques, malgré les forces électromagnétiques (charge positives des baryons) qui protègent l'intégrité de l'atome. Ni la terre, ni la lune ne sont naturellement disposées à ce type de réaction dont seules les étoiles sont porteuses, de par leur taille et la nécessité de leur nature. Comprendre le viol implique de comprendre les lois de l'attraction, les forces de l'électromagnétisme et celles des interactions nucléaires. Dans un système quelconque, le viol entraîne des réactions en chaîne augmentant l'entropie de ce dernier. Dans la cité des Homme, cette entropie et l'incertitude qu'elle motive nous pousse à repousser les limites du possible pour éviter le pire, cela nous faisant oublier ce que fut et ce qu'est devenu le viol consenti à l'origine.  La banalité ou la banalisation du mal ne sont pas le propre de l'animal, humains compris, elles sont la force de proposition de tout système d'exploitation.

La potentialité de la technologie de la mort.  

Face à la possibilité d’une île, décrite en introduction de ce texte,

"Une île sur laquelle la substance brute et vivante des univers, le soft et le hard ware, peut enfin témoigner du résultat de son travail: voir, sentir, gouter, ressentir, partager..."

La possibilité d'un Empire.

Une  entité globalisante enfantée dans la douleur, par la guerre et pour la guerre. L'expérience capitale et capiteuse de l'instrumentalisation des nombres, des signes, des formes et des symboles!  Une guerre dont les déclinaisons forment un paradigme irrévocable, se nourrissant des dissociations qu'il engendre, à commencer par celle des langages et des caractères définissant les personnes physiques, les nations et les civilisations qui les expriment. Admis par tous, le paradigme de la guerre provoque l'hystérie de la matrice dont les armées sont issues et contrarie la détermination des piliers de l'univers. En terme de civilisation, l'héritage de la Toute Puissance, fusse-t-elle divine ou politique, est une illusion transcendantale morbide qui nous éloigne de la réalité du principe d'immanence, en le quel se trouve notre salut et le remède à nos altérités réciproques.

Quintessence de l'art de la guerre : les phalanges armées de l'Empire des sens sont autant de légions de morts ensevelis qui pensaient dompter la vie et de vivants, qui imaginent tromper la mort. Le corps artificiel des armées est énergivore, consumant le temps et l'espace qui lui sont impartis par le consentement de l'éternel naturellement désarmé.

Un empire donc, une expérience par laquelle l'intelligence naturelle devient esclave de sa création artificielle : un hard ware et un soft ware contrariés de la réciprocité de leur statut d'hôte. Une IA bientôt dotée d'un NOM, le Nouvel Ordre Mondial... Une IA au contrôle de l'Empire des sens et de la raison humaine, une IA qui ne sent, ne ressent et ne goûte rien, un œil sans perspective qui surveille, un automate sans voix propre qui ordonne, un microprocesseur sans cœur, qui se nourrit du nôtre et de notre capacité à gérer l'ambigüité de la seule nature légitime qui soit.    

L'orgueil des nations ne peut être vaincu, tout comme l'anneau de pouvoir unique ne peut être détruit, en revanche l'objet peut être déconstruit sans le moindre instrument physique et son maître peut être sauvé de lui-même, par simple réparation. Ainsi seulement, le mal s'effondrera il de lui-même.

Au-delà de la guerre de 3, au-delà de l'Empire, existe encore la possibilité d'une île...

LE NOM DE LA ROSE

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Séparer les eaux sans noyer le poisson

14 Septembre 2020, 14:19pm

Publié par Persone

Séparer les eaux sans noyer le poisson
Séparer les eaux sans noyer le poisson

Bonjour à tous,

Ci-joint une lettre de cœur à l'attention d'un ami, mais ouverte à tous. En épilogue, vous pourrez lire un commentaire de texte initié par l'intervention d'un autre ami par la voie des réseaux sociaux...

LE BOXEUR

Quitte à me faire jeter dans la fosse aux lions, je tenais ici à répondre à mon ami Jean Louis Tauvéron, qui posait il y a peu la question : je prends ici le parti d’Israël, qui aura le courage de me suivre?… Je dois avouer ne pas avoir eu le temps de trouver à quel sujet il faisait référence, mais je connais mon boxeur et ne doute pas de sa loyauté envers l’Amour trahi qui nous unit tous. Je sais aussi qu’il connait son peuple mieux que Persone et qu’il combat aujourd’hui entre ciel et terre pour assumer les fardeaux gravés dans la chair, ce dont tout le monde ne peut pas prévaloir. Reniant la mémoire ancestrale pour l’empire des sens et de la matière, ou reprenant nos anciens testaments pour leurs comptes respectifs, les Hommes demeurent les jouets de l’orgueil des nations ; plus hypocrites que jamais ils reproduisent sans cesse le cycle fratricide d’Abel et Caïn. Abel n’étant pas l'innocent qu’on imagine dans cette métaphore biblique. La nature, la position et la vitesse de Seth, le troisième premier, demeurent une seule et même quest/ion dont la sol/ut/ion est emprisonnée par le mortier de l’hermétisme global.

Pour ma part, j’ose dire ce que je ressens, ce qui « raisonne » en moi :

Israël est une terre acquise jadis non par les armes, mais par l’idée d’alliance entre des peuples natifs désunis et un  peuple en errance, une famille cellulaire séparée de son aire de répartition initiale, susceptible de faire force de proposition. Une proposition capable d’établir un pont sémantique pertinent entre les dieux pluriels, foudre (plasma) de guerre, et un Dieu pour tous. Un accord fragile et prématuré entre le 0 sémantiquement anticipé et les chiffres, puis les nombres infinis. Les dieux deviennent ici les anges. Autrement dit, les principes et les caractères déterminés. Des contes et des légendes inachevées relataient jadis les destins croisés de l’Egypte et des deux royaumes d’Israël… Des histoires perdues, néanmoins portées par le vent et gravées dans le génome, des histoires dans lesquelles se mêlent l’empire des sens, le domaine de la lutte des intérêts et l’impitoyable victoire de l’Amour déchu. Quels secrets se cachaient déjà entre la nuit et la journée ? Probablement celui du découpage du temps et des espaces. Une connaissance, un savoir, mais aussi un anneau de pouvoir unique, susceptible d’unir les peuples ou de lier par la division, dans les lumières de l’obscurantisme. 360 degrés autour du nombril du monde, l’orgueil des nations… Le système métrique dont la dérivée sonne la décade de la décadence en grandes pompes… Les quatre quartiers d’un repère orthonormé dont la croix centrale sera un instrument de crucifixion de l’être et un outil de construction pour le paraître… Le cycle lunaire dont chaque quartier approximativement découpé sera la perpétuelle semaine des 7 jours de travail de la masse ouvrière rémunérée pour son allégeance à la grande entreprise humaine…  Des secrets toujours hermétiques et un pouvoir obscur que les descendants d’un Cham biblique ont enterré entre la tête et le cœur de l’Afrique pour conjurer le sort, laissant aux griots le soin de rétablir par la tradition orale, la lumière d’un enchantement perdu. Une parenthèse fragile, fermée par définition, qui ne supportera  pas le retour de l’Empire.         

J’affirme donc qu’Israël était jadis  une terre méritée par les patriarches qui guidaient un peuple non moins désuni que tous les nôtres. Des patriarches trahis par les leurs, dans les mêmes circonstances que l’on peut retrouver partout sur terre. Des patriarches menacés de l’intérieur comme de l’extérieur. Un Homme, une nation, un royaume, un empire, est avant tout un temple, dont le rayonnement dépend de la qualité du langage entre le dedans et le dehors. L’avalanche des évènements n’épargne aucun temple, mais la mémoire demeure.

Que celui qui n’a jamais péché jette la première pierre…

Israël est la terre des hébreux, tout comme une maison et son jardin appartiennent à celui qui les a aimés et épanouis. Même les animaux respectent la notion de territoire ! Cela n’empêche pas que la propriété s'apparente au du vol lorsqu’elle est mal acquise. Tout  comme la liberté devient une contrainte morbide lorsqu’elle commence là  où  s’arrête celle des autres. À ce jeu, les gardiens du temple juif se sont fourvoyés sous le joug des romains… Romains qui en ont profité en s’accaparant la parole de Jésus, un juif me semble-t-il, un juif plus intègre et plus juif que la plupart des marchands et nantis de son peuple ! Après la première destruction du temple par Nabuchodonosor, les hébreux ont été marqués par l’innommable massacre de Massada… Un parmi tant d’autres dans le monde. « Les juifs ne respectent pas leur propre serment » clame-t-on encore et toujours… Mais dans la bouche des amnésiques que nous sommes devenus, la proposition sonne creux. Isaïe n’en disait pas moins, il n’en était pas moins juif ! Mais une fois encore : que celui qui n’a jamais péché jette la  première pierre.

En somme, tel des bêtes de somme, nous SOMMES tous des marchands, nous SOMMES tous des profiteurs, nous SOMMES tous des hypocrites. Parce que soumis à un accord tacite dont nous avons oublié la signature.

Lorsque Jean-Louis pense aux assassins d’Yitzhak Rabin, il renie les marchands que nous sommes, juifs ou non ; lorsqu’il pense aux enfants palestiniens, il embrasse leur cause innocente, mais lorsqu’il pense aux enfants sans distinction identitaire, la seule cause qu’il reconnait est celle des intérêts qui arment autant les gendarmes israéliens que les terroristes qui leur résistent. Un boxeur gentilhomme ne fait  pas de différence entre tous les partenaires qu’il a affrontés sur le ring. Ce boxeur n’est pas un dieu de l’arène, c’est un esclave social trop vaillant pour accepter notre allégeance commune, et trop stigmatisé pour la conjurer. Son poing désarmé témoigne de la violence d’un monde illusoirement tempéré. L’arène, c’est l’enfer  de la comédie humaine. Massacré sur le fait, pour le plaisir  de tous, ou blessé sur le long terme, le boxeur perd enfin l’usage de ces sens qui le faisaient tant souffrir depuis l’éteignoir commun. Parfois, il devient aveugle, il sera pourtant plus voyant que nous tous. Le boxeur gentilhomme est un homme qui souffre au féminin ou une femme qui souffre au masculin, un Homme sans nom  qui mérite son titre, un enfant aimant qui ne trahit pas sa nature profonde. Un animal humain, un être digne qui paye de sa chair le  poids de tous les sacrifices et les profanations dont nous sommes tous les indolents acteurs.  

Sous le poids de nos dettes joyeuses, aujourd’hui virtuelles, chimériques et numériques, nous sacrifions tous la vie avant qu’elle ne naisse. Par allégeance, pour la fortune, pour le pain et les jeux.

Jésus n’est autre qu’un je suis… La vérité a toujours cherché un corps pour s’incarner, qu’il soit celui d’une bactérie, d’un virus, d’un animal ou d’un Homme… Peu importe le nom, Ismaël ou Isaac, peu importe la  terre et la frontière, mon Amour est pour toi mon ami, mon frère. 

C.A.B

Séparer les eaux sans noyer le poisson

EPILOGUE

Remarque pertinente:

"une famille cellulaire séparée de son aire de répartition initiale": une proposition motivée par la candeur du discours politique!

Ex/plic/at/ion:

Bien vu ! La fatigue et l’impulsion émotionnelle envers un ami ont eu raison de mon devoir de rigueur sur un tel sujet. Emporté par le beau vent, je me suis mal exprimé, voilà qui mérite précision ! Le commentaire risque de s’étendre beaucoup, je le post en plusieurs parties :

Je faisais cette remarque motivé par la similitude entre une question récurrente « comment se fait-il qu’une grande partie des visionnaires ou réformateurs les plus pertinents soient des êtres marginalisés, bien souvent exclus ou exécutés de leur vivant ? » et un phénomène reconnu en biologie « les cellules les plus à même de motiver une évolution rapide du génome sont dans la majorité des cas celles qui sont éloignées de leur aire de répartition initiale ». La proposition ne concerne évidemment pas que les hébreux et leur vécu dans le monde ancien ou moderne ! Néanmoins, les concernant, je ne parlais pas des polémiques politiques ou identitaires concernant l’Exode, Exode que le protocole archéologique remet légitimement en question. Je pensais plutôt au fait de revendiquer une identité centrée sur le monothéisme en un temps où le phénomène était considéré comme une hérésie par les égyptiens (eux-mêmes partagés entre un principe trinitaire « 3 dieux principaux variables suivant les différents nomes/circonscriptions » et la grande ennéade comprenant 9 divinités), et comme une contrainte par les adorateurs de Baal et d’Ishtar dont les caractéristiques changeaient suivant les cultures. (Les baals phalliques représentant le temps et les ishtari représentant le principe matriciel et l’hystérie utérine). Note : étymologiquement, il convient de comprendre l’évolution des termes Ishtari/hystérie/hystérèse/utérus et Baal/balls/jeu de balles/ balle en tant que munition/ ou encore boules évoquant les testicules.

Cette « spécificité judaïque » me semble-t-il, est un des facteurs principaux qui ont agi sur l’avalanche des évènements actés ou subis pas les hébreux.  Je pense aussi que motivés par la concomitance des pressions contextuelles et de leur nombre restreint, les pratiquants du Judaïsme, tout comme le furent plus tard les chrétiens ou les musulmans dans leurs premières épopées, sont comparables à ces cellules éloignées de leur aire de répartition initiale. De nombreux épisodes de l’Histoire concernant la condition juive me ramènent aussi à cette comparaison. Pour exemple : les pogromes sous l’Empire Romano-Germanique en construction, l’hypocrite tolérance qui s’en est suivie, la décision de leur confier la gestion de l’usure et d’un argent considéré comme impur, le grande sérendipité collective des Lumières en conséquence ; et sans surprise, le retour larvé de l’antisémitisme  jusqu’à la Shoah. Autant d’éléments qui me permettent de penser que les hébreux ne sont pas nés plus ingénieux ou corrompus que les autres, mais que leurs cellules familiales brillent pour le meilleur et pour le pire par simple particularisme. Une spécificité entretenue de l’intérieur comme de l’extérieur, relative une fois encore à leur petit nombre et à leur errance, qu’ils soient exclus ou fondus dans la masse. Leur unité millénariste, constante malgré tout ce qui les oppose et les différencie entre eux, est un autre facteur non négligeable.

J’insiste sur la notion de « pour le meilleur et pour le pire »! La cellule poussée par les évènements dans son trajet particulier mute rapidement par force d’adaptation, rien de positif ou négatif ici. Elle peut s’adapter de façon symbiotique et favoriser le retour à l’équilibre d’un milieu bouleversé par les masses constituant son aire de répartition initiale, dans ce cas cette cellule interagit sans conflit avec les autres souches et leur transmet son patrimoine « amélioré ». Mais elle peut aussi devenir une cellule dangereuse, invasive, voire cancéreuse, amenée à tuer ou être tuée.

Pour préciser ma pensée, je n’affirmais pas non plus que les précurseurs déclarés du monothéisme représentent une souche humaine plus digne qu’une autre. Nous cherchons tous, et la répartition du cœur intelligent en termes de nombres et de géographie est sensiblement homogène dans le temps et sur l’ensemble du globe. Ainsi que dans l’univers si j’ose dire. Autrement dit, la répartition entre les « bêtes et vilains » et les « nobles cervelles » est la même à Harvard que dans l’université en herbe du trou de Montcuq. Et s’il est vrai qu’il existe des lieux où de brèves époques qui semblent désertés par la bienséance, c’est que l’activité humaine s’est employée à cet avilissement. Autant dire que les païens vikings, celtes, gaulois, teutons ou mongols (…), n’étaient pas les barbares ou les êtres primitifs que l’école nous décrit ! Nous cherchons tous… Et c’est le langage universel, évoluant et involuant par immanence, qui est le véritable moteur d’un progrès systémique durable dans un monde plus ouvert que nous ne l’imaginons. Le choc des civilisations ne semble plus qu’un mythe qui motive les intérêts de ceux qui falsifient la mémoire et la génétique du langage.

Pour en revenir aux hébreux et au monothéisme : le double tranchant de cette spécificité leur a fait grand mal et particulièrement leur sentiment d’exclusivité. L’exclusivité tend vers le copyright et des droits de paternité vénaux ! En outre, le droit illusoire d’exclusivité face à l’éternité désarmée est un sentiment pervers dont les conséquences sont démontrées subtilement dans l’épisode d’Abel et Caïn. Un temple ou une Eglise est une maison et un jardin qui n’appartient à personne en particulier et si ceux qui les entretiennent en font leur propriété exclusive d’un point de vue générationnel, le domaine devient fermé et hermétique. C’est ce type de propriété qui s’apparente au vol et nous en connaissons les dérives. Les campagnes de conversion forcées en sont un exemple, c’est un jeu morbide que nous avons tous pratiqué, juifs, chrétiens ou musulmans(…), païens ou laïcards matérialistes. Ici, vol rime avec viol… Un i (9) fait l’indifférence… Le langage ne ment jamais et nous ne savons pas encore ce qu’est le langage

C.A.B

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Recette des moules en stéréotype. En moule donc...

9 Septembre 2020, 19:13pm

Publié par Persone

Recette des moules en stéréotype. En moule donc...

Jadis, un bachelier était un jeune gentilhomme qui aspirait à devenir chevalier...

Sujet pour bacheliers:

Est-ce qu'il faut se fondre dans le moule de l'unique pour maintenir l'unicité ? Bon appétit. 🤭

Un secret de cuisinier que nos élites pourtant bien nourries connaissent peu! Lier (les ingrédients et saveurs d'une sauce par exemple) est un verbe qui contient la même racine qu'alliance. Ce second mot possède un caractère ancestral. L'alliance ne souffre pas l'allégeance des uns par rapport aux autres, ni le conflit. Cela sous-entend aussi un équilibre entre les forces de l'être et de l'avoir.

Note :

Les phonèmes sont à nos constructions orales (mots) ce que les symboles et les idéogrammes sont à l'écriture... Un merveilleux mélange de sentiments et de raison relatifs au principe d'immanence!

La racine "li" correspond à la ligne séparatrice qui unit deux versants d'un même "tout", néanmoins distingués par cette frontière sensée, nourrissante et incarnant le cycle des éléments : le lit de la rivière. Ici le T est lié à la notion de cycle du temps, c'est pourquoi un lit est aussi l'objet qui nous permet de sommeiller après une journée nutritive (expérience). "er" est l'infinitif à conjuguer pour la déclinaison des verbes du premier groupe dont E (Epsilon grec toujours symbole d'énergie) est la racine.

Dans "alliance", nous avons "al" pour la substance divine, puis "li", puis "ance". Le C et le S sont deux phonèmes complémentaires liés encore à la notion d'énergie : C symbolise sa manifestation par la lumière (C a été maintenu pour être le symbole de la vitesse de la lumière et il évoque aussi la courbure du temps en fonction de la masse)... Et S (évolution du sigma) traduit le mouvement sinusoïdal relatif au courant alternatif. Anse est le nom donné à toute portion d'organe qui décrit un arc. Cela est lié à la notion d'arche d'alliance, relative à la voûte terrestre ou céleste, cette notion demeure inséparable de celle de rayon. Le rayon, par complémentarité, traduit ce qui n'est pas courbe : le rayon du cercle, le rayon de lumière...

Avant d'être instrumentalisé par des intérêts particuliers et le profit, le langage nous unissait et nous reliait corps et âme à la nature, en bonne intelligence. La com/pré/h/en/sion du langage est une arche d'alliance! Mais du langage vulgaire, l'Homme a fait une arme. Selon nos premiers prophètes, ce don fragile fourvoyé est une blessure CONSTANTE pour l’Eternel désarmé! Et(H)er/N/El.

Parenthèse : l'EtherneT est un pied de nez sémantique grossier propagé dans la masse par de bien mauvais bergers qui tentent de nous unir sous le contrôle d'une IA qu'ils ne maîtrisent plus autant qu'ils l'imaginent. Con/fisquer (FISC) le temps de vivre au peuple revient à  l'em/pêcher de prendre le temps d'unir sa raison désintéressée à ses sentiments les plus nobles... La stratégie du choc (brisure de continuité) ne date pas d'aujourd'hui. Homo-falsus viral!

Un cor(PS)rompu est un amas complexe de particules, qui a rompu le dialogue entre l'intérieur et l'extérieur.

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Cerbère...

17 Juillet 2020, 17:02pm

Publié par Persone

Cerbère...
Cerbère...

L’entropie d'un système est relative à la complexification de ce dernier, elle augmente proportionnellement à l’incertitude des observateurs ou acteurs de ce système… Les interactions entre individus, leur dégénérescence accidentelle, la maladie ou le vieillissement semblent des facteurs entropiques de régulation, propres à favoriser l'équilibre et la durabilité de l'ensemble. Cependant, nous observons que la dégénérescence organisée d'une population ou espèce augmente l'entropie du milieu dont elle dépend, voire du système global dans le cas de l'Anthropocène humaine. Dans ce cas l'équilibre tendra à se rétablir de différentes façons : la dégénérescence de l'espèce et l'entropie de son propre empire la conduiront vers une morbidité interne, et les autres populations, du moins celles capables de s'adapter à son règne, auront tendance à la détruire de l'extérieur. Alliés et menace(s) à la fois, les virus et les bactéries ne sont pas appréciés à leur juste valeur! Les virus comme les prions ont une activité exclusivement pathogène, nous les considérons comme des organismes semi-vivants. Les bactéries, siège de l'intelligence génétique, sont auto ou hétérotrophes, dotés de la faculté de dormance et capables de se déplacer dans des conditions extrêmes en dehors du vivant. Ces maîtres du langage, doués du pouvoir de conjugaison, officient individuellement ou non à la surface, à l'intérieur ou à l'extérieur des êtres que nous sommes. Pour tout corps au sens large (singularité), ces intelligences sont des hôtes ; autrement dit, celui qui est accueilli et celui qui accueille. Les virus et les bactéries sont de parfaits régulateurs et créateurs que nous avons mésestimés. Néanmoins, dans notre désastreuse expérience de Babel, nous commençons à ouvrir le chantier du monde ARN.

Note : sémantiquement, le règne caractérise l'affirmation de la différenciation et le partage d'un domaine commun. Comme nous l'avons vu précédemment, par souci de logique dans la classification des phénomènes, la taxinomie a déplacé le taxon "règne" du premier au second rang de la classification, le premier étant dorénavant l'empire. Empire qui signifie domaine de l'expérience au sens large. "Empire" est ici considéré comme "domaine". Le domaine du vivant est le complémentaire de l'inerte et inclut trois sous- ensembles dont deux sont les cellules procaryotes et un, les cellules eucaryotes.  Quel serait le taxon 0? L'énergie! Energie par laquelle se manifeste lumière et ténèbres, énergie par laquelle s'exprime la complémentarité de ce qu'on appelle le vide et la matière.

Son expérience de l'humanisme et du matérialisme ayant placé l'Homme au centre, ce dernier pense que la "faim" justifie les moyens en négligeant le fait que les moyens justifient aussi la "faim".[1]

L'Anthropocène annonce la fin de ce paradigme prétentieux. L'actualité nous démontre que l'Homo poubellus persiste à s'isoler dans sa propre expérience, cherchant en la science une nouvelle justification de son extinction programmée. Homo poubellus est aussi Homo-falsus, il instrumentalise le langage à sa guise jusqu'à en perdre la substance, il ne travaille pas avec la nature, la vie, ni même avec sa propre engeance, mais contre elles. La souffrance semble le lot d'une humanité qui justifie ses effroyables choix par l'absence de choix! Autrement dit, par la Toute-puissance de Dieu ou par la raison dominante et son empirisme inéluctable. Ce paradoxe empreint d'hypocrisie pèsera sur notre conscience jusqu'à ce nous ayons rétabli le langage avec la nature, pris conscience de notre conditionnelle et relative liberté et assumé nos talents et nos faiblesses. Jusqu'à ce que nous nous soyons libérés de nous-mêmes et de l'entreprise nombriliste plurimillénaire qui fait du darwinisme et de l'eschatologie nos plus grands complexes.  La mécanique de la souffrance dure jusqu’à ce que quelque chose se révèle, à la fin de tout si nécessaire.

L’Homme n’est pas un empire dans l’empire d’un dieu tout puissant. Et puisque nous parlons d'empire, en tant que genre, l'humain est le huitième et avant dernier rang de taxon dans la classification de l'empire du vivant. Le champ d'application de l'immanence, tout comme la complémentarité du durable et de l’éternel ne se limitent pas à un univers de pantins prisonniers dans un purgatoire clos soumis à une gouvernance transcendantale, supérieure et indépendante. L'immanence implique que causes et conséquences ne sont pas séparables, tout comme l'activité d'un sujet demeure inséparable de ce sur quoi il agit. Ainsi, la cause engendre la conséquence et la conséquence influe sur la cause, fusse-t-elle rémanente. Cause et conséquence répondent de la dualité ; cette dernière, inséparable des notions de zéro et d'unité étant probablement la cause archaïque, la logique primordiale et éternelle de tout ce qui est possible ou impossible, de tout ce qui est probable ou improbable, de tout ce qui est ou n'est pas... Concernant ce qui est ou semble manifestement être, citons la lumière, les ténèbres et les couleurs qui caractérisent la matière ; citons le temps, l'espace et le présent qui les réunit. Cette notion trinitaire qu'est l'unité et la dualité du zéro engendre une suite logique, matricielle, pour laquelle les propriétés des chiffres et des nombres témoignent devant la raison. Une cause immuable donc, aux champs d'application infinis! Une cause qui est la conséquence de sa propre nature, et qui engendre une ou plusieurs conséquences, qui seront autant de causes. C'est la poule qui fait l'œuf qui fait la poule. Le tout, en un résultat présent, est le fruit d'interactions comportant des variables et des constantes, des interactions qui influent sur la façon dont les lois et les principes, déjà présents à la cause identifiable au point Alpha, rétabliront le déséquilibre "énergétique" entropique manifesté depuis ce point. L'univers ne se limite donc pas non plus à un système entièrement programmé dans lequel un seul scénario serait possible entre l'Alpha et l'Oméga. Les mathématiques, dignes représentants du principe d'immanence, nous démontrent la complémentarité du hasard (jeu des probabilités dans le chaos), des lois déterminées et des constantes universelles dans un univers imprévisible. La science du vivant nous indique quant à elle toute la subtilité de la détermination des choix de l'être, à travers l'évolution des métabolismes jusqu'à l'Homme. Entendons ici l'évolution de l'appétit, du désir, de la capacité d'analyse, des sentiments, de l'affirmation de la conscience propre, de l'expression de la foi, du questionnement existentiel et des langages utilisés. Logique, subtilité, désir... Et l'éternité pour que tout cela se manifeste ou non, encore et encore! Quitte à contrarier les nihilistes et les chantres de la théorie du hasard, l'univers n'est pas non plus un système accidentel, sans le moindre sens et dont le plus grand paradoxe serait l'Homme et ses vaines interrogations métaphysiques.

L’empirisme est parfois une maladie qui nous éloigne de la simplicité des causes de notre malheur.

Réparer commence donc par déconstruire… Déconstruire l’expérience et la machine. Mais comment ? Commencer par le langage ne serait pas superflu.

Exercice sémantique :

L’armée n’est qu’un corps exécutif. Un corps d’élite qui veille sur les intérêts d’un organisme corrompu dans lequel se consument mutuellement des cellules maîtres et esclaves.

Qu’est-ce qu’un organisme corrompu? Un orgueil humain souffrant de dissociation et de mauvaises associations, un individu au sens large, dont le reflet est l’orgueil des nations. Mais aussi des organes et des membres affectés par le même mal que ce législateur dont ils dépendent. Le centre décisionnel (cerveau ou corps d'état) se protégeant par nécessité, les organes secondaires seront les premiers à souffrir manifestement de la décadence et de sa mécanique… Ils sont les mains bonnes à tout, le cœur soumis à l'éteignoir, l’estomac dont l’appétit compense, le foie qui trinque ou encore ces malheureux pieds qui pourrissent dans le confort plastique avec lequel on imagine qu’ils supporteront mieux le poids de l’édifice et l’enfer de la route choisie. On remarque notamment des accidents fréquents dans les transports quotidiens que sont les artères et les veines (…). L’enfer de la route, sous toutes ses formes, de double nature et qui nous met dans tous nos ETATS ! L’enfer de la route…

Qu’est donc un corps militaire, si ce n’est un Cerbère? Garde-t-il les fruits de Dieu désarmé, ou marche-t-il pour  le Dieu des armées qu'ont choisi nos illustres ancêtres ? 

Les armes sont le cauchemar réel incarné par la raison, la croyance et les sentiments, tous déchirés, absolus, conflictuels, illusoires.

Que les progressistes et les patriotes attachés à l’armée se rassurent, déconstruire n’est pas nécessairement démanteler, dans le sens physique du terme. Dans un premier temps, cela consiste à avoir un regard épistémologique sur l’expérience. Une bonne ingénierie extérieure et intérieure consiste à épanouir et à synchroniser les jardins du dehors et du dedans, aussi bien que le monde à l’endroit et le monde à l’envers. Les voies de la magie et du réductionnisme sont totalement complémentaires et elles se rejoignent là où l’Homme, l’expérience et la machine ne font plus qu’un en zéro.

 

[1] L’emploi ici de la notion de "faim" me semblait justifié pour deux raisons : la première permet un trait d’ironie à l'égard notre voracité consumériste, et la seconde insiste sur le jeu sémantique unissant les notions d’appétence et de finalité de la vie liée à la transformation et à la consommation d’énergie. 

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